samedi 11 janvier 2014

"Tout ce que j’expérimente est créé par l’humain et le divin que je suis et m’aide à être en mon cœur ou à y revenir".



Patrick Smith


Tout est relié et ce que nous faisons dans la matière est l’expression de ce que nous vivons en dedans. Le monde extérieur reflète le monde intérieur, l’individu et le collectif sont intimement reliés. Voilà la base de ma foi et ma façon d'envisager ce qui est.
Difficile dans ces conditions de ne pas être influencé par l’extérieur, de ne pas réagir aux stimuli, aux idées, aux croyances balancées sur la toile, dans une course à celui qui dénoncera plus, enseignera plus, sera le plus visible, le plus lu, le plus crédible et le plus reconnu. Comme je n’ai jamais voulu entrer en compétition, cette tendance au sensationnel me donne plutôt l'envie de me taire, de chercher le silence intérieur. 
C’est comme si tout le monde voulait réaliser la prophétie, être le premier à révéler les secrets de la vie, de l’élite, de l’humain divin et même de l'univers. 
Mais y-a-t-il un intérêt à affirmer qu’on sait la vérité ? La seule qui me semble juste, utile et qui n’affecte pas la souveraineté de chacun, c’est seulement l’amour, l’acceptation de ce qui est. Selon mon expérience, mon ressenti et ma logique, Il y a 7 milliard d'humains, 7 milliards de chemins, donc autant de "vérités", mais il y a une seule porte ; celle du cœur.
Une phrase revient souvent dans ma tête en ce moment, c’est : « malheur à celui par qui le scandale arrive ». Elle vient de nulle part et n’est pas portée par une vibration de peur ou de jugement. Elle me donne à réfléchir et j’en viens toujours à me dire que cette mise en garde de Jésus est tout  fait à propos. Selon ce que je pense, son malheur, c'est de projeter ses propres ombres à l'extérieur, et ça le maintient dans le déni, l'irresponsabilité, la fuite,  ce qui ne résout rien ni en dedans ni au dehors.


Affirmer quelque chose avec force et certitude, accuser, critiquer, juger, est un comportement issu de l’ego qui a besoin de se rassurer et de faire diversion afin d’éviter le plongeon dans les profondeurs de l’inconscient. C’est l’illustration du déni, du refoulement et de la lutte intérieure. L’ego ne veux pas lâcher les rênes et tente de montrer qu’il contrôle la situation. Qu’il a tout compris à propos du monde, que sa lucidité est évidente, à la limite de la clairvoyance.
Pourtant à mesure que j’avance, que je laisse le cœur, l’âme guider ma vie, c’est exactement l’inverse que je ressens. Plus je crois comprendre et moins je sais. Oui j’ai une vague idée de se qui se passe au dehors mais comme je sais que c’est l’écho de ce que je vis à l’intérieur, ça me pousse encore plus à regarder en dedans. Je peux savoir ce que je vis présentement, écouter les pensées qui me traversent, sentir l'énergie que je vibre et les émotions de l'instant, mais rien de ce que sera demain, ni même tout à l'heure
La meilleure façon de ne pas réagir aux infos diverses qui véhiculent la peur, le conflit, finalement, c’est toujours de se tourner à l’intérieur. De pacifier les pensées, les émotions, de trouver la neutralité par le choix de la paix et de l’amour. 


auteur inconnu



Même si je comprends l’importance du pardon, je continue de râler, de critiquer et j’ai bien l’impression que cette voix rebelle c’est l’expression de la résistance de l’ego. Quelque part, il est logique qu’il ait ce comportement mais je ne suis pas obligée d'y voir quelque chose de mauvais. La profusion de révélations en tous genres serait la peur de l’ego de perdre le contrôle, sa difficulté à admette qu’il ne sait rien et malgré qu’il ait été reconnu dans son impuissance, il tente de prouver qu’il est capable de créer le bonheur, la sécurité ?
Je ne doute plus que l’acceptation soit l’unique solution, la seule attitude qui mène à la guérison. Notre mental reste limité tant qu’on ne choisit pas de suivre le cœur et avant de lâcher totalement prise, la situation n’est pas très confortable.  
Je vois bien comment agit l’âme dans la mise en place de mon projet, de ce qui lui tient à cœur. C’est quasiment au jour le jour qu’elle révèle son "plan" et bien souvent pour ne pas dire toujours, ça n’est qu’après coup que je peux comprendre l'intérêt de son « action », reconnaitre sa guidance avec certitude.
Mon seul pouvoir, c’est de lui faire confiance ! Et c’est bien là que se situe la difficulté. Automatiquement, le mental qui a besoin de certitude, de comprendre et d’anticiper, se mets en travers du chemin et m’empêche de me laisser aller totalement. D’un autre côté, c’est « normal » et là encore, en traitant les peurs qui sont cachées derrière ce comportement, j’allège la charge énergétique et peut avancer dans la direction choisie par mon cœur.  
Comme très souvent, je suis "laissée seule", je ne ressens plus trop la présence de mon âme, au moment où il me faut choisir entre lui faire confiance ou continuer de chercher des preuves qui me permettrait d’être sûre de mon choix. Mais la certitude vient seulement lorsque j’ai fait choisi, lorsque je cesse tout questionnement. Lorsque je cesse de peser le pour et le contre, de savoir si j’ai raison et où me mènera la décision de suivre l’amour, le ressenti, presque aveuglément. Si mon âme montrait sa présence dans les moments où je dois exercer ma souveraineté, pourrait-on parler de libre arbitre, de choix conscient ?
Il est évident que ça ne peut pas satisfaire l’ego et qu’il réagit par la peur, le doute, mais si je maintiens fermement ma décision, il finit par lâcher l’affaire et me faire confiance à son tour.
Avec le recul, je vois non seulement que mon âme était aux « commandes » mais qu’en plus, la persistance de l’ego, sa résistance m’a permise d’affirmer mon choix avec plus de détermination et donc de gagner en confiance en soi, en ma capacité d’exercer mon libre arbitre pour le meilleur. Finalement cette « lutte » intérieure, n’est que le reflet de ce que je suis, de ces deux forces qui se stimulent mutuellement.
Avant de reconnaître la présence de mon âme, lorsque je devais choisir un chemin, c’est très souvent mon inconscient qui dictait la voie à suivre. A mesure que j’ai pris conscience de ma vraie nature, j’ai remis en question la pertinence de mes réactions. En devenant consciente de ma façon d’agir, enfin de réagir, j’ai commencé à vouloir choisir d'être plus consciente. Mon âme m’a soutenue dans ce sens en se manifestant de sorte que j’ai commencé à croire en sa guidance et à vouloir la suivre. 
Maintenant que je veux suivre complètement mon intuition, c’est l’ego qui me permet d’affirmer mon choix en "jouant" le rôle de l'opposition. 
Comme je ne peux pas savoir où me mènera précisément la voie du cœur, la guidance de mon âme et que la seule certitude c’est qu’elle me veut du bien, et que l’amour est plus « confortable » que la peur, je dois me contenter de ces données pour avancer. 
En voyant l’ego comme un aspect de ce que je suis qui me permet de m’affirmer, non en le suivant mais en étant déterminée à choisir l’amour, il n’est alors plus un ennemi mais devient un partenaire. 
Les émotions qui surgissent, à chaque fois que je suis amenée à prendre une décision, sont légitimes ; la peur de l’inconnu, du vide, de se planter, sont tout à fait humaines, naturelles. En les accueillant, elles libèrent leur charge énergétique qui vient alors nourrir mon choix, amplifier l’amour de soi et la confiance.
Je n’arrive pas à croire que je me sois créée au niveau du divin, pour me perdre, me détruire. Je pense au contraire que j’ai tout à l’intérieur pour grandir, évoluer vers la maitrise, par les choix. Ce n’est que le fait de considérer qu’il y a un ennemi en moi, qui me pousse à la peur, la lutte et la méfiance. 


Facebook "Animal story"



J’ai publié le message de Jeshua à propos des énergies hier, parce que j’ai besoin de revenir à la base, à l’essentiel, et surtout de considérer la perfection de la création plutôt que de considérer les choses en bien et mal. Je suis à faire le tri de mes documents et il y a du boulot ! Je le fais en me disant que tout ce qui maintient dans la peur, l’illusion de la séparation peut aller à la poubelle. Je garde ce qui constitue un savoir utile, tout ce qui m’aide à être dans la neutralité, la paix, l’amour, le juste milieu.
J’ai failli publier l’article de Sand et Jenaël, "dialogue avec mon ange" mais j’ai était un peu gênée par le côté "partisan" malgré le contenu du discours. En même temps, comment parler des forces opposées sans être à la limite d'une vision duelle ? Surtout quand on a vécu des millénaires selon cette croyance.
Il est évidemment difficile de lâcher prise, de se libérer totalement de ces vieux réflexes qui sont ancrés jusque dans l’ADN. Et je ne pense pas qu’il soit bon de parler des forces extérieures qui ont manipulés nos gènes, des puissances des ténèbres... 
A moins d’y voir l’occasion de libérer les peurs que ça suscite, en les reconnaissant et en les accueillant, ça peut faire l’effet inverse et amplifier la peur et l’impuissance.

Il me semble plus opportun de donner des clefs qui renforcent l’amour vrai de soi, la confiance en l’âme, le pouvoir du libre arbitre, du pardon, la capacité de choisir en toutes circonstances. Puisque tout ce qui existe à l’intérieur est calqué sur notre monde intérieur, il me semble plus judicieux d’apprendre à connaître son propre monde et à "jouer" avec les forces opposées, en les considérant comme complémentaires plutôt que de regarder dans le miroir et vouloir agir dessus. C’est premièrement impossible, ça équivaut à vouloir peigner le miroir pour ranger ses cheveux et ça éloigne totalement de son propre monde.

La seule responsabilité de chacun c’est de se prendre en main, de gérer son propre monde, d’y amener la paix par l’acceptation. Le seul pouvoir de chacun, c’est de choisir de vivre selon la peur ou selon le cœur. Tout le reste est une distraction, quelque chose qui nous cache notre propre réalité.
Il est vrai que c’est tentant de connaître les mystères, les secrets, les complots, mais ça n’amène que la division, le sentiment de supériorité ou d'infériorité. Celui qui se targue de savoir ne fait que diminuer les autres. 
Si le mental, l’intellect étaient les voies de la libération, il y a longtemps que l’humanité serait affranchie et en paix. Ce ne sont pas des connaissances intellectuelles, ésotériques supplémentaires qui donneront la connaissance de ses propres émotions, de ses peurs et de ses blocages. Le résultat très souvent, c’est que chacun tente de refouler ce qui n’entre pas dans le cadre définit comme étant le bon, le juste.

Je constate par expérience que notre pouvoir est dans le choix de l’énergie que l’on veut nourrir à chaque instant et ça n’est pas non plus par des visualisations que ça se réalise mais par des gestes concrets. Croire qu’on accèdera au divin par l’intellect est un leurre, seul le cœur, permet d’accéder à des dimensions proches de la source.
Si on veut porter l’amour ou en être rempli, il nous faut pardonner, à soi, aux autres. Cet acte implique que nous acceptions l’idée que notre mental ne comprends pas tout, que des faces cachées de nous-mêmes ne peuvent être révélées et intégrées par la connaissance.


Facebook auteur non cité



Quand on considère l’incarnation, le fait que la vie soit une succession d’expériences, un jeu dans lequel on passe par tous les spectres de la lumière, du plus sombre au plus lumineux et inversement, on comprend que parfois, nous avons été des bourreaux au service de l’ombre. Mais tant qu’on voit les choses à travers la notion de bien et de mal, de jouer le jeu de la dualité, chacune des révélations de ces vies dans l’ombre ou dans la lumière, risquera d’amener à se situer d’un côté ou de l’autre avec encore plus d’acharnement et maintiendra dans l'illusion de la séparation. Et le résultat, c’est que nous rejetterons une part de nous-même. Or ça n’est pas en excluant ce que nous jugeons mauvais que l’on trouve la complétude, la souveraineté.

Tant qu’on n’apprend pas à gérer ses émotions, à les accueillir, à les honorer pour ce qu’elles sont, des résidus de la vision bien/mal, des expressions des forces de la source piégées par le jugement, on sera toujours soumis à la peur, la dualité, le conflit et la division.
Tant qu’on ne réalise pas l’unité en soi, par l’acceptation de tout ce qui se vit en nous et la reconnaissance que ce sont nos créations, on ne peut être responsable, en paix et avoir une vision claire, juste de ce qui est.
Bon, je ressasse encore !
Je vais continuer de revenir à la base de ma foi, celle de l’humain divin, créateur de son monde, dont le pouvoir réside dans le libre arbitre et le bien-être, l’élévation, dans le choix de l’amour. 
Pour ce faire, la connaissance des rouages intérieurs, de l’inconscient qui agit selon la peur, et du cœur qui est mû par l’amour, suffisent à trouver l’équilibre puisque ce sont les expressions complémentaires de la source et que par l’acceptation de celles-ci, le désir d’unifier l’ensemble, on se situe au carrefour de tout ce que nous sommes et de tout ce qui est. Ce n'est qu'en cet espace que je suis reliée consciemment à tous et au tout.
Plus ça se complique à l’extérieur et plus je me sens poussée à aller à l’essentiel en dedans.
Je choisis donc, une fois de plus, de rayonner l’amour, d’accueillir ce qui est, comme ma création et dans la confiance que tout est bien. 
Je choisis de suivre mon cœur, mon intuition, mon âme, mon ressenti, dans la confiance en la vie. 
Je choisis de voir tout ce que je suis et tout ce qui est, avec les yeux de l’amour. 
De pardonner l’autre puisqu’il me renvoie mes ombres et donc de me pardonner. Ainsi, je me libère du passé, de ses empreintes et je créé un quotidien qui correspond à mon présent, à ma conscience dans l’instant. 
Tout ce que j’expérimente est créé par l’humain et le divin que je suis et m’aide à être en mon cœur ou à y revenir. 
En aimant l’humain que je suis, j’aime le divin qui l’a créé et en maintenant vivant, mon désir d'unir tout mes aspects, je trouve la paix et l’harmonie, la capacité d’agir dans la matière selon le cœur associé à l’esprit. 
Ainsi, je peux me dire que si je suis poussée à lire des infos, c'est l'occasion de libérer des émotions et ainsi débloquer l'énergie de la source. 
Que ça ne vient pas devant moi pour me permettre de choisir de me situer d'un côté ou de l'autre mais au contraire d'apprendre la gestion de mes émotions, de mon monde intérieur de gagner en souveraineté, par ma façon de traiter ce qui est. 
Par le lâcher prise, le fait de ne pas juger et de suivre mon cœur, j'invite mon âme à me guider. En étant dans mon cœur, je suis dans l'unité et la présence divine peut m'éclairer, me donner de savoir ce qui m'est utile pour guérir, me libérer de l'illusion et me réaliser, m'épanouir.