Lydia Féliz |
Une
nouvelle nuit d’un bon sommeil réparateur avec un petit passage à "l’école de la nuit", me
montre que la paix qui s’installe quand on choisit de vivre en elle, se répand
dans tous les corps, peu à peu, jusqu’à s’ancrer dans la matière.
Quand on
la choisit au niveau de la pensée, elle créé un état d’esprit qui génère des
gestes spécifiques et les émotions vont alors se caler sur cette fréquence,
elles seront moins violentes, puis moins fréquentes, jusqu’à ne plus réagir aux
stimuli extérieurs. Puis les pensées seront aussi sur une fréquence plus élevée
donc l’intellect sera optimisé, on sera éclairé par l’esprit comme tout le
monde, mais comme la voix de la peur ne viendra plus s’immiscer dans le discours,
on reconnaitra plus facilement l’inspiration, la voix de l’âme. Ce
fonctionnement de pensée épuré, associé à des émotions allégées, les gestes
seront plus calmes, efficaces parce que réfléchis. Petit à petit, on sort du
conditionnement inconscient action/réaction puisque les énergies seront
beaucoup plus légères, ce qui permet de prendre du recul sur ce qui arrive en
soi et autour. Comme la pensée/émotion créé les situations du quotidien, il
reflètera la paix, l’entente, la confiance en soi et en l’autre. Ce cercle
vertueux favorise l’amplification de l’amour de soi, de la confiance en ses
capacités de maitriser sa vie, simplement par le fait d’user de son libre
arbitre, de faire le "bon" choix. Celui qui élève au lieu d’enfoncer dans l’inconscience
et le mal-être.
Ainsi,
on modifie sa vie, son état d’esprit, sans avoir besoin de réaliser d’exploit
extraordinaire, sans avoir à forcer ni à maintenir la vigilance à chaque
instant. Au début, on a besoin d’être attentif à ne pas se laisser envahir par
la peur mais les techniques de respiration, pour peu qu’on pense à les
utiliser, sont d’une très grande utilité puisqu’elles permettent un genre "d’arrêt
sur image" qui facilite la lecture de son état intérieur, psychique et
émotionnel.
Comme nos corps sont intelligents, on peut leur demander de
participer activement à la mise à jour du système de pensée, au processus d’accueil
des émotions et, par l’amour, la reconnaissance de l’importance de chacun d’eux,
amener des énergies de cohérence, d’harmonie en soi. Si en plus on appelle la
joie, le retour à la vie, au bien-être, se fait encore plus facilement.
La
meilleur façon d’inviter la joie en soi, c’est de cesser toute critique envers
soi-même et envers les autres, puisque ça revient au même. Comme ça n’est pas évident,
en commençant par s’occuper uniquement de soi, on se facilite grandement la
vie. On peut laisser en suspens tous commentaires concernant l’extérieur, le
temps d’arriver à s’aimer vraiment. Puis une fois qu'on s'aime véritablement, qu'on accepte tout ce qui est soi on fait naturellement, automatiquement, la même chose avec les autres.
Choisir la paix, c’est décider d’éliminer
de son vocabulaire tout ce qui est agressif, critique, accusateur et même
ironique. On peut pratiquer l’auto-dérision mais là aussi, le risque de
basculer dans le déni ou le rejet de soi n’est pas loin.
Comme les pensées sont
porteuses d’énergies, comme elles créent des réactions chimiques dans le corps
physique, les observer et les choisir, change littéralement l’état d’esprit, la physiologie et donc le physique .
Notre
pouvoir est immense en cela mais ça demande d’accepter l’idée que nous sommes
responsables de ce que nous vivons en dedans et même en dehors. Quand on arrive à accepter cette réalité, le
tri des pensées et les choix, sont beaucoup plus efficaces et on change sa vie à
la racine, évitant ainsi que l’énergie de basses fréquences atteignent les autres
corps. Parce qu’une fois que la pensée, l’énergie qu’elle porte, se répand dans
le corps émotionnel, il est difficile de stopper son élan, sa course.
On peut
pratiquer le silence mais ça n’empêche pas de ressasser au niveau intérieur.
Lydia Féliz |
Hier,
j’ai rigolé parce que j’étais sur la route et comme les voitures devant se
trainaient, j’ai commencé à m’énerver puis, naturellement, à gueuler. J’ai eu
la bonne idée d'hurler « Love », « Light », quand j’ai pu m’isoler
de la circulation et ça m’a fait un bien fou ! Cet agacement a pu être
libéré de façon positive, malgré la violence du cri puisque la vibration de ces
mots est plus élevée que celle de la colère, de la critique. Deux cris ont
suffit à me calmer totalement et à changer mes pensées. La prochaine fois, j’essaierai
le chant d’Opéra ! Comme je ne suis pas outillée pour, ça amènera encore plus vite le rire !
Ainsi, on peut passer de la colère au rire sans se prendre la tête, en quelques
secondes et rétablir en même temps l’harmonie intérieure. Tant qu’on bloque l’énergie
dans l’un des corps soit en refoulant une pensée, en se disant qu’elle ne
devrait pas être, soit une émotion, en l’étouffant, on ne peut pas trouver (reconnaitre) la
paix issue de l’harmonie intérieure.
Mon
rendez-vous s’est très bien passé bien que j’aie dû gérer des pensées et des
émotions pendant la méditation, après le repas de midi. J’ai fait une épuration
mentale et émotionnelle qui m’a bien préparée, centrée. Je peux constater
comment je gère mieux mon état d’esprit général par les techniques d’accueil,
dans chaque situation du quotidien et ça me motive pour continuer en ce sens.
A
chaque convocation de l’assistante sociale, mes réactions changent radicalement
et la peur ne vient plus me perturber autant qu’avant. Puisque je sais qu’elle
est l’expression du sentiment d’illégitimité, d'infériorité, dans cette situation spécifique, c’est maintenant une occasion de
le libérer. Je ne me contente pas d’accueillir les pensées, j’agis en
conséquence.
Hier,
par exemple, j’ai voulu honorer mon enfant intérieur en regardant un dessin
animé ; « Gaya ». C’est le gamin du quartier qui me l’a prêté.
Il est si peu soigneux que je n’ai pas pu le regarder en entier ! Là, je
me suis dit, il y a encore des progrès à faire dans le fait d’accepter d’avoir
des distractions !
Si je
regarde un film tous les trois mois, c’est beaucoup et je ne suis même pas sûr
que ça soit le cas ! J’ai beaucoup de mal à être absorbée par l’écran
pendant plus d’une heure et il faut vraiment que le scénario soit prenant,
construit, pour que je regarde jusqu'au bout sans connaitre par avance comment il se terminera! Comme j’aime l’action, utiliser tous mes corps en harmonie, les
activités manuelles, la musique, le dessin...me correspondent mieux.
Depuis que
je m’intéresse aux énergies, ce que je classais avant, dans les activités pas
très utiles, devient une occasion de grandir, de connaître mes corps, de
ressentir l’énergie, d'en apprendre la maitrise et de vibrer l’unité en étant conscience de ce qui se vit
en dedans.
Je suis
sortie confiante et légère du conseil général et en arrivant, j’avais un
message de la personne qui anime le stage de la chambre des métiers. Elle a
appelé à 16h pile, au moment où j’entrais dans le bureau de l’assistante
sociale ! J’y ai vu un clin d’œil de mon âme qui d’ailleurs m’a épatée
dans la façon de présenter son projet !
Tout
vient au moment prévu, par synchronicité et c’est encore la preuve que le lâcher
prise, la confiance en soi, au divin intérieur, est toujours la meilleure chose à
faire.
Même si
j’ai douté de moi hier, le fait de ne pas m’être tapée dessus pour mes « erreurs »,
a permis aux énergies d’amour de circuler, libérant la culpabilité.
Lydia Féliz |
J’en ai
profité d’ailleurs, pendant ma méditation, pour libérer cette énergie de non
amour qui a rempli des moments difficiles de ma vie. Vu le poids de la
culpabilité portée pendant des années relativement au décès de mon frère, je ne
suis pas certaine d'avoir tout libéré mais j’ai bien senti que quelque chose
se débloquait. Il est clair que dans cette histoire, au niveau conscient, je n’ai
absolument rien à me reprocher mais à l’intérieur, ça n’a pas été vécu de la même
façon. Comme je portais cette énergie en moi, bien avant le drame, celui-ci n’a
fait que réveiller le « monstre » qui se logeait dans l’inconscient. Puis
le seul fait d’avoir revisité le passé avec neutralité et d’avoir accueillies
les émotions qui venaient, a été bénéfique. La prochaine fois que la
culpabilité se manifestera, je suis certaine que ce sera plus facile à gérer.
Depuis
mon rendez vous d’hier, je me sens beaucoup plus légère, libérée d’une forte
pression, du poids que j’ai encore tendance à me coller sur les épaules.
Mais comme
j’avance dans mon projet qui se dessine chaque jour un peu plus nettement, je
me dis que j’avais besoin de cette énergie pour me booster.
Maintenant que je
connais le pouvoir de la pensée et des choix, celui de la légèreté et de la
facilité, pourra libérer la pression ; on avance beaucoup mieux et vite
quand on est porté par des fréquences élevées ! Mais ça, il me fallait l’expérimenter
pour oser y croire. Il n’y a donc aucune raison de regretter le passé, les erreurs,
et je peux voir encore une fois que tout a un sens, une raison d’être !
Je sens
que cette année, je vais reprendre contact avec la vie, par le toucher. C’est
un sens que j’utilisais peu et pourtant, il est une forme d’expression du cœur,
de l’amour. Les mains sont le prolongement du cœur et peuvent transmettre l’énergie d’amour avec
puissance. L’activité manuelle pour laquelle je retrouve un grand intérêt, c’est vraiment
le signe que ce désir de vivre dans l’amour a atteint l’enveloppe physique, la conscience
du corps.
Déjà, mes gestes sont beaucoup plus tendres envers moi-même mais le
fait de vouloir créer à nouveau dans la matière, est le signe évident que l’amour
divin fait son chemin en moi. Depuis les sphères immatérielles jusqu’au cœur de
la matière, la boucle est bouclée ! Rien n’est insignifiant, seule notre
vision limitée nous empêche de voir le caractère sacré, divin, de toute chose.
J’ai
déjà constaté que le fait de se confectionner soi-même ses repas, nourrissait l’esprit
de bonnes énergies, la créativité, -une des énergies préférées de l’enfant intérieur-,
l’amour de soi, puisque c’est par respect pour son corps physique qu’on choisit
de lui donner le meilleur tout autant que pour le plaisir, essentiel aux bonnes
relations mental/émotionnel/physique.
Lydia Féliz |
Se
nourrir de plats préparés pour ne pas rater le film du soir, par exemple, est un
très mauvais calcul ! Si encore c’était pour aller voir des amis, aller
dans la nature...En général, c’est pour « gagner » du temps ! Oui
pour aller plus vite au cimetière, quand on lit la composition des pizzas
congelées, des cassoulets en boîte...il y a de quoi s’effrayer !
Quand on
se demande « c’est quoi s’aimer vraiment ? », c’est en fait
des choix dans la vie quotidienne qui déterminent les énergies qu’on porte,
dont on se nourrit.
En plus,
quand on dispose d’un petit budget, se confectionner des plats soi-même revient
moins cher et on peut alors utiliser des produits de base bio. Oui, c’est un
peu plus cher mais il faut savoir ce que l’on veut. En plus, j’ai toujours rigolé
en voyant des gens qui grattent au centime près. Qu’est-ce qu’ils font de leur
super gain ? Ils s’achètent des gadgets, de la quincaillerie,
des bijoux fantaisie, pour paraitre plus belle, plus beau...
La
beauté ça n’est pas l’image d’un visage, c’est ce qui l’anime, l’énergie qui en
émane. Enfin chacun fait ce qu’il veut mais l’amour de soi, c’est déjà être
conscient de sa façon d’être, de vivre, les choix qu’on fait à chaque instant...
Devenir
conscient, c’est ça, juste se regarder honnêtement, sans se critiquer mais
simplement pour sortir de l’automatisme, des conditionnements inconscients et reprendre ainsi son pouvoir de
création.
La
création commence dans le cœur, le corps mental/émotionnel. Les deux portent le
désir qui se manifeste en concept, au niveau du mental et en énergie qui sera
dirigée dans le geste.
Hier, j’ai
écrit à mon âme, ma présence divine, j’ai "vidé mon sac", comme on dit et ça m’a
permis de faire le tri, d’y voir plus clair, puis des réponses à mes questions sont
venues au fur et à mesure. J’étais frustrée de ne pas recevoir "de
nouvelles infos" concernant l’humain divin et il m’a été répondu que ce que je recevais
était exactement ce qui me permettait d’être sur mon chemin unique. Ni plus, ni
moins puisque plus, comporterait le risque de s’écarter de la voie de l’autonomie,
de la souveraineté et de retomber dans le triangle émotionnel.
Une fois le sentiment « d’injustice » balayé, devant
tous les arguments plus que valables, énoncés par mon âme, et par le fait de
recevoir des réponses, j’ai pu voir combien et comment elle me préservait de dévier de l’amour
de soi, de la responsabilité de soi et me permettait d’être autonome, cocréatrice
de mon chemin vers la souveraineté !
Merci mon
âmie de veiller à ce que je sois toujours sur le chemin que tu as choisi pour
nous, en accord avec la présence divine, et maintenant avec ma personnalité.
Merci à tout ce que je suis, à tous ce que nous sommes.
Je
continue d’être épatée par la façon dont les corps s’harmonisent naturellement
et comment ils tiennent compte de ce que je leur dit, de leur patience face à
mon entêtement parfois. Il y a beaucoup d’amour entre nous, même si je ne sais
pas toujours le reconnaître !
Merci à
la source de m’éclairer, de m’aider à changer ma vision et ainsi à changer mon
quotidien, mon propre monde.