vendredi 13 décembre 2013

Reconnaissance et gratitude...



Facebook TransLight


La petite révision matinale des événements de la veille, dès le réveil, me permet de faire l’état des lieux et de voir où j’en suis dans l’amour, la confiance et le respect de soi. Si je suis cohérente, et maintenant, si je respecte le contrat passé hier, avec les différents aspects qui me constituent. La phrase qui est venu assez rapidement est la suivante ; 
"tu n’aurais pas dû citer des noms hier", puis juste derrière, "on a dit qu’on honorait chacun de nos aspects intérieurs. Puis nous n'avons pas cité les personnes qui nous ont blessées ou qui ont eu un comportement hautain, puisque nous y avons vu l'occasion de nous réunir, de nous "serrer les coudes", en ce sens, nous reconnaissons le divin en elles, la "mission" de leur âme. Honorer tout le monde, inclut la part "immature" qui a besoin de reconnaissance et d’amour. D'autant plus qu'elle nous pousse à nous tourner vers les autres, elle est donc très précieuse. On peut dire que celle-ci, a plutôt été maltraitée dans l’ensemble, au point que le christ intérieur ait dû intervenir avec toute la puissance de son amour, à plusieurs reprises, obligeant les gardiens, ou plutôt stupéfiant les gardiens qui pour le coup ont été littéralement absorbés en cette énergie. Ce "miracle" leur a permis de s’associer au mental dans sa quête de vérité et d’adopter des stratégies de protection beaucoup moins rigides. La possibilité d’une ouverture s’est inscrite en eux permettant ainsi, par la suite, au flux d’amour d’atteindre l’enfant intérieur régulièrement. Ce denier a été rempli de cette énergie bienfaisante, guérissante, consolatrice d’une façon si puissante qu’il a pu guérir une grande part de ses souffrances et ainsi de pouvoir exprimer sa joie naturelle. En même temps se sentant reconnu et honoré dans ses besoins d’aimer et d’être aimé, il a participé à adoucir ma personnalité et mon comportement général.

Sculpture et photo d'Isabelle Jeandot

Il ne restait plus qu’à relier l’ensemble, à décider de faire un tout, pour que la source de vie puisse rétablir l’harmonie intérieure, créant un état de paix croissant et presque permanent.
Comme j’ai chois d’honorer chacune des facettes de ma personnalité humaine tout autant que la vie en moi, le divin, la critique a duré le temps de prononcer la phrase précitée. Et c’est en cela qu’il y a une forme de progression indéniable.

Il m’apparaît important à ce stade de préciser ma vision de la guérison. Je considère que c’est un état harmonieux qui permet d’être unifié et de pouvoir être soi-même, intégralement, sans retenue, sans « tricher », étant sorti des jeux de rôles, des besoins de plaire pour arriver à s’aimer totalement. Ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas d’être approuvé par l’extérieur mais de se reconnaître suffisamment pour ne plus avoir besoin de chercher l’amour en dehors de soi mais de le faire circuler librement en soi afin d’en être nourri en permanence.
Il n’est pas question non plus d’être parfait, selon les critère du monde qui considère la sagesse comme un état qui permet d’être zen, tolérant et de se croire au-dessus de la masse, capable d’enseigner, d’initier les pauvres humains aveuglés par l’ignorance.

Il s’agit plutôt d’être entier et de reconnaître le divin en soi, en tous et en tout.

Je constate que la cohérence intérieure qui nait de l’acceptation, est l’harmonie idéale qui libère de toute souffrance en même temps qu’elle permet une circulation énergétique fluide, sans blocages.
Ensuite, par cet apport régulier, constant, d’énergie de la source, l’amour englobant tout, chaque aspect de la personnalité humaine, se laisse embrasser sans crainte par la source et fusionne en quelque sorte avec les aspects lumineux.
C’est réalisable en choisissant de s’auto-valider, cicatrisant ainsi toutes les blessures nées du rejet. Tous les traumas vécus sont réactualisés par un comportement issu de l’amour, au quotidien, dans l'instant. Une scène vécue par l’enfant intérieur comme un abandon sera restaurée par l’accueil de toutes les parts de soi. L’acte de rejeter n’étant plus présent en soi, le trauma n'aura plus autant d'impact et par la création de nouveaux circuits neuronaux les programmes inscrits dans l’inconscient changeront. L’ombre absorbée dans l’amour par le simple fait de ne plus être rejetée par la personnalité humaine, délivrera sa lumière, son message, permettant à l’ensemble de l’être de grandir. 

 
Nicole_Denise


Je ne comprends peut-être pas exactement comment ce processus se réalise mais je peux en constater l’efficacité et c’est suffisant pour que je valide l’expérience. Pour que je continue de choisir l’amour, la paix, la liberté, la joie, la capacité d’être, d’avoir et de faire sans complexes, sans restrictions, à partir du cœur, associé à la conscience, à la personnalité et ses multiples aspects.  
Oui, je répète encore la même chose mais non seulement c’est volontaire, puisque c’est par cet acte justement, que les nouveaux circuits s’inscrivent en profondeur, peut-être même jusque dans l’ADN et c’est maintenant une occasion d’embrasser la part qui critique cet état de fait. Et aussi celle qui critique ma façon d’écrire trop simple, imprécise, manquant de poésie, de délicatesse...
Une contraction au niveau du plexus m’amène à parler à nouveau aux multiples personnages qui peuplent la demeure, mon corps physique et tous mes autres corps subtils.
"Bonjour mes amis, rassurez vous, je n’ai pas changé d’avis, mon désir de vous vivre unifié est toujours présent et bien réel. Celui d’honorer chacun de vous également".
J’accueille l’émotion qui bloque la libre circulation de la source en effectuant quelques respirations profondes et calmes.

Bon, mon mental est déjà au boulot ! Pendant que je respirais, il établissait un plan, une méthode de guérison, des outils, la présentation du nouveau blog...Le coup de téléphone avec la personne de la chambre des métiers pour savoir quand démarre la prochaine session...Je me sens enfin prête à partager cette expérience et à proposer mes conseils, des entretiens...
J’ai quand même dit à mon mental de se calmer et de se contenter pour le moment, de s’associer à mon exercice de respiration, en détectant les points de crispation. Il a toujours un temps d’avance sur mes autres aspects ce qui en soi est tout à fait logique et j’y vois autant ce qui annonce, précède l’action, que les résistances qui seront révélées. Mais comme j’ai choisi l’amour et que celui-ci implique la confiance, je le laisse s’éclater à imaginer, élaborer...Alors garde ça bien au chaud, cher ami, imprime en ta mémoire toutes ces idées « lumineuses » afin de les en déloger le moment venu.
Je note tout de même qu’avant, c’était les résistances qui se manifestaient en premier, les peurs, les doutes. D’ailleurs à ce propos j’ai pu noter encore la réalité de l’union intérieure en écoutant un petit dialogue interne, hier soir, près du feu:
"On dirait que les tuyaux vont brûler tant les flammes sont grandes!"
"Pourquoi veux-tu que ça arrive, ils sont conçus pour ça."
Habituellement, c’est la première phrase qui tournait en boucle et très souvent, une autre s’y ajoutait amplifiant la peur mais hier, la réponse a été immédiate ! Du coup, l’équilibre qui s’est créé m’a fait sourire en même temps qu’il a détendu tout mon corps. 

 
Lydia Féliz


Notre état d’être naissant de toutes les petites phrases prononcées mentalement, si on les écoute attentivement, on peut alors entrer dans la conversation et en modifier le sens. Non en forçant ou en voulant contrôler mais en suggérant d’autres possibilités.
Ces voix intérieures peuvent devenir amicales si on les considère comme telles. Tant qu’on va vouloir les chasser ou pire les diaboliser, elles se défendront naturellement, puisqu’elles sont tout autant légitimes que nos aspirations les plus nobles. Ainsi la voix de la peur, une fois délestée de sa charge énergétique et ainsi ramenée à une simple mise en garde, devient alors une forme de lucidité. La méfiance vis à vis de l'extérieur, révèle ses qualités une fois qu'elle est reconnue, acceptée. Cet posture m'a permis de développer l'attention, la capacité d'être à l'écoute du moindre bruit et de l'identifier. En étant dans la peur, c'est clair que ça l'amplifie mais à partir du cœur ça devient une qualité permettant de goûter l'instant présent.
Nous interprétons notre monde selon notre façon de nous voir et si on considère que nous sommes tout amour et lumière, ce qui avant paraissait sombre s’avère très utile.  

Bon, cher mental, il est temps de mettre tes talents au service des besoins du corps physique, la journée va demander de l’organisation et surtout de déterminer ce qui est prioritaire. J’ai prévu d’aller en courses et de faire une liste qui prenne en compte mon désir d’améliorer mon alimentation, d’y ajouter plus de vert, et moins de produits laitiers. Je ne vais rien forcer mais simplement réfléchir un peu plus à ce que j’offre à mon corps quotidiennement. J’ai encore grand besoin de prendre du plaisir à me nourrir et il va falloir trouver l’équilibre. Satisfaire toutes les voix en même temps que les papilles. Une petite table ronde sera la bienvenue ! Puis ce sera une nouvelle occasion de s’harmoniser.

A la voix qui a exprimé son désaccord concernant les noms que j’ai cités hier, j’ai répondu que le besoin de reconnaissance de l’enfant intérieur, son besoin d’amour était toujours présent et que le juger pour ça ne comblerait pas ses attentes. Sans pour autant la critiquer mais en lui faisant la remarque, dans l’idée de lui rappeler notre accord et notre but commun.
Toutes ces voix ne font que remplir leur mission, celle de protéger les parts plus fragiles et quand elles comprennent qu’elles peuvent agir autrement, utiliser leur force d’une autre manière, elles ne tardent pas à trouver des nouvelles idées.
Le plus délicat étant de les convaincre de ma bonne intention et de ma détermination. Quand on décide de devenir responsable de ce qui se vit en soi, il faut agir en conséquence. Tout comme avec un enfant, il ne suffit pas de lui faire de belles promesses pour qu’il nous croie sur parole, d’autant plus si nous l’avons trahi auparavant, par inconscience ou volontairement. 
Le fait d’être honnête avec soi, avec ses voix, tant dans notre bonne volonté que dans notre capacité à reconnaître notre instabilité, nos failles ou nos faiblesses participe aussi à ce qu’elles soient en confiance. 
Exactement comme dans les relations humaines. Quand on explique à quelqu’un notre désir de paix tout en reconnaissant que nous portons aussi des colères, notre envie d’aimer et les peurs qu’elles soulèvent, il se créé une intimité qui permet un dialogue ouvert. La sincérité installe la confiance et permet de s’entendre et de se comprendre. Personne sur cette terre n’est totalement lumière et en étant capable de le reconnaître, ça détend l’atmosphère ! Le fait de pouvoir dialoguer est un cadeau, un moyen qui permet de vivre dans la paix et l'entente. 


Facebook "Amazing world on Line"

Bien que ça semble évident, ça n’est pas si facile de pouvoir dire franchement ce que nous ressentons dans le moment présent, sans craindre le rejet ou l’incompréhension. Mais si nous sommes disposés à vivre dans le respect de soi et de l’autre, nous pourrons alors laisser notre orgueil au vestiaire et tomber les masques.
C’est ce que j’ai constaté hier en parlant avec mon ami de trente ans, comme disait je ne sais plus qui. Bien que nous ayons une certaine proximité, elle est surtout le fait que nous nous « connaissons » depuis longtemps et que nos âmes se sont reconnues. 
Je me suis rendu compte que finalement nous n’avions pas vraiment pour habitude de nous dire les choses, au fur et à mesure. De dialoguer vraiment, de chercher à s’entendre, à se comprendre. Il m’ parlé d’une histoire qui remonte à plus de vingt ans et qui l’a vexé, traumatisé. En l’écoutant me raconter son point de vue, ses sentiments d’alors, je me suis aperçu que ma vision de l’événement n’était pas du tout la même et qu'en plus je n’avais presque aucun souvenir de cette scène. Au moment où nous l’avons vécu, je consommais un maximum de codéine et de hashish et j’imprimais très peu ce que je vivais. Par contre de son côté, la chose a laissé des traces ! En revenant sur cet épisode, en donnant chacun son point de vue et son ressenti, nous avons réactualisé la situation et la confiance réciproque a été renforcée. 
La capacité à dire, à exprimer ce que l’on pense tout comme ce que l’on ressent, évite bien des drames dus aux malentendus!
Mais d’un autre côté, comme tout le monde porte des masques, ça n’est pas si facile de les laisser tomber et en commençant par reconnaître ce fait, on peut alors construire une relation basée sur la confiance et le respect mutuel. 
L'amitié, selon ce que je pense, est un espace dédié à la sincérité, avec le sentiment d'être égaux en droit et la reconnaissance mutuelle de ses talents spécifiques. Un lien de cœur qui permet d'accepter l'autre tel qu'il est, sans chercher à le changer.

Je remercie la vie, mon âme, d’avoir mis sur ma route des personnes bienveillantes et j’y reconnais la présence et le soutien du divin intérieur, de la source, des anges et des guides. Toute cette équipe dans l’invisible toujours prête à servir.
Je remercie la source père mère, même si cette appellation est anthropomorphique, d’être toujours présente et bienveillante. Le soutien indéniable de l’amour et de la lumière lorsqu’il est reconnu, est alors amplifié. Le fait de faire confiance à la vie créé une détente intérieure qui permet la libre circulation de l’énergie divine qui vient fusionner, transmuter, restaurer, éclairer...
En ce moment, on peut dire que nous sommes « servis » !
L’année a été plus qu’intense et l’intégration énergétique a été facilitée par le lâcher prise. Nous recevons toujours ce que nous accueillons, ce que nous acceptons de laisser pénétrer. La puissance de la source n’est pas envahissante, notre libre arbitre est toujours respecté même si son intensité nous oblige parfois à nous abandonner. Plus nous opposons de résistance et plus nous souffrons. La peur de l’inconnu, du vide et de la mort peuvent être absorbés dans l’amour de soi, l’acceptation totale de tout ce que nous sommes et de tout ce qui est.    
En repensant à ce que j'ai écrit hier à propos de la conversation téléphonique avec le propriétaire de l'appart, je fais le parallèle entre le canal qui approvisionne en eau et ma relation à la source et comme tout se résout facilement, j'y vois encore la réalité suivante; "La vie enseigne, le quotidien nous renseigne sur notre façon de voir le monde et de créer en conséquence". 
C'est encore une "preuve" de la loi d'attraction...