Ce
matin, une chanson de Lou Reed* qui est retourné à lui-même, cette année, tourne en boucle et surtout cette phrase : « oh
Père céleste, je sais que j’ai pêché »...Bonjour l’ambiance! J’écoute d’une
oreille un peu amusée cette voix qui se dit qu’elle a pêché. Une autre voix s’exclame
avec impatience ; "tu en es encore là" ! Puis une autre encore qui se
demande si le fait de ne plus avoir envie d’écrire, d’écouter les voix de
diverses sources, est légitime ou non. Bref, c’est un peu l’embrouille. Rien d’alarmant
puisque je me contente d’observer, d’écouter, mais un sentiment de bloquer
toujours au même endroit, est très présent. D’un côté, je me dis que tout ce
que je vis est légitime et de l’autre, je retombe dans la culpabilité et l’agacement
de constater que je fonctionne encore à partir de la peur. Les réponses à mes
questions adressées à la Terre et le dialogue avec Maya (mon chat décédé cet
été) ont causé pas mal de trouble. L’ego paniqué à l’idée de perdre le contrôle,
une part de moi qui ne veut pas croire ses voix et une autre qui trouve ça tout
à fait logique, s’expriment sans arriver à vraiment s’entendre. Quelques phrases nées du
concept bien/mal font aussi leur apparition mais je n’en tiens pas trop compte,
du moins je ne les croie pas. Ce qui aurait pu m’apparaître comme un conflit
interne est perçu de loin, sans prendre parti, sans qu’il y ait une
identification à une de ces voix. Je ne nourris pas de conflit en me disant que
de toute façon, la meilleure attitude, pour le moment, c’est l’acceptation. Tout
est légitime, tout à sa raison d’être, même si je n’en comprends pas le sens
dans l’immédiat. J’observe ce qui se dit et tente d’accueillir les émotions en me
contentant de répéter régulièrement mes choix d’incarner l’amour, la paix, la
joie, la fluidité énergétique...
Chris Goldberg |
Il s’est passé pas mal de choses ces derniers
jours et l’idée de vivre en contact directe avec le monde invisible, cause pas
mal de trouble et de questionnement. Notamment la question de savoir si mon
mental se fait passer pour des voix du monde astral. Comment être sûre de l’origine
de ces paroles ? Il y a bien quelques indices qui peuvent m’aider à le
savoir mais ça me semble si fragile. Déjà, ces mots sont prononcés sans que ça
suscite d’émotion de peur. Mais ça, c’est peut-être le fait que je m’habitue
progressivement, mentalement, à réfléchir dans une perspective humain divin.
Peut-on parler de médiumnité? Déjà, qu’est-ce qu’on entend par médium ? Il y a tant
d’idées préconçues à ce sujet qu’il est bien difficile de faire la part des
choses. Les médiums de l’ancien monde ont une vision des autres plutôt
particulière et se situent généralement au-dessus de la masse, se considérant
comme des êtres exceptionnels qui assoient leur notoriété, leur crédibilité,
sur la peur et l’impuissance de ceux qui viennent les voir. Je parle de ceux qui font du matraquage publicitaire pour la divination qui apparait sur tous les sites, jusque dans les boîtes mails!
L’idée que quelqu’un
d’autre sache mieux que soi-même ce qu’il faudrait faire ou comment "être", me semble fausse. Je
n’aborde pas la question afin de déterminer s’ils sont « honnêtes »
ou non, mais juste le principe que je trouve dangereux de croire qu’il faille être
dirigé de l'extérieur. Pour celui qui perçoit les mondes invisibles, je peux comprendre que ça
"isole" mais de là à se croire supérieur, c’est un peu exagéré. D’autant plus que
le monde astral est peuplé de toutes sortes d’entités. Il me semble que d’apprendre
à capter son âme est beaucoup plus légitime et bénéfique. Quitte à se planter, à prendre la
voix de son ego pour celle de l’âme, « c’est en forgeant qu’on devient
forgeron » et la peur de l’échec et du ridicule, une fois libérées, on peut
se poser en spectateur, en observateur. Même s’il semble logique que des
entités du bas astral puissent nous coller, leur donner trop de crédit et en
avoir peur n’est pas ce qui en délivre, bien au contraire. C’est pour cette
raison que j’ai déjà parlé de ma façon de leur parler, de leur suggérer d’aller
vers la lumière plutôt que de vouloir les chasser, les ignorer ou les craindre.
Même s’il peut y avoir un doute, ça ne coûte rien de témoigner de la puissance de l’amour et de la lumière en tout être qui veut le reconnaître
et l’accepter.
Image trouvée sur Facebook, photographe non cité |
En tous
cas, je note qu’à chaque fois que je demande à être assurée de ma foi, je
reçois des réponses que je remets systématiquement en question. Remarque, c’est
une bonne chose que de s’interroger, d’user de discernement plutôt que de tout
croire aveuglément. La meilleure façon de démêler le vrai du faux, c’est encore
de maintenir ses vibrations dans les fréquences de l’amour et de la joie, de
choisir l’amour plutôt que la peur, ainsi, on
ne tombe pas dans la culpabilité et on peut prendre les choses de façon
légère.
J’utilise les mêmes critères
que ceux qui me permettent de déterminer si un message reçu par channeling m’est adressé ou non. Je
précise bien que je ne dis pas vrai ou faux. Ce qui est vrai pour moi ne le
sera pas pour un autre, même si nous agissons tous selon des principes et des lois universels.
Il s’agit plutôt de ressentir s’il y a résonance et si ça m’est utile.
Les
notions de bien et de mal divisent intérieurement et extérieurement et même si
ce concept continue de filtrer mes pensées, je me dis que c’est normal qu’il
reste ce genre de croyance en moi. Là encore, la réaffirmation de mon choix de
vivre dans l’amour, me resitue au centre et me permet d’agir à partir de l’intelligence
du cœur.
A ce
propos, une vidéo extraite d’un reportage, transmise par le site Epanews, explique
ce qu’est le cœur, d’un point de vue scientifique élargit. Ses pouvoirs,
capacités et surtout sa prédominance sur le reste du corps, attestés par la communauté
scientifique, crée un pont formidable entre l’aspect physique de l’humain et
son aspect énergétique; les enseignements Christiques sont maintenant « prouvés ».
La prière l’est aussi par la même occasion tout comme le fait de choisir de
vivre à partir du cœur qui permet une grande ouverture de conscience. Ces études s'ajoutent parfaitement à celle d'Emoto à propos de la réaction des cristaux de l'eau, à l'évocation de l'amour. Là, ils démontrent la réalité du corps énergétique, la puissance du cœur , la réalité de l’intuition, le fait que le cœur capte les infos avant le cerveau, avant même que nos sens voient, entendent ou sentent quoi que ce soit...
« L’intelligence
du cœur »
Bon, j’arrête
de cogiter là-dessus et honore cette envie de ne pas écrire aujourd’hui, de laisser Internet un peu de côté. Je constate que c'est plus fort que moi, j'ai encore rempli les 4 pages quotidiennes! Je vais
tout de même partager quelques messages lus ces derniers jours. Là aussi, le
fait de lire des textes qui parlent de l’ascension, provoque souvent le
trouble. En effet, ce que je perçois ensuite peut très bien être une synthèse
de ce que j’ai lu. Pour cette raison, je vais m’accorder un week-end de repos
au niveau mental afin de me fier uniquement au ressenti. Ce qui est rassurant,
c’est d’avoir senti le contact avec la terre mère tout à l’heure. Ce contact
par les frissons, un sentiment d’une présence bienveillante, douce, tendre, me
laisse plus d’assurance qu’une phrase entendue et c’est tout à fait logique
puisque le mental peut exprimer différentes voix. Le corps physique, le
ressenti ne mentent pas, ne peuvent pas tricher. Que ce soit l’expression d’une
émotion ou d’un sentiment profond, c’est toujours « vrai ».
Ce n’est
pas aujourd’hui que je saurais si j’ai des hallucinations ou si ce que j’entends
et bien réel. D’un autre côté, la réalité, ce que nous percevons par les sens,
ne restitue pas la totalité de ce que nous sommes.
Bon, « mission
silence », repos du mental. Les situations, le vécu, seront les interprètes
de ce qui se vit en dedans et la patience, la confiance en soi, amèneront des
réponses.
Finalement,
j’ai choisi de suivre le conseil que j’ai reçu de savoir garder des « secrets ».
Peu importe de qui ça me vient, il y a de la sagesse là-dedans. D’autant plus
qu’ayant souffert du secret imposé dans la situation d’inceste, j’en avais une
vision totalement faussée qui me poussait à considérer le fait de taire
certaines choses comme une « tricherie », un manque d’honnêteté. J’ai
eu l’occasion d’en parler avec un ami qui m’a pas mal éclairée sur ce sujet. Mais
ça reste encore inscrit en moi et cette croyance issue de la peur s’effacera à
mesure que ma relation à l’autre se fondera sur la confiance réciproque.
Déjà, se
faire confiance et s’aimer véritablement, écouter et nourrir ses besoins, sans complexe,
ni culpabilité constitue un premier pas de géant !
Ma foi
en l’amour qui guérit Tout, est de plus en plus validée par mon vécu et c’est
jouissif de ne plus avoir à lutter pour avancer ! De ne plus se coller de
pression inutile même si au départ les voix intérieures balançaient des phrases
assassines telles que : « tu es bien laxiste, fainéante, tu n’avanceras
pas sans effort »...
En fait,
quand on lâche prise sur les attentes et qu’on libère les peurs, tout se fait
naturellement et bien plus facilement.
L’effort
consiste à maintenir ses choix et donc sa fréquence vibratoire. A ce propos, il
faudrait tout de même que je me colle à la conception des cartes mémoires !
J’ai de quoi m’occuper !
Allez
une dernière affirmation histoire de me situer dans ma vérité et de ne pas se laisser impressionner par la violence du vent :
Je choisis la paix, je choisis l’amour, la joie, la liberté d’être et d’avoir, dans la facilité, la fluidité énergétique, l’abondance et l’assurance que Tout est Parfait !
*Lou Reed
« Perfect day »