mercredi 18 décembre 2013

"Gagner la confiance des gardiens de l'enfant intérieur"...exercice de libération de la colère d'Inelia Benz



Lydia Féliz


Je ressens beaucoup d’opposition depuis hier après midi. Rien de spécial n’est arrivé, rien qui aurait pu déclencher une perte d’énergie, une descente vibratoire. A moins que ce ne soit un processus inconscient stimulé par la lecture du livre de Véronique Baudoux; "Divine sexualité ". Je perds l’appétit, ressens le besoin de jeûner, de plus en  plus souvent. J’ai comme un poids sur l’estomac, comme un blocage énergétique qui persiste. J'ai la chance de savoir plus ou moins bien lâcher prise et d’y penser au moment opportun mais il semble que ça ne soit pas suffisant pour retrouver le sourire. Est-ce la réponse à toute cette débauche de produits plus sucrés et emballés dans des matières plus flashantes les unes que les autres, qui sont exposés bien en vue, dans le supermarché ? Ou bien les images de la barbarie des humains envers les animaux sur lesquelles je tombe en allant sur Facebook ? J’ai d’ailleurs arrêté de suivre la page de Michèle Végé, son nom résume la cause qu’elle défend, ça me plombait le moral ! Oui, il faut alerter les gens sur ce qu’ils mangent, la façon dont ils se nourrissent de violence, de peur, de mort, de toutes les perversions humaines, mais rester scotché dessus, rien de tel pour se laisser envahir par tout cet égrégore primitif et morbide. Je ne risque pas de remanger de la viande ! Les images ont toujours eu un fort impact sur moi. Je n’ai jamais pu voir un film d’horreur ou de crimes ou tout autre scénario qui reproduit les schémas les plus sordides de l’humain ; j’ai eu ma dose et sait parfaitement de quoi est capable quelqu’un qui souffre, au point de penser qu’il soulagera sa douleur en faisant souffrir autrui. Certainement pour me guérir de toute cette pollution, j’ai passé deux heures à trier des photos de fleurs que je n’arrive toujours pas à "vendre". Le manque de confiance en soi et le sentiment de faire quelque chose de banal persiste. 
Je ne lis plus les messages qui annoncent la venue imminente, enfin depuis près de 20 ans, de flottes extra-terrestres qui vont venir secourir l’humanité. Non pas que je n’y crois pas, il est évident que nous ne sommes pas seuls dans l’univers mais j’ai remarqué que très souvent, ils se multipliaient quand nous recevions des vagues de lumière intenses qui amènent chacun à contempler ses ombres, ses peurs, son insécurité face à l’avenir...



Je me rend compte depuis un certain temps déjà, que la solution est en soi et qu’il est beaucoup plus adéquate de se tourner vers son propre monde afin de libérer ce qui n’est pas de l’amour plutôt que d’attendre que le monde change et ces annonces me font toujours le même effet. Partagée entre la certitude que le travail est à faire en soi et le désir que cesse la barbarie, l’inconscience de l’humanité.  
L’idée d’un sauveur est toujours attrayante mais elle déresponsabilise, maintient dans l’impuissance, l’ignorance de son propre pouvoir. Comme celui-ci ne peut s’exercer sur l’extérieur, les frustrations sont grandes et amènent à nier son potentiel créateur.

S’imaginer qu’on peut changer le monde sans passer par une épuration de son monde intérieur, c’est encore penser en "mode 3D" où la loi du plus fort a toujours prévalu. Il est clair que c’est encore la règle mais ça n’est certainement pas en étant dans l’attente d’un sauveur, de voir la justice rétablie, les « méchants » punis, que les choses peuvent changer. On reste dans les mêmes schémas, basés sur le modèle patriarcale qui veut que l’ignorance des uns soit gérer par la supériorité intellectuelle, mentale d’une élite paternaliste aux cheveux blancs.
La paix sur terre ne peut venir par la contrainte, la soumission des uns sur les autres. Ce modèle engendre toujours des injustices, des frustrations, des révoltes. A moins que chaque individu prenne conscience de sa vraie nature de son potentiel et ne retrouve sa souveraineté en usant tout autant de sa conscience éclairée que de l’intelligence du cœur, le monde continuera de subir la violence qui nait du rejet des différences, de la peur et de l’insécurité.
Le jugement qui découle le la vision bien/mal, de la croyance en la séparation a toujours été à l’origine des conflits intérieurs et des guerres dans le monde. Il n’est pas nécessaire d’être diplômé en histoire des civilisations ou encore psychologue pour s’en rendre compte !
Tant qu’on juge, tant qu’on accuse, on maintient la violence, l’injustice, l’illusion de la séparation, pourtant l’humanité est Une, ne serait-ce que dans ses aspirations les plus profondes. Chacun veut le bonheur, chacun recherche l’amour mais ce qui fait le malheur de l’humain c’est de se tourner vers l’extérieur pour assouvir ses besoins vitaux. Je m’inclus dans le lot même si en prenant conscience de mon pouvoir, petit à petit, je vais vers plus d’autonomie.
Selon mon expérience, ce n’est qu’en accueillant dans l’amour total, tous les aspects « dérangeants » de ma personnalité, que ma vie s’améliore. Tout ce qui est aimé se révèle sous un nouveau jour et c’est uniquement de cette façon qu’on devient conscient de sa nature véritable, de ses origines et qu’on retrouve sa souveraineté.
Accepter d’être puissant tout autant que fragile, lumineux tout autant que sombre, immense et infini tout autant que contraint par les limites du mental, du corps et de l’inconscient, de porter autant l’amour que la peur...permet de s’éveiller, de devenir conscient et de retrouver sa souveraineté.
Tant qu’on agit à partir de son mental, qu’on se limite à sa vision, on reste coincé dans le cadre de références qui lui permet de survivre. On reste soumis à la peur, répétant les schémas du passé et craignant l’avenir.
J’ai un peu la flemme d’écrire ce matin et je m’en vais accueillir des émotions. Je partage avec vous cet exercice de libération de la colère d’Inelia Benz :




« Plusieurs d’entre nous sommes réticents à traiter ou à libérer la colère. C’est parce qu’elle est d’une telle puissance que nous pensons que, si nous la perdons, nous ne serons plus en mesure de nous défendre ou de défendre les autres. Bien qu’elle ait pu aider des gens à se sortir de la dépression ou de relations abusives, la colère n’est pas la seule alternative.
En réalité, la colère est un degré au-dessus de la peur. Elle a la couleur de l’énergie de la peur, mais d’un ton plus prononcé et c’est de là que l’ombre prend naissance. Elle est en fait, très destructive, tant pour nous que pour les autres autour de nous.
Donc, il y a deux croyances dont il faut se libérer. La première est de croire que si nous libérons la colère, nous deviendrons plus vulnérables; et la seconde est que la colère est nécessaire pour appuyer nos convictions.
Maintes fois, c’est notre colère qui nous propulse à faire quelque chose, pour cesser une guerre, par exemple. Et souvent, il n’y a que la colère pour nous faire entendre et nous faire comprendre par ceux qui nous mènent par le bout du nez ou qui nous marchent sur les pieds;  ils cessent alors d’agir ainsi. Et c’est une bonne chose. Mais une fois que nous aurons contacté notre pouvoir, nous n’aurons plus besoin de la colère pour nous exprimer, puisque nous aurons alors de meilleurs outils pour le faire.
La colère peut nous amener à perdre notre sang froid. Quand nous perdons notre calme, nous pouvons blesser d’autres personnes émotionnellement, psychologiquement ou physiquement. Nous perdons notre contenance, notre équilibre.
Dès notre jeune âge, on nous apprend à contrôler notre tempérament, à dompter et à réprimer notre colère. Cela est aussi négatif. Devenir libre implique de reconnaître et de libérer notre colère envers notre vie, notre sort, notre situation et envers les gens qui nous ont blessés ou rejetés.
La colère comme la peur est une émotion destructive. Lorsqu’elle est réprimée, elle a une emprise sur nous et peut éclater à tout moment.
Au cours du processus ascensionnel, la colère nous maintient à un niveau vibratoire inférieur.
Et voilà un point très intéressant. Plusieurs personnes m’ont demandé comment augmenter leur capacité à percevoir leurs guides, leur Soi supérieur, leurs anges; ou encore comment communiquer avec des êtres de lumière d’autres dimensions, ou avec des extraterrestres par exemple. Il y a deux blocages fondamentaux qui nous empêchent de communiquer avec eux: le premier est la PEUR, le second est la COLÈRE.
Et oui ! Ça prend plus que des capacités psychiques pour contacter ces êtres, bien qu’ils puissent toujours nous rejoindre par les rêves, les synchronicités ou autres moyens. Mais cela est difficile autant pour eux que pour nous. Une personne bien branchée peut facilement contacter ces êtres. Mais imaginez ce que l’on pourrait accomplir sans nos blocages. On ne se laisserait pas tromper ni affecter par la négativité de certains êtres.

Bien qu’une première étape soit de libérer les peurs, la seconde en importance est de libérer la colère.
Donc, si vous le voulez bien, passons à l’exercice de libération de la colère. Celui-ci est très simple et similaire à celui de la libération de la peur.

Vous pouvez effectuer cet exercice à n’importe quel moment ou lorsque vous ressentez de la colère.
Pour de meilleurs résultats, il est suggéré de faire cet exercice dans un endroit calme et privé.

Asseyez-vous ou étendez-vous confortablement en tenant votre dos droit, puis fermez les yeux. Prenez une grande inspiration abdominale, tranquillement, puis expirez le plus rapidement possible. Répétez : inspirez lentement, expirez rapidement. En tout, 3 fois. Vous pouvez maintenant recommencer à respirer à un rythme régulier.

Scannez votre corps, de la tête aux pieds, pour trouver l’énergie de la colère.
Cherchez où est logée votre colère. Si vous ne la trouvez pas, scannez votre corps à nouveau, de la tête aux pieds.

Une fois que vous avez repéré la colère dans votre corps, il faut tout simplement l’observer. Ne l’analysez pas, observez-la. Permettez-lui d’être présente et d’exister. Permettez-lui d’être et de grandir.

La colère peut se manifester par de l’inconfort, comme un nœud, un malaise ou une douleur à un endroit précis, ou encore par une pensée ou un souvenir. Il se peut que ce soit seulement le sentiment de colère.

Observez-la.
Ressentez-la. Autorisez-lui d’être là.
Dites-lui : «Colère, tu es la bienvenue. »
Accueillez-la et laissez-la grandir.
Grandir de plus en plus.
Sentez-la. Permettez-lui d’être présente.
Laissez-la grandir et grandir le plus possible.
Autorisez-la à devenir aussi grande que possible.
Autorisez-la à s’exprimer à l’intérieur de vous.
Mais ne l’analysez pas.

Il suffit de permettre, à tout ce qui vient, de se manifester.
Tout simplement, permettez, à ce qui peut survenir.
Que ce soit des mots, des pensées, des souvenirs.
Suivez l’évolution, même si ça change d’émotion ou d’endroit dans votre corps.

Peu importe ce qui arrive, dites : « Tu es la bienvenue, je permets aux émotions de se manifester, aux mots de monter, aux souvenirs de refaire surface. Colère, tu es la bienvenue. »
Regardez-la. Observez-la.

Maintenant, autorisez-vous à vous en approcher et à l’accueillir à bras ouverts, peu importe la forme par laquelle elle a choisi de s’exprimer.

Donnez-lui de la lumière et de l’amour, et permettez-lui d’exister.
Remerciez-la pour ce qu’elle vous a permis d’apprendre. Remerciez-la d’avoir été avec vous depuis si longtemps.

Maintenant, libérez-la dans l’Unité, dans l’Infini. Permettez-lui de retourner librement à la Source.
Inspirez, expirez, profondément. Pendant que vous inspirez, faites-le dans la Lumière et l’Amour. Lorsque vous expirez, laissez cette Lumière et cet Amour remplir les espaces où il y avait de la colère dans votre corps. Répétez jusqu’à ce que tous les espaces soient remplis d’Amour et de Lumière. À la fin, laissez cette Lumière et cet Amour se répandre autour de vous, dans votre environnement immédiat et élargi.

Maintenant, scannez votre corps de vos pieds jusqu’à votre tête, et vérifiez s’il reste de la colère en vous. Si oui, répétez l’exercice. Si non, vous pouvez refaire l’exercice plus tard. Terminez maintenant en ouvrant vos yeux et en vous étirant tranquillement dans tout votre corps.

Répétez cet exercice tous les jours jusqu’à ce que vous ne ressentiez plus de colère dans votre vie. Chaque session est valable non seulement pour vous, mais également pour le collectif humain tout entier ».




J’ai fait un mélange, une synthèse des exercices proposés par Darpan, Inelia Benz, Isabelle Padovani et Yann Thibaud, en dialoguant autant avec le divin intérieur qu’avec l’enfant et ses gardiens que je viens de remercier sincèrement d’avoir protégé loyalement ce petit être fragile, quand ma personnalité humaine n’avait pas les moyens de le faire, préférant s’évader du corps physique. 
Je n’ai pas insisté pour qu’ils s’en aillent, j’ai pris conscience qu’il était tout à fait juste qu’ils maintiennent une certaine vigilance et j’ai senti une décrispation au niveau du plexus et du chakra de la gorge. 
C’est là que la colère de l’enfant intérieur s’est logée tout naturellement, puisque le silence et la soumission lui étaient imposés par l’extérieur.
En comprenant les mécanismes de défense que les gardiens ont mis en place, j’y vois beaucoup d’amour, de loyauté, de fidélité, qui me remplissent de gratitude et en les voyants comme des amis et plus comme des ennemis, empêcheurs d’accéder au bonheur, la sérénité intérieure et le sentiment d’unité, diminuent considérablement les douleurs physiques. Il me faut maintenant gagner la confiance de ces protecteurs et c’est par la patience, en associant leur résistance au fait qu’ils prennent leur rôle très à cœur, que celle-ci sera acquise.
Les douleurs et crispations ressenties, lorsqu'on comprend que c'est l'énergie de vie qui cherche à pénétrer les chakras et qu'il n'y a donc derrière ça, aucune manipulation intérieure, due à des mauvaises entités ou même extérieure, on peut alors les considérer comme des appels aimant de la source, des invitations à guérir, en ouvrant les portes des centre énergétiques, par l'accueil, on ne peut que s'ouvrir à l'amour et l'amplifier en soi. 
4h30, je vais aller me recoucher afin que tout ce petit monde puisse se reposer! 

Photos de fleurs du jardin, de ma confection que vous pouvez utiliser en citant la source: "Journal de bord d'un Humain Divin comme Tout le monde"