Bill Stephen |
A l’approche de mon rendez vous, je me laisse porter par la
vie. Puisque l’issue favorable de toute situation, dépend des énergies que l’on
porte, de la vibration émise, je me contente de faire confiance à mon âme, dans
la réalisation de "son" projet. Je dis que c’est "son" désir parce que ma
personnalité humaine y voit tous les blocages éventuels, les côtés dangereux et
toutes les peurs que ça peut susciter. Dans ces cas là, le lâcher prise reste l’attitude
la plus confortable bien que rien ne puisse être connu à l’avance. D’un autre
côté, non seulement ça m’évite d’être submergée par les peurs mais en plus, ça
me permet de faire de l’expérience, quelque chose qui m’amène de surprise en
surprise. L’ennui n’a pas sa place et ça, c’est déjà un bon point qui équilibre
les énergies. Quand on cesse de résister à ce qui est, la vie devient beaucoup
plus facile car les énergies contraires s’équilibrent d’elles-mêmes. Chacune d’elle
devient utile et me permet de trouver le juste milieu. J’ai associé la peur à
la découverte de l’inconnu, ce qui me permet de ne pas être engloutie par cette
émotion qui libère de la joie dès lors qu’elle est accueillie comme une
messagère. J’ai remplacé le mot "travail", dont l’origine latine signifie quelque chose comme « engin
de torture », par activité rémunérée. C’est peut-être un détail mais l’énergie
sous-tendue n’est pas du tout la même et ça change tout. Les notions de
compétitivité, d’effort, de mérite et de récompense sont replacées par optimisation des talents, fluidité, loi du don
et de la réception, enthousiasme, épanouissement et réalisation. Comme nous
sommes des êtres énergétiques, électriques et magnétiques, c'est-à-dire que
nous sommes de l’énergie en mouvement, commencer par choisir notre fréquence
avant toute action permet de la rendre fluide, facile et légère.
Je peux constater que je suis beaucoup moins stressée par
le fait que mes nuits s’allongent et que je dors comme un gros bébé. Je ne
comte plus le nombre d’heures de sommeil quotidien, je bats des records en ce
moment! Plutôt que de m’accuser de fainéantise, je me félicite d’écouter les besoins de mon
corps physique et ainsi d’amplifier l’amour de soi, par le respect de mon propre rythme d’intégration
des énergies, dont la source père-mère nous bombarde en ce moment.
La tendresse qui en découle vient nourrir la relation d’amour
entre tous mes corps qui s’harmonisent beaucoup plus facilement et la paix
rayonne à l’intérieur. L’alignement des chakras favorise l’équilibre masculin-féminin et les choix, les décisions, sont spontanés et bénéfiques.
Trop
longtemps, on a considéré que la facilité était synonyme de laisser aller mais
à bien y regarder, il s’agit plutôt de la fluidité énergétique qui résulte du
lâcher prise. Là encore, le sens des mots est important par leur vibration.
Réviser ses croyances revient à insérer un nouveau lexique dans son
corps mental et bien que ça puisse sembler laborieux, c’est nécessaire. Tous
nos gestes, nos comportements sont définis par nos pensées et en même temps qu’on
libère les fausses croyances, il nous faut les remplacer par des nouvelles.
Comme c’est le corps mental qui gèrent ce système, redéfinir le sens des mots
permet de réaliser les changements qui se manifesteront ensuite de façon
spontanée dans ma matière.
En observant et en réfléchissant aux bouffées de chaleur,
au niveau énergétique, j’ai bien l’impression que ce sont des "montées"
d’énergie qui sont diffusées dans tous le corps. L’énergie de vie qui allait "nourrir"
l’ovule semble se disperser dans les corps. C’est une supposition
qui demande à être vérifiée mais déjà, ça me semble logique. J’ai essayé de
focaliser mon attention sur les chakras mais comme le ressenti envahit tout le
corps, pour le moment, je ne distingue pas bien les choses. Je me contente d’observer,
de noter et de ne pas coller une étiquette négative sur ce processus naturel
qui doit avoir un sens spirituel et énergétique. Comme je considère que tous
les corps sont sacrés, nécessaires à l’ensemble et conçus pour être en
harmonie, je me dis que chacun d’eux a une fonction particulière ainsi que
toute manifestation intérieure.
J’accorde une attention particulière au corps physique et je commence
toujours la journée par me relier à la conscience de la Terre Mère. C'est l'occasion de remercier mon corps physique, mes organes et mes cellules et de renouveler mon adhésion au choix de l'âme pour cette incarnation et les conditions de vie de celle-ci.
Facebook "Animal Story" |
Puisque la
nuit, nous allons dans l’astral, l’invisible, d’autres dimensions, le fait de
se réveiller et de commencer la journée en confirmant mon désir d’être incarnée ici, maintenant
et en demandant le soutien de la source père-mère, de l’énergie féminine et
masculine, me permet de m’ancrer à la terre et de m’ouvrir au ciel de façon à être
dans l’équilibre, à recevoir à parts égales ces deux énergies complémentaires,
que je m’amuse à visualiser s’embrassant dans chacun des chakras.
C’est un
"exercice" qui me permet de commencer la journée en étant consciente de qui je
suis, d’où je viens et de ma raison d’être ici. Une bonne façon de remettre les
idées en place. Je remercie aussi mes corps de s’entendre de mieux en mieux et leur
demande de s’unir amoureusement afin de capter les énergies de la source pour
le bien-être de tous et de chacun d’eux.
Je m’épate de constate la façon dont je vis mon sevrage. Comme
j’ai une totale confiance en la vie et de plus en plus en moi-même et parce que les
peurs de base sont transmutées, je ne suis plus à surveiller les signes de
manque. Je me contente de prendre les doses que je me suis prescrites pour la
journée et n’associe plus systématiquement une émotion perturbante à cette
libération. Je prends le "mal" à la racine, "travaille"
sur les pensées, les croyances et surtout la confiance au divin intérieur, la capacité
à reconnaitre sa guidance en toute chose.
Finalement, j’ai résolu bons nombre
de questions en adoptant la philosophie suivante : « Tout est bien ».
Quand j’étais membre de l’église et qu’on chantait un cantique dont c’était le
titre, je passais en revue tout ce qui infirmait cette affirmation et en même
temps, une part de moi-même, à l’époque
à peine perceptible, savait que c’était la pure vérité.
Maintenant, j’en fais la base de toute interprétation. Je passe au filtre de cette affirmation tout
événement et je dois bien reconnaitre que très souvent, seule ma foi au divin intérieur me permet de
lâcher prise de toute attente et de cesser les questionnements. L’expérience me
montre toujours, avec un peu de recul, que c’est absolument vrai.
En fait, lâcher prise, c’est s’en remettre au divin, c’est
reconnaitre les limites du mental et accepter de ne rien contrôler, de ne rien
comprendre dans une situation donnée et même en général puisque la vision à
partir du mental est beaucoup trop subjective, aléatoire et limitée pour se
faire une idée juste de la question. Déjà, lorsqu’on se situe au niveau du cœur,
l’interprétation diffère et le point de vue s’élargit. Mais ça ne veut pas forcément
dire qu’on comprend la situation mais plutôt qu’on l’accepte. Une fois cet acte
de reddition réalisé, la vision s’éclaire et le sens réel de ce qui est vécu
peut être perçu. On comprend la raison de l’expérience en surface, on voit ce qui a
été mis en lumière, une peur, une fausse croyance, l’émotion révèle son message
et l’action à mettre en place est très souvent relative à la nécessité de s’aimer
davantage, de s’accepter sans conditions et d’être soi-même.
En revenant au cœur, c'est-à-dire en cessant de s’interroger,
de vouloir comprendre, le divin intérieur
se révèle, prend le relais et gère la situation. Au niveau humain la seule
chose à faire, c’est de trouver la paix, de revenir au calme et d’écouter, de
sentir se qui se vit à l’intérieur. Puisque très souvent, une douleur, un
malaise est dû à un blocage énergétique, un manque d’amour, une rupture dans le
flux de l’énergie de la source, le centrage dans le cœur, la respiration calme, permettent
la décrispation physique et le déblocage énergétique. On peut faciliter ce
retour à l‘harmonie, par des gestes très simples. La chaleur permet la détente
et parfois le seul fait d’entourer la zone douloureuse d’une écharpe, suffit à la
relaxer et à diminuer considérablement la douleur. Le mental intervient
seulement pour appeler certaines énergies de guérison, d’amour, pour les
amplifier mais l’intérêt de ceci, c’est bien plus de le calmer, de diriger la
pensée hors des questions qui nourrissent la peur, le doute et amplifient la
croyance que l’ego a la solution. J’apprécie
de plus en plus de constater qu’il commence à me faire confiance, qu’il est
moins entêté et moins sur la défensive. Hier, je lui ai expliqué comment je le considérais
maintenant et lui ai demandé de continuer de me faire confiance en citant quelques
situations qui avaient été résolues par le lâcher prise, la foi en la
bienveillance et la guidance du divin. Le calme qui a suivi ce contact rempli d’amour,
de gratitude et d’assurance, m’a confirmé son adhésion à mon exposé.
Facebook "Rein que pour le plaisir des yeux" |
Je reviens à la façon d’envisager toute situation selon ma
foi que tout est bien. Maintenant que je ne doute plus du tout d’être un humain
divin aimé de la source, guidée, nourrie, "protégée" par le Christ intérieur, je
raisonne selon ce principe, en toute logique. Même si celle-ci est totalement à
contre-courant de la pensée collective dominante. C’est d’ailleurs ce
positionnement qui amplifie ma foi, puisque la majorité des gens agit toujours selon la
peur et l’état actuel du monde prouve l’inefficacité de cette logique et de ses
stratégies.
Je vais donc, selon ce principe, commencer par lâcher prise
au niveau mental et focaliser mon attention sur ma présence divine, en
ressentant mon corps physique, dans la
détente afin de sentir les mouvements énergétiques, de connaitre ce corps de l’intérieur.
Je n’attends plus de manifestation extraordinaire du divin puisque celui-ci est
très discret et bien qu’il dirige les événements, c’est ma personnalité humaine
qui est amenée à choisir de suivre ou non ses indications, de laisser les
énergies divines s’exprimer en moi et rayonner et à agir directement dans la matière. Les émotions sont suscitées et
ressenties dans mon corps physique et c’est seulement moi qui peut les gérer.
J’ai cessé de croire que la peur pouvait disparaitre
totalement puisque celle-ci est une messagère et qu’en plus, elle porte en elle
des énergies de joie et de paix. Disons plutôt que selon ma façon de l’interpréter,
de la voir, elle bloque ou non l’énergie de la source, me situe dans l’inconscient
et le mental ou me permet d’accéder à la vision de l’esprit, de l’âme. Je n’ai donc plus recours aux "prières", aux
demandes de protection qui ne font que nourrir la croyance en la puissance de
la peur, lui donner corps et l’amplifier.
Là aussi ma nouvelle philosophie est
beaucoup plus efficace. La seule affirmation, « tout est bien »,
porte en elle, au niveau énergétique, la confiance, la foi, la légèreté, l’amour
du divin et de l’humain que je suis. C’est la meilleure des protections que l’on
puisse avoir puisque rien ne s’oppose mais tout se complète par l’acceptation
de ce qui est. Il n’y a donc plus d’ennemi en dehors ou en dedans, plus de
raison de se protéger derrière des masques, d’utiliser des stratégies basées sur la peur, plus de raisons de se
défendre, plus rien qui nourrisse la victime intérieure. C’est de cette façon
que je peux utiliser mon libre arbitre et ainsi constater mon pouvoir de
choisir l’amour sans conditions, l’acceptation. J’y trouve ma souveraineté dans
la paix.
Pour ma douleur au talon, je peux flipper ou l’interpréter
en me disant qu’elle veut me dire quelque chose et réagir en conséquence. Le
sens du message m’amène à voir que j’ai encore besoin d’approbation pour me lancer,
de soutien pour me sentir crédible dans mon projet... Il est vrai que ces derniers
temps, j’ai lu beaucoup de messages spirituels et moins écouté mon propre
ressenti. Quand je vais sur Facebook, comme je suis abonnée à plusieurs pages
qui parlent de spiritualité, j’avais tendance à m’en goinfrer. J’allais sur la
page d’accueil et commentais beaucoup trop. Mais ça, c’est un autre sujet qui m’a
fait réfléchir aux réactions émotionnels, au manque de discernement lorsqu’on
répond aux stimuli…Je lisais en diagonale pour aller plus vite, des messages
qui donnent leur point de vue sur l’humain divin. D’une part je me privais de ma propre
guidance, mais je niais un peu ma capacité à écouter et à suivre l’inspiration, je
délaissais mon âme…Je nourrissais l’impuissance…
source inconnue |
J’ai donc cessé de lire ce qui vient de l’extérieur puisque
je relevais des messages que je classais dans un dossier afin d’argumenter ma
foi. J’en ai conclu qu’il était beaucoup plus judicieux d’affiner la connexion
à l’âme et de rechercher à recevoir uniquement ce qui me permet d’avancer, de
guérir. En l’occurrence, le manque de confiance en soi ne peut être guérit que
par l’affirmation de soi. J’ai dû revoir
régulièrement mon objectif qui n’est pas d’enseigner des connaissances
théoriques, mais de témoigner de l’auto-guérison, du pouvoir de l’amour…
Le résultat concret qui me confirme que j’ai fait le bon
choix, c’est la diminution du gonflement de mon talon et de la douleur. Il
reste encore une fragilité mais plutôt que de me dire, ça ne marche pas
complètement, je vois que c’est une occasion d’être plus présente à mon corps
physique, plus tendre, plus douce dans les gestes, puisque ça m’oblige à faire
attention à la façon dont j’utilise mon pied gauche. Je n’ai pas non plus
cherché dans le détail le sens de ce "problème". Certainement que
le fait que ce soit le pied gauche qui souffre a aussi une sens. Il ne s’agit
pas non plus de tout décortiquer, mon seul but étant l’harmonie et la bonne
circulation énergétique, j’ai de quoi m’occuper et savoir comment agir dans l’instant.
Si la douleur persiste, je chercherais plus profondément ou simplement me tournerais
vers ma présence divine afin qu’elle m’éclaire.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au
processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi
équilibrer le masculin et le féminin intérieur…