Après
trois jours d’errance, de lassitude, de sensation de vide, je retrouve enfin la
passion d’exprimer ce qui donne un sens à ma vie, la foi en l’humain divin.
Mais celle-ci se vit de l’intérieur et mon « erreur » c’est d’avoir
lu trop de messages spirituels qui m’ont éloignée de ma vérité, celle que je
ressens, celle qui fait vibrer mon cœur. Se nourrir de lecture est utile quand
on n’a pas encore trouvé la connexion à son âme, au divin intérieur mais
lorsque c’est réalisé, il est nécessaire d’entretenir la flamme du feu
intérieur. Certainement que le fait de réviser ma conception du couple a dû
participer à ce flottement. J’ai tant de fausses croyances à ce sujet qui en
plus correspondent à la réalité, du moins celle que la plupart des hommes et
des femmes vivent présentement, qu'un "nettoyage" s'impose.
Le truc, c’est d’innover totalement, de lâcher
toute illusion de prince charmant très ancrée dans l’inconscient collectif et
nourrie par le monde. L’autre ne comblera pas le sentiment de vide intérieur,
le manque quel qu’il soit, affectif, financier...
Cette complétude se trouve
en unifiant les polarités intérieures et à moins de la réaliser, on sera
toujours une "moitié" de soi. La connexion au divin, à l’âme, permet de se
libérer des attentes extérieures. Tant qu’on n’en fait pas une occasion de se
fermer parce que là aussi, la peur peut être le moteur.
Quand on se connaît de
l’intérieur et qu’on trouve la profondeur de ce que nous sommes en vérité, la
recherche au trésor amène à découvrir des aspects lumineux tout comme des
ombres qu’il faut alors apprendre à « marier ». En accueillant les
pensées, émotions, issues de la peur, celles-ci révèlent la force de l’essence
divine, libèrent l'énergie de création et l’amour de soi, pallie les carences. Je
devrais dire l’amour du Soi, de cette part éternelle qui vit en chacun et par
ce fait nous place tous à égalité les uns envers les autres mais aussi dans le
cœur de la source. Nos origines communes, notre unité se révèlent à mesure que
l’exploration intérieure s’effectue. On comprend alors que pour devenir UN, il
nous faut aimer tout ce que nous sommes. Chaque trait de personnalité, chaque
« défaut » deviennent des marques de notre singularité lorsqu’ils
sont accueillis dans l’amour sans conditions. Le mental a du mal à y croire
mais le cœur n’en doute pas une seconde et c’est lui que je veux suivre même
s’il m’amène parfois dans des lieux très obscures ou encore dans un espace infini où la perte de repère peut déstabiliser.
JotVelZet |
L’intuition, le ressenti,
sont à prendre au sérieux.
La notion de bien et de mal très persistante peut
néanmoins être libérée avec foi et patience. Ce n’est qu’en sortant de la dualité
qu’on s’ouvre à la vision entière et réelle de tout ce qui est.
Tant
qu’on reste convaincu du bien fondé de la séparation, on est coincé dans le
mental, on se prive de l’ouverture du cœur qui permet d’établir la paix en soi
et avec l’extérieur. Si j’insiste sur ce point c’est qu’il est essentiel de
changer sa vision, son mode de pensée. Le mental agit, réagit à partir de la peur et l’inconscient
s’associe à cet élan motivé par l’instinct de survie dans ce qu’il a de plus
destructeur. Nous pouvons désormais agir à partir du cœur, de l’amour, nous
sommes soutenus par l’invisible, le subtil, en nos corps et à l’extérieur.
Il
n’y a jamais eu d’ennemi.
Chaque
fois que j’accuse l’autre, l’extérieur, les entités « mauvaises », je
sors de mon centre, je perds ma souveraineté, mon pouvoir de choisir l’amour.
Cette énergie est la seule qui soit réelle. La seule qui nourrisse la vie. Je
ne parle pas de l’amour romantique qui n’est qu’une moindre expression de la
source de tout ce qui est. Ni même de l’amour philos, Éros, agape...ce sont des
échantillons, des fréquences de différentes vibrations, des parcelles d’amour.
Celui qui me semble se rapprocher le plus de la source, c’est l’amour
inconditionnel, l’acceptation. Ceci ne veut pas dire qu’il faille se résigner, subir.
Il est plus question de prendre conscience que nous sommes créateurs de tout ce
qui est en nous, de notre vie, de nos pensées, de nos émotions. Accepter de ne
pas tout comprendre et s’en remettre à l’intelligence du cœur demande beaucoup
de courage, celui d’aller à contre courant.
Maintenant
que j’en suis là, je peux considérer tout mon vécu, mon parcours comme un
chemin initiatique dont chaque scène a été formatrice, m’a amenée sur la voie
du cœur. Mon côté rebelle, marginale est une force qui aujourd’hui me permet
d’avoir les c... de choisir l’amour en toutes circonstances. Ce qui implique
d’accepter d’avoir des peurs, des doutes et des limites. Tout ce qui en soi est
rejeté s’exprimera avec force tant qu’il n’y aura pas d’acceptation. Accepter
c’est reconnaître que ce qui est en soi, est tout à fait légitime selon notre
histoire, nos vies passées, nos croyances, notre pouvoir créateur. Quand on
accompli cet acte d’humilité, la faiblesse devient force. Je ne parle pas de
culpabilité mais bien plus qu’ayant le libre arbitre, nous avançons dans la
compréhension de qui nous sommes en vérité et surtout de ce qu’est l’amour qui
est la structure même de tout ce qui est, tels des enfants, des explorateurs,
des découvreurs. L’erreur est humaine, elle enseigne, permet de se diriger, de
s’orienter, d’affirmer ses choix. Le tâtonnement est le signe de notre liberté
d’être, d’expérimenter. Apprendre à faire danser les énergies complémentaires
en soi, est un jeu merveilleusement épanouissant pour peu qu’on s’autorise à
être des apprentis. Une part de nous possède cette maitrise et elle enseigne
notre personnalité humaine à travers notre état d’être. Lorsque je sens la
passion, l’élan, l’enthousiasme, je sais que je suis sur ma voie, celle qui me
fera grandir en amour et en sagesse. Mais ça ne veut absolument pas dire que
j’aurais raison par rapport aux autres. Ce chemin est intérieur et l’extérieur
me le reflétant n’a pas à déterminer mon pas. Il me montre ce qui est à réviser
en moi, ce qui a besoin de lumière et d’amour. M’invite à regarder en dedans ce
qui est déséquilibré afin de retrouver l’harmonie intérieure.
Mikhail Evtafiev, Sarajevo, Bosnie 1992 |
Si je
veux voir un monde aimant, je dois apprendre à aimer mon propre monde. Celui de
mes corps reliés aux chakras du bas, mes pensées, mes émotions, ma vie, mon
passé, ma chair et tous ses attributs. Tant que je diabolise, que je rejette
une part de ce qui fait qui je suis, je me prive de complétude, de cohérence et
surtout d’amour.
Dès que
je juge ou que j’accuse, je suis dans le rejet d’une part de moi-même et
lorsque je m’indigne des injustices dans le monde, ce qui est légitime humainement,
j’apprends à regarder en dedans ce qui est traité injustement. Ce n’est pas mon
attitude intérieure à elle seule qui crée le monde tel qu’il est mais
l’addition de tous les humains qui ont un regard négatif sur eux-mêmes.
L’histoire
nous démontre qu’aucune révolution n’a résolu les problèmes d’inégalité. Les
progrès concernant le respect de tous et de chacun sont nés de manifestes, de
textes qui ont proclamé les droits de l’homme, de la femme et de l'enfant. Les
poètes, les écrivains, les cinéastes, les chanteurs, tous ceux qui ont rêvé d'un autre monde,
ont permis de changer les mentalités. Aucune manifestation ne résout les
problèmes elle ne fait que creuser l’écart entre les opposants. La seule qui
puisse être efficace c’est celle qui consiste à devenir responsable de soi, de
ses pensées, de ses émotions et de ses actes, ses propres manifestations. L’amour de soi, l’acceptation de
ses ombres, ou de ce que nous jugeons comme tel, permet de voir l’autre dans sa
lumière, dans ce qu’il est véritablement et ainsi de lui donner l’occasion de
se révéler à lui-même.
Le plus
beau cadeau qu’on puisse faire à quelqu’un c’est de l’accepter tel qu’il est,
de ne pas chercher à le changer. Et c’est tout à fait possible quand on a cette
même attitude vis-à-vis de soi-même. Permettre à ce qui est de s’exprimer, sans
juger, en se contentant d’accueillir, d’observer, libère de toute attente et
donc de la déception. Ce qui nous fait souffrir, c’est de vouloir que les choses
ou les autres soient selon notre désir. C’est en plus complètement arbitraire
et irréalisable.
Je sais
que nous sommes UN au niveau du cœur, de la source et que lorsque je me situe
dans mon cœur, non seulement je m’autorise à être qui je suis mais l’autre ne
me dérange plus. Son comportement lui appartient et vouloir le changer n’est
pas mon rôle. Ma seule mission, c’est d’aimer tout ce que je suis afin de créer
l’harmonie intérieure de sorte que mon monde soit bâti sur des fondations
solides et que celui-ci soit le reflet de tout l’amour que je m’autorise à
laisser circuler en dedans.
Pour
rafraichir ma conception du couple, je continue de regarder comment je réagis à
certaines lectures, points de vue et en étant ouverte, dans un mode réceptif
tout en accueillant les énergies, émotions et pensées qui sont révélées,
j’avance dans ma compréhension. Mon cœur sait parfaitement ce qu’est une
relation homme femme riche, épanouissante, élévatrice qui permette de
communier, de fusionner à tous les niveaux mais mon mental est encore bien chargé
d’idées préconçues, de peurs et il n’est pas question de le forcer à adopter la
vision du cœur. Pour le moment,
j’accueille les émotions liées aux pensées de peur à ce sujet afin d’y voir
plus clair. Puis peu à peu, je libère les fausses croyances, ce qui n’est pas
conforme à l’amour. Puisque deux voies s’offrent à nous, celle de l’amour ou
celle de la peur et que l’une épanouit, nourrit la vie alors que l’autre
détruit, mon choix est fait.
"Sève" Isabelle Jeandot |
Je
partage un texte et une vidéo qui ont amené un peu d’eau à mon moulin. Pour le
texte, j’avoue que j’ai quelques réticences. Une part de moi trouve résonance
et l’autre bloque sur plusieurs phrases. Bien que je ressente que mon cœur
adhère, tant que mon mental ne comprends pas le sens de ces
« concepts », je ne cherche pas à le persuader de suivre le cœur. Je
laisse remonter en surface tout ce qui fait barrage, tout ce qui m’empêche
d’envisager une relation qui soit fondée sur le respect mutuelle, la
considération réciproque, l’acceptation des différences de l’autre, la
compréhension de son mode de fonctionnement...Les peurs de s’engager, de perdre
sa liberté, de perdre son êtreté, de devoir suivre, s’obliger...ont besoin
d’être équilibrées. Puisqu’elles sont légitimes et permettent de se situer, en
les libérant de leur charge émotionnelle, elles seront utiles et même
bienfaitrices. Elles peuvent devenir les gardiennes de mon intégrité plutôt que
d’être des freins.
Même si
je suis convaincue de l’importance d’écouter et de suivre son cœur, je ne suis
pas capable de le faire aveuglément et la compréhension mentale doit être
associée à l’élan du cœur. Je me connais trop bien et un moment viendra où la
rébellion sabotera toute tentative d’aller vers l’autre. Là encore la recherche
d’harmonisation de tout ce qui me constitue me préserve de tomber dans les
extrêmes. J’ai renouvelé ma foi et mon désir de suivre le cœur en ces
termes :
Je me connecte à la Terre Mère afin de sentir ce lien d’amour et d’appartenance, signe d’acceptation de cette incarnation, de ma bonne volonté à nourrir et à répondre aux besoins de ma personnalité humaine, trop négligés jusqu’alors et par la bienveillance de mon âme, de la Source, je renouvelle mon désir de vivre dans la paix, l’amour, la joie, l’équilibre, l’harmonie, la liberté d’être, de faire et d’avoir en abondance. Je suis reconnaissante de savoir qui je suis en vérité et pour tout le confort, mental, physique et émotionnel que l’amour vrai de soi me permet de vivre. Merci mon âme d’être là, de répondre à mes appels et de t’associer à la présence divine afin de guérir et grandir ensembles.
Voici
donc un texte écrit par Amagyemang,
trouvé sur le site « femmes ». J’y suis arrivée via Facebook où
Catherine Dame de cœur l’a partagé avec Isabelle Jeandot, entre autres. La
sculpture qui illustre cet article est l’œuvre d’Isabelle Jeandot. Je suis
plutôt inculte niveau art mais c’est volontaire, je peux ainsi être en mode
réceptif et laisser mon cœur me dire ce qui le touche, sans me préoccuper des
appréciations extérieures, sans suivre les modes.
Illustration associée au texte sur le site "Femmes" |
"Si tu
veux changer le monde aime un homme… aime le vraiment. Choisi celui dont l’âme
appelle véritablement la tienne, celui qui te voit, et qui est suffisamment
courageux pour avoir peur. Accepte sa main et guide-le doucement vers le sang
de ton cœur, où il peut sentir ta chaleur autour de lui et s’y reposer, et
brûler toutes ses lourdes charges dans tes flammes. Regarde le dans les yeux,
regarde au plus profond de lui, et vois ce qui s’y trouve, endormi ou éveillé,
timide ou impatient. Regarde le dans les yeux et vois ses pères et grands-pères
et toutes les guerres et autres folies que leurs esprits ont combattues dans
des contrées lointaines il y a longtemps. Regarde leurs souffrances et leurs
luttes, leurs tourments et leur culpabilité; sans jugement. Et laisse cela
partir. Ressens son fardeau ancestral, et comprends que ce qu’il recherche en
toi c’est un refuge sûr. Laisse le se fondre dans ton regard stable, et sache
que tu n’as pas besoin d’être le miroir de cette rage, parce que tu as un utérus,
une porte douce et profonde qui soigne et purifie les vieilles blessures.
Si tu veux changer le monde, aime un homme… aime le vraiment. Assieds toi devant lui dans toute ta majesté de femme, dans le souffle de ta vulnérabilité, en jouant l’innocence enfantine, dans les profondeurs de ton invitation à une mort florissante, te soumettant avec tendresse pour permettre à sa puissance d’homme de faire un pas vers toi… et nagez ensemble dans l’utérus de la Terre, dans un silence entendu. Et quand il se retire… car il se retirera… fuyant par peur dans sa caverne… rassemble les Grands-mères autour de toi, enveloppe toi de leur sagesse, entends leurs doux murmures, apaise ton cœur de petite fille apeurée qui t’immobilise… et attends patiemment son retour. Assieds toi et chante près de sa porte le chant du souvenir, pour qu’il soit encore une fois rassuré.
Si tu veux changer le monde, aime un homme… aime le vraiment. N’amadoue pas le petit garçon avec des ruses et des tours, de la séduction et des pièges pour le leurrer vers une toile destructrice, vers un lieu de chaos et de haine plus terrible encore que toutes les guerres combattues par ses frères. Ce ne serait pas Féminin, ce serait une revanche, ce serait le poison de l’abus des époques, le viol de notre monde. Et cela ne donne aucun pouvoir à la femme, elle se diminue en le castrant. Et elle nous tue tous. Et que sa mère l’ait soutenu ou pas, montre-lui la vraie Mère, tiens-le maintenant et guide-le dans ta grâce et tes profondeurs brumeuses jusqu’au centre de la Terre. Ne le punis pas parce que ses blessures ne correspondent pas à tes besoins ou à tes critères. Pleure pour lui de douces rivières, et ramène tout à la maison avec ton sang.
Si tu veux changer le monde, aime un homme… aime le vraiment. Aime-le suffisamment pour être nue et libre, aime-le suffisamment pour ouvrir ton corps et ton esprit au cycle de naissance et de mort. Et remercie-le pour l’opportunité de danser ensemble dans les tempêtes qui font rage et les bois silencieux. Sois assez courageuse pour être fragile, et laisse-le s’abreuver aux pétales doux et capiteux de ton être. Fais-lui savoir qu’il peut te tenir, et se lever pour te protéger. Tombe en arrière dans ses bras et fais-lui confiance pour te rattraper, même si on t’a déjà laissée tomber des milliers de fois avant. Apprends-lui à se rendre en te rendant toi-même, et fusionnez dans le doux néant du cœur de ce monde.
Si tu veux changer le monde, aime un homme… aime le vraiment. Encourage-le, nourris-le, autorise-le, entends-le, tiens-le, guéris-le. Et à ton tour tu seras nourrie, soutenue et protégée par ses bras forts, ses pensées limpides et ses flèches affûtées. Car il peut, si tu le lui permets, être tout ce dont tu rêves. Si tu veux aimer un homme, aime toi, aime ton père, aime ton frère, aime ton fils, aime ton ancien partenaire; du premier garçon que tu as embrassé au dernier pour lequel tu as pleuré, remercie pour les dons, des débris dans lesquels tu te trouvais jusqu’à la rencontre avec celui qui se tient devant toi maintenant. Et trouve en lui la graine du renouveau et du solaire, une graine que vous pouvez nourrir pour aider l’émergence d’un nouveau monde, ensemble".
Si tu veux changer le monde, aime un homme… aime le vraiment. Assieds toi devant lui dans toute ta majesté de femme, dans le souffle de ta vulnérabilité, en jouant l’innocence enfantine, dans les profondeurs de ton invitation à une mort florissante, te soumettant avec tendresse pour permettre à sa puissance d’homme de faire un pas vers toi… et nagez ensemble dans l’utérus de la Terre, dans un silence entendu. Et quand il se retire… car il se retirera… fuyant par peur dans sa caverne… rassemble les Grands-mères autour de toi, enveloppe toi de leur sagesse, entends leurs doux murmures, apaise ton cœur de petite fille apeurée qui t’immobilise… et attends patiemment son retour. Assieds toi et chante près de sa porte le chant du souvenir, pour qu’il soit encore une fois rassuré.
Si tu veux changer le monde, aime un homme… aime le vraiment. N’amadoue pas le petit garçon avec des ruses et des tours, de la séduction et des pièges pour le leurrer vers une toile destructrice, vers un lieu de chaos et de haine plus terrible encore que toutes les guerres combattues par ses frères. Ce ne serait pas Féminin, ce serait une revanche, ce serait le poison de l’abus des époques, le viol de notre monde. Et cela ne donne aucun pouvoir à la femme, elle se diminue en le castrant. Et elle nous tue tous. Et que sa mère l’ait soutenu ou pas, montre-lui la vraie Mère, tiens-le maintenant et guide-le dans ta grâce et tes profondeurs brumeuses jusqu’au centre de la Terre. Ne le punis pas parce que ses blessures ne correspondent pas à tes besoins ou à tes critères. Pleure pour lui de douces rivières, et ramène tout à la maison avec ton sang.
Si tu veux changer le monde, aime un homme… aime le vraiment. Aime-le suffisamment pour être nue et libre, aime-le suffisamment pour ouvrir ton corps et ton esprit au cycle de naissance et de mort. Et remercie-le pour l’opportunité de danser ensemble dans les tempêtes qui font rage et les bois silencieux. Sois assez courageuse pour être fragile, et laisse-le s’abreuver aux pétales doux et capiteux de ton être. Fais-lui savoir qu’il peut te tenir, et se lever pour te protéger. Tombe en arrière dans ses bras et fais-lui confiance pour te rattraper, même si on t’a déjà laissée tomber des milliers de fois avant. Apprends-lui à se rendre en te rendant toi-même, et fusionnez dans le doux néant du cœur de ce monde.
Si tu veux changer le monde, aime un homme… aime le vraiment. Encourage-le, nourris-le, autorise-le, entends-le, tiens-le, guéris-le. Et à ton tour tu seras nourrie, soutenue et protégée par ses bras forts, ses pensées limpides et ses flèches affûtées. Car il peut, si tu le lui permets, être tout ce dont tu rêves. Si tu veux aimer un homme, aime toi, aime ton père, aime ton frère, aime ton fils, aime ton ancien partenaire; du premier garçon que tu as embrassé au dernier pour lequel tu as pleuré, remercie pour les dons, des débris dans lesquels tu te trouvais jusqu’à la rencontre avec celui qui se tient devant toi maintenant. Et trouve en lui la graine du renouveau et du solaire, une graine que vous pouvez nourrir pour aider l’émergence d’un nouveau monde, ensemble".
Amagyemang (texte original en Anglais dont l'auteur n'est pas précisé)
Puis au
fil de ma promenade sur Facebook, je suis « tombée » sur cette vidéo
de Darpan que j’apprécie particulièrement. Sa façon d’envisager l’humain, le
divin, le cœur et l’amour résonne parfaitement. Une part de moi sait que ce qu’il
dit est tout à fait vrai une autre un peu hésitante a besoin de le vivre, de le
sentir, pour le valider...Tout l’art d’être humain divin...
Darpan
« L’art
de faire l’amour avec amour »