mercredi 22 janvier 2014

"J’ai résolu bon nombre de questions en adoptant la philosophie suivante : « Tout est bien »


Bill Stephen


A l’approche de mon rendez vous, je me laisse porter par la vie. Puisque l’issue favorable de toute situation, dépend des énergies que l’on porte, de la vibration émise, je me contente de faire confiance à mon âme, dans la réalisation de "son" projet. Je dis que c’est "son" désir parce que ma personnalité humaine y voit tous les blocages éventuels, les côtés dangereux et toutes les peurs que ça peut susciter. Dans ces cas là, le lâcher prise reste l’attitude la plus confortable bien que rien ne puisse être connu à l’avance. D’un autre côté, non seulement ça m’évite d’être submergée par les peurs mais en plus, ça me permet de faire de l’expérience, quelque chose qui m’amène de surprise en surprise. L’ennui n’a pas sa place et ça, c’est déjà un bon point qui équilibre les énergies. Quand on cesse de résister à ce qui est, la vie devient beaucoup plus facile car les énergies contraires s’équilibrent d’elles-mêmes. Chacune d’elle devient utile et me permet de trouver le juste milieu. J’ai associé la peur à la découverte de l’inconnu, ce qui me permet de ne pas être engloutie par cette émotion qui libère de la joie dès lors qu’elle est accueillie comme une messagère. J’ai remplacé le mot "travail", dont l’origine latine signifie quelque chose comme « engin de torture », par activité rémunérée. C’est peut-être un détail mais l’énergie sous-tendue n’est pas du tout la même et ça change tout. Les notions de compétitivité, d’effort, de mérite et de récompense sont replacées par optimisation des talents, fluidité, loi du don et de la réception, enthousiasme, épanouissement et réalisation. Comme nous sommes des êtres énergétiques, électriques et magnétiques, c'est-à-dire que nous sommes de l’énergie en mouvement, commencer par choisir notre fréquence avant toute action permet de la rendre fluide, facile et légère.


Je peux constater que je suis beaucoup moins stressée par le fait que mes nuits s’allongent et que je dors comme un gros bébé. Je ne comte plus le nombre d’heures de sommeil quotidien, je bats des records en ce moment! Plutôt que de m’accuser de fainéantise,  je me félicite d’écouter les besoins de mon corps physique et ainsi d’amplifier l’amour de soi, par le respect de mon propre rythme d’intégration des énergies, dont la source père-mère nous bombarde en ce moment.
La tendresse qui en découle vient nourrir la relation d’amour entre tous mes corps qui s’harmonisent beaucoup plus facilement et la paix rayonne à l’intérieur. L’alignement des chakras favorise l’équilibre masculin-féminin et les choix, les décisions, sont spontanés et bénéfiques. 
Trop longtemps, on a considéré que la facilité était synonyme de laisser aller mais à bien y regarder, il s’agit plutôt de la fluidité énergétique qui résulte du lâcher prise. Là encore, le sens des mots est important par leur vibration. 
Réviser ses croyances revient à insérer un nouveau lexique dans son corps mental et bien que ça puisse sembler laborieux, c’est nécessaire. Tous nos gestes, nos comportements sont définis par nos pensées et en même temps qu’on libère les fausses croyances, il nous faut les remplacer par des nouvelles. Comme c’est le corps mental qui gèrent ce système, redéfinir le sens des mots permet de réaliser les changements qui se manifesteront ensuite de façon spontanée dans ma matière.
En observant et en réfléchissant aux bouffées de chaleur, au niveau énergétique, j’ai bien l’impression que ce sont des "montées" d’énergie qui sont diffusées dans tous le corps. L’énergie de vie qui allait "nourrir" l’ovule semble se disperser dans les corps. C’est une supposition qui demande à être vérifiée mais déjà, ça me semble logique. J’ai essayé de focaliser mon attention sur les chakras mais comme le ressenti envahit tout le corps, pour le moment, je ne distingue pas bien les choses. Je me contente d’observer, de noter et de ne pas coller une étiquette négative sur ce processus naturel qui doit avoir un sens spirituel et énergétique. Comme je considère que tous les corps sont sacrés, nécessaires à l’ensemble et conçus pour être en harmonie, je me dis que chacun d’eux a une fonction particulière ainsi que toute manifestation intérieure.  
J’accorde une attention particulière au corps physique et je commence toujours la journée par me relier à la conscience de la Terre Mère. C'est l'occasion de remercier mon corps physique, mes organes et mes cellules et de renouveler mon adhésion au choix de l'âme pour cette incarnation et les conditions de vie de celle-ci. 


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Puisque la nuit, nous allons dans l’astral, l’invisible, d’autres dimensions, le fait de se réveiller et de commencer la journée en confirmant mon désir d’être incarnée ici, maintenant et en demandant le soutien de la source père-mère, de l’énergie féminine et masculine, me permet de m’ancrer à la terre et de m’ouvrir au ciel de façon à être dans l’équilibre, à recevoir à parts égales ces deux énergies complémentaires, que je m’amuse à visualiser s’embrassant dans chacun des chakras. 
C’est un "exercice" qui me permet de commencer la journée en étant consciente de qui je suis, d’où je viens et de ma raison d’être ici. Une bonne façon de remettre les idées en place. Je remercie aussi mes corps de s’entendre de mieux en mieux et leur demande de s’unir amoureusement afin de capter les énergies de la source pour le bien-être de tous et de chacun d’eux.
Je m’épate de constate la façon dont je vis mon sevrage. Comme j’ai une totale confiance en la vie et de plus en plus en moi-même et parce que les peurs de base sont transmutées, je ne suis plus à surveiller les signes de manque. Je me contente de prendre les doses que je me suis prescrites pour la journée et n’associe plus systématiquement une émotion perturbante à cette libération. Je prends le "mal" à la racine, "travaille" sur les pensées, les croyances et surtout la confiance au divin intérieur, la capacité à reconnaitre sa guidance en toute chose. 
Finalement, j’ai résolu bons nombre de questions en adoptant la philosophie suivante : « Tout est bien ». Quand j’étais membre de l’église et qu’on chantait un cantique dont c’était le titre, je passais en revue tout ce qui infirmait cette affirmation et en même temps, une part de moi-même, à l’époque à peine perceptible, savait que c’était la pure vérité.
Maintenant, j’en fais la base de toute interprétation. Je passe au filtre de cette affirmation tout événement et je dois bien reconnaitre que très souvent, seule ma foi au divin intérieur me permet de lâcher prise de toute attente et de cesser les questionnements. L’expérience me montre toujours, avec un peu de recul, que c’est absolument vrai.

En fait, lâcher prise, c’est s’en remettre au divin, c’est reconnaitre les limites du mental et accepter de ne rien contrôler, de ne rien comprendre dans une situation donnée et même en général puisque la vision à partir du mental est beaucoup trop subjective, aléatoire et limitée pour se faire une idée juste de la question. Déjà, lorsqu’on se situe au niveau du cœur, l’interprétation diffère et le point de vue s’élargit. Mais ça ne veut pas forcément dire qu’on comprend la situation mais plutôt qu’on l’accepte. Une fois cet acte de reddition réalisé, la vision s’éclaire et le sens réel de ce qui est vécu peut être perçu. On comprend la raison de l’expérience en surface, on voit ce qui a été mis en lumière, une peur, une fausse croyance, l’émotion révèle son message et l’action à mettre en place est très souvent relative à la nécessité de s’aimer davantage, de s’accepter sans conditions et d’être soi-même.  
En revenant au cœur, c'est-à-dire en cessant de s’interroger, de vouloir comprendre,  le divin intérieur se révèle, prend le relais et gère la situation. Au niveau humain la seule chose à faire, c’est de trouver la paix, de revenir au calme et d’écouter, de sentir se qui se vit à l’intérieur. Puisque très souvent, une douleur, un malaise est dû à un blocage énergétique, un manque d’amour, une rupture dans le flux de l’énergie de la source, le centrage dans le cœur, la respiration calme, permettent la décrispation physique et le déblocage énergétique. On peut faciliter ce retour à l‘harmonie, par des gestes très simples. La chaleur permet la détente et parfois le seul fait d’entourer la zone douloureuse d’une écharpe, suffit à la relaxer et à diminuer considérablement la douleur. Le mental intervient seulement pour appeler certaines énergies de guérison, d’amour, pour les amplifier mais l’intérêt de ceci, c’est bien plus de le calmer, de diriger la pensée hors des questions qui nourrissent la peur, le doute et amplifient la croyance que l’ego a la solution. J’apprécie de plus en plus de constater qu’il commence à me faire confiance, qu’il est moins entêté et moins sur la défensive. Hier, je lui ai expliqué comment je le considérais maintenant et lui ai demandé de continuer de me faire confiance en citant quelques situations qui avaient été résolues par le lâcher prise, la foi en la bienveillance et la guidance du divin. Le calme qui a suivi ce contact rempli d’amour, de gratitude et d’assurance, m’a confirmé son adhésion à mon exposé. 


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Je reviens à la façon d’envisager toute situation selon ma foi que tout est bien. Maintenant que je ne doute plus du tout d’être un humain divin aimé de la source, guidée, nourrie, "protégée" par le Christ intérieur, je raisonne selon ce principe, en toute logique. Même si celle-ci est totalement à contre-courant de la pensée collective dominante. C’est d’ailleurs ce positionnement qui amplifie ma foi, puisque la majorité des gens agit toujours selon la peur et l’état actuel du monde prouve l’inefficacité de cette logique et de ses stratégies.
Je vais donc, selon ce principe, commencer par lâcher prise au niveau mental et focaliser mon attention sur ma présence divine, en ressentant mon corps physique, dans la détente afin de sentir les mouvements énergétiques, de connaitre ce corps de l’intérieur. Je n’attends plus de manifestation extraordinaire du divin puisque celui-ci est très discret et bien qu’il dirige les événements, c’est ma personnalité humaine qui est amenée à choisir de suivre ou non ses indications, de laisser les énergies divines s’exprimer en moi et rayonner et à agir directement dans la matière. Les émotions sont suscitées et ressenties dans mon corps physique et c’est seulement moi qui peut les gérer.
J’ai cessé de croire que la peur pouvait disparaitre totalement puisque celle-ci est une messagère et qu’en plus, elle porte en elle des énergies de joie et de paix. Disons plutôt que selon ma façon de l’interpréter, de la voir, elle bloque ou non l’énergie de la source, me situe dans l’inconscient et le mental ou me permet d’accéder à la vision de l’esprit, de l’âme. Je n’ai donc plus recours aux "prières", aux demandes de protection qui ne font que nourrir la croyance en la puissance de la peur, lui donner corps et l’amplifier.
Là aussi ma nouvelle philosophie est beaucoup plus efficace. La seule affirmation, « tout est bien », porte en elle, au niveau énergétique, la confiance, la foi, la légèreté, l’amour du divin et de l’humain que je suis. C’est la meilleure des protections que l’on puisse avoir puisque rien ne s’oppose mais tout se complète par l’acceptation de ce qui est. Il n’y a donc plus d’ennemi en dehors ou en dedans, plus de raison de se protéger derrière des masques, d’utiliser des stratégies basées sur la peur, plus de raisons de se défendre, plus rien qui nourrisse la victime intérieure. C’est de cette façon que je peux utiliser mon libre arbitre et ainsi constater mon pouvoir de choisir l’amour sans conditions, l’acceptation. J’y trouve ma souveraineté dans la paix.
Pour ma douleur au talon, je peux flipper ou l’interpréter en me disant qu’elle veut me dire quelque chose et réagir en conséquence. Le sens du message m’amène à voir que j’ai encore besoin d’approbation pour me lancer, de soutien pour me sentir crédible dans mon projet... Il est vrai que ces derniers temps, j’ai lu beaucoup de messages spirituels et moins écouté mon propre ressenti. Quand je vais sur Facebook, comme je suis abonnée à plusieurs pages qui parlent de spiritualité, j’avais tendance à m’en goinfrer. J’allais sur la page d’accueil et commentais beaucoup trop. Mais ça, c’est un autre sujet qui m’a fait réfléchir aux réactions émotionnels, au manque de discernement lorsqu’on répond aux stimuli…Je lisais en diagonale pour aller plus vite, des messages qui donnent leur point de vue sur l’humain divin. D’une part je me privais de ma propre guidance, mais je niais un peu ma capacité à écouter et à suivre l’inspiration, je délaissais mon âme…Je nourrissais l’impuissance…



source inconnue



J’ai donc cessé de lire ce qui vient de l’extérieur puisque je relevais des messages que je classais dans un dossier afin d’argumenter ma foi. J’en ai conclu qu’il était beaucoup plus judicieux d’affiner la connexion à l’âme et de rechercher à recevoir uniquement ce qui me permet d’avancer, de guérir. En l’occurrence, le manque de confiance en soi ne peut être guérit que par l’affirmation de soi.  J’ai dû revoir régulièrement mon objectif qui n’est pas d’enseigner des connaissances théoriques, mais de témoigner de l’auto-guérison, du pouvoir de l’amour…
Le résultat concret qui me confirme que j’ai fait le bon choix, c’est la diminution du gonflement de mon talon et de la douleur. Il reste encore une fragilité mais plutôt que de me dire, ça ne marche pas complètement, je vois que c’est une occasion d’être plus présente à mon corps physique, plus tendre, plus douce dans les gestes, puisque ça m’oblige à faire attention à la façon dont j’utilise mon pied gauche. Je n’ai pas non plus cherché dans le détail le sens de ce "problème". Certainement que le fait que ce soit le pied gauche qui souffre a aussi une sens. Il ne s’agit pas non plus de tout décortiquer, mon seul but étant l’harmonie et la bonne circulation énergétique, j’ai de quoi m’occuper et savoir comment agir dans l’instant. Si la douleur persiste, je chercherais plus profondément ou simplement me tournerais vers ma présence divine afin qu’elle m’éclaire.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci 

Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi équilibrer le masculin et le féminin intérieur…