Levée
une fois de plus à 3h du mat’, je me suis levée avec une sensation d’avoir
guerroyé pendant la nuit. Je me souviens d'avoir littéralement jeté Féliz venu
"pédaler" sur moi pour me réveiller ! Il a dû être surpris parce qu’il est
assez distant maintenant. Ce n’est pas du tout mon style d’avoir ce genre de
réaction et je m’étonne encore de ce geste. Habituellement, quand j’ai, des
souvenirs de mes rêves, j’y suis enseignée ou encore je revis des scènes
familiale, des scènes du présent avec des personnages du passé mais là, j’ai
plutôt la sensation d’avoir voyagé dans un lieu qui demandait une ferme
détermination. Quand je dis guerroyé, j’entends par là un genre d’affrontement
dans l’espace. Mais bon, peu importe, il s’agit de vivre sur terre, dans
l’amour de soi et l’affirmation de son individualité afin de former l’union de
toutes les âmes prêtes à passer à un nouveau stade d’évolution. Il n’est pas
question de se regrouper en communauté, dans la réalité, quoique, ça sera aussi
une étape, mais qui ne ressemblera en rien aux communautés religieuses
instaurées par le passé. Ce sera plutôt des villages régis par les habitants,
connectés à leur âme et parfaitement souverains. J’ai cette
« vision » depuis que j’ai trimballé ce que considérais alors comme
ma carcasse, dans l’arrière pays niçois où des villages entiers étaient laissés
à l’abandon.
Depuis
ce temps là, par moments, il m’arrive de repenser à ce rêve éveillé, qui peut désormais
devenir réalité. Bien que je ne maitrise pas très bien, pour l’instant, la loi
de manifestation, j’ai cependant fait de grands progrès dans ce sens. Je ne
m’exerce évidement pas à manipuler mais à vivre à partir du cœur afin de créer
un présent en accord avec mes choix d’amour, de paix, de joie, de liberté,
d’harmonie et d’abondance. Il a fallu que je me remplisse suffisamment d’amour
pour guérir les blessures du passé puis ensuite « travailler » à
vivre la paix au quotidien en étant dans l’acceptation de ce que je suis et de
ce qui est.
Cette étape nécessite d’être centré, ancré, de trouver
l’équilibre masculin/féminin intérieur et de libérer l’illusion de la
séparation, du bien et du mal. Ensuite en ajoutant la joie aux ingrédients de
ma recette amoureuse, j’ai invité la légèreté dans ma vie, ce qui implique de
libérer toute notion de devoir, d’obligation, tout comme l’illusion d'avoir
à souffrir pour avancer, afin de vivre dans l’instant présent, la spontanéité, la
transparence et l’authenticité. Ces « vertus » amènent directement à
amplifier la connexion à l’âme, à la rendre évidente et intime. Ainsi,
l’ouverture du cœur et de la conscience se réalisent au fur et à mesure.
Il est
clair que tout ne se fait pas de façon linéaire et dans la mesure où nous sommes
infinis, éternels et illimités, on n’a jamais fini de développer ces qualités
mais, petit à petit, leur intégration crée une transformation qui se manifeste
jusque dans la chair. Le processus peut être grandement facilité par le lâcher
prise mais en même temps, comme l’équilibre doit se trouver, des situations
amèneront à devoir choisir, à se situer et à faire preuve de détermination
autant que de discernement.
Comme
rien n’est à jeter en soi, c’est en englobant toutes les parts de qui nous
sommes, que nous réalisons cette révélation à nous-même, à notre véritable
nature d’humain divin apte à s’auto-guérir et à manifester sa vie selon ses
rêves, ses aspirations et par inspiration. C’est une évolution en spirale qui peut
comporter des moments de « chute » qui avec du recul apparaissent plutôt
comme des tremplins qui nous ont propulsés deux tours de spirales plus haut.
Il est
important d’apprendre à s’affirmer et à vivre non seulement à partir du cœur mais en ayant associé celui-ci
à l’esprit. J’utilise ce terme en faisant référence à notre aspect pensant
lorsque celui-ci est éclairé par le divin intérieur. C’est assez difficile de
définir les parts de soi surtout quand on évoque les aspects divins, invisibles
puisqu’en fait plus on trouve l’unité intérieure et plus on a du mal à vouloir
distinguer les aspects qui nous composent.
Nous sommes un Tout qui fonctionne
en symbiose, dès lors qu’une harmonie s’installe. Celle-ci a toujours existé
mais cet équilibre était perçu comme un genre de lutte intérieure tant qu’on
nourrissait l’idée de division. Mais lorsqu’on comprend qu’il n’y a rien de
séparé, que tout en soi est utile et légitime, que ça n’est que notre vision
duelle qui nous pousse à qualifier des parts de soi comme
« inférieures » ou « mauvaises » on peut enfin trouver la
paix dans l’embrassement, l’unification consciente de tous nos corps, de touts
nos aspects.
C’est notre mental qui croit que ceux-ci s’opposent mais en
vérité, s’il était réellement « ennemis », nous serions dans un
hôpital psychiatrique, enfermés, afin de nous protéger de notre conflit
intérieur qui finirait par s’exprimer à l’extérieur. Nous serions capable
d’auto mutilation tant notre vision serait faussée.
En
réalité puisque nous sommes des êtres composés d’amour et de lumière au niveau
structurel, spirituel et au-delà, que nous vivons grâce à l’énergie de vie, de
la source, lorsque nous réalisons notre véritable nature, tout en nous se
perçoit comme un ensemble harmonieux.
Nous existons dans plusieurs dimensions à
la fois et le jeu, c’est de les ramener toutes ensembles, dans l’ici et
maintenant. Là, je parle déjà de réaliser l’unification au niveau de nos corps
physique, mental, émotionnel, astral, éthérique, céleste et causal. J’avoue que
je n’ai pas encore cherché m’adresser à ceux du haut en particulier puisque je
considère que là encore, diviser, ne peux qu’éloigner de la réalité et de la
« mission » de réunifier tout ce qui me constitue. L’heure est au
rassemblement tant entre tous nos corps qu’avec les autres âmes. Je pense que
nous avons passé suffisamment de vies à étudier et à expérimenter la vie à
partir de ces corps plus éthérés, en tant que sorciers, chamans, prêtres,
initiés....
Ce temps
de transition appelle à faire la paix en soi et à l’extérieur et non à jouer
les apprentis sorciers comme dans l’ancien monde, pour dominer, contrôler sa vie et éventuellement les autres, par peur d'être soi-même manipulé.
Nous pouvons connecter notre
âme, notre présence divine, les connaître intimement et ainsi purifier nos
corps du bas afin de les élever dans des dimensions d’amour, de paix, de
félicité, en vivant dans ce corps physique actuellement.
Facebook "Wild Woman Sisterhood" |
Ceci se réalise en libérant
les peurs, en choisissant de vivre à partir du cœur, soit de l’âme, selon son
choix d’incarnation. En vivant de façon inspirée, en suivant nos envies du
moment dans la confiance que tout ce qui
arrive est là pour notre progression, notre libération. Ainsi quand des
pensées de peurs se manifestent on peut soit croire qu’elles vont nous
engloutir, soit se dire qu’elles se montrent afin d’être libérées ou même
qu’elles se libèrent. On les libère en acceptant qu’elles existent en nous,
qu’elles soient légitimes pour une part de notre être.
Que ce soit l’enfant intérieur
qui porte des blessures d’enfance, de l’âme ou encore des peurs émanant de
l’extérieur, tant que nous les rejetons, nous leur donnons corps mais, si nous
les accueillons, si nous demandons à notre présence divine de les entourer
d’amour, l’alchimie se réalise.
Le seul effort que nous ayons à faire, au
niveau de la personnalité, du mental, c’est d’y croire.
C’est
aussi simple que ça.
D’ailleurs
ce fut enseigné par jésus Christ, il y a deux mille ans. Et par des prophètes
bien avant lui. Mais, en général, on retient de la bible tout ce qui divise,
tout se qui choque au lieu de lire les évangiles avec le cœur, comme le ferait
un enfant. Bref, nous avons interprété les écritures à travers les filtres de
la peur, des limites de l’ego mais tout ça, c’est du passé.
Aujourd’hui,
nous pouvons renaitre, devenir des humains divins conscients, vivants, nourris par la source divine
intérieure.
J’avais
du mal à concevoir qu’étant « adulte », je pouvais appeler la source
à me remplir d’amour, que ce besoin était tout à fait légitime. Je m’imaginais
qu’ayant conscience de la réalité de l’humain divin, je devais trouver
l’autonomie à tous niveaux, à partir de mon cœur seulement mais depuis que je
m’autorise à être remplie de l’amour de mes parents divins, cette énergie est amplifiée en moi.
Puisque
l’amour est une énergie en mouvement, elle s’amplifie au contact et par
l’échange entre deux cœurs. Ce n’est par parce que je suis adulte, complète,
que je doive priver une part de moi de la reconnaissance de mes parents
divins !
J’ai
réalisé cela hier soir. J’appelais régulièrement l’amour à me remplir mais je
n’arrivais pas à figurer la source comme un « père ». De toute façon,
ce n’est pas non plus ce quelle est ou du moins elle est tout. Et comme elle est
tout, elle peut aussi bien combler les carences affectives paternelles de
l’enfant que j’ai été.
je ne sais plus où j'ai trouvé cette photo |
Oui, en
ayant de l’amour pour moi-même, de la tendresse je favorise la circulation
énergétique de l’amour qui guérit tout sur son passage mais en accueillant
l’amour d’une figure paternelle divine, je guéris encore plus en profondeur,
jusque mon âme, mon cœur et beaucoup plus puissamment, efficacement. Puisque
l’amour s’amplifie dans l’échange, envoyer de l’amour à la source et appeler à
en recevoir est très puissant. Là encore, je devais guérir ma perception du
père pour accepter de croire que c’était possible, que je suis aimée de parents
divins, de façon parfaite, immense, infinie !
Puisque tout est perçu selon
nos croyances conscientes et inconscientes, il me faut restaurer les figures
parentales afin de trouver l’autonomie affective tant recherchée. Tout en
traitant mes corps physique, mental et émotionnel en parent aimant, en prenant
soin d’eux comme le ferait un père, une mère, pour construire mon individualité par
l’auto-guérison de ceux-ci. Puis reconnaître mon appartenance à la source et ma
reliance suppose que celle-ci soit vivante, effective. Mon âme a besoin de
guérir des blessures de la naissance cosmique et ce sont mes parents divins qui
peuvent le réaliser.
E tous
cas, l’expérience de connexion vécue hier, m’a fait monter une marche
supplémentaire, dans l’amour de soi, la connaissance du divin en soi et la
sensation de l’amour infini de la source!
J’ai
vraiment eu la sensation de m’élever dans une autre dimension, un autre état de
conscience. Je ne saurais dire lequel précisément si ce n’est que l’amour et la
paix en étaient les énergies principales. Comme chaque fois que je baigne dans
cet amour infini, j’ai eu quelques moments où la peur d’être absorbée m’a
contractée et fait un peu redescendre. Mais je ne désespère pas d’être capable
un jour ou l’autre, de m’abandonner totalement à cet état, ce plan de
conscience.
Jonas Jödicke |
Pareil pour les questions du style pourquoi j’ai vécu ça, est-ce
que ça me prépare à vivre un drame ? Qu’est-ce qui va me tomber
dessus ? Il faut dire que j’ai déjà vécu un sentiment d’amour, de chaleur
au niveau du ventre, juste avant d’apprendre la mort de mon grand père, qui
représentait beaucoup pour moi.
C’est là
où il me faut être vigilante afin de ne pas nourrir à nouveau ces pensées
issues de la peur. Je les ai donc « accueillies » en respirant
profondément, sans les juger, les critiquer, les rejeter.
C’est finalement très
simple à réaliser, la technique n’est pas compliquée, ce qui est difficile,
c’est de penser à le faire et de ne pas se laisser engloutir par la peur. Le
mental a vite fait de regrouper tout ce qui ressemble à ces pensées, toute
expérience passée qui peut la justifier. C’est là où il faut être
attentif ! C’est d’ailleurs comme ça que je sais que je sors de mon
centre, de mon cœur.
Dès que deux pensées de peurs se suivent, je sais que je
redescends, que mon taux vibratoire est en train de chuter. Je les arrête donc
avant qu’elles en attirent d’autres du même genre et tout redevient serein.
Puis si je n’arrive pas à les arrêter, je fini par prendre du recul et en rire
tant le scénario est connu, vu et revu !
5h30, le
feu dans le poêle est magnifique ! J’ai toujours été fascinée par les
flammes. J’ai même passé une nuit entière à contempler un feu que j’avais fait
au cœur d’une forêt avec pour seule compagnie, mon rat dans le pull, sur mon ventre, bien au chaud. J’avais gobé des
champignons en ce spectacle me ravissait. Chaque fois que je prenais ce genre
de produits, je ne supportais pas la présence des gens. Je suis tellement
sensibles aux énergies qu’ils émanent que je me choppais leurs peurs en pleine
poire ! J’allais instinctivement en pleine nature où je me fondais avec
elle. Je comprends ce que vivent les shamans depuis ces expériences. De toute
façon ils utilisent du payote*, ou d’autres plantes hallucinogènes. C’est
d’ailleurs avec ce genre de produit que j’étais sortie de mon corps. J’avoue
que je n’ai pas trouvé ça très agréable parce que le regard que je portais sur
lui alors m’avait donné l’impression que mon enveloppe charnelle n’était qu’un
sac dénué d’intérêt. Mon compagnon de l’époque écoutait "les grosses têtes"** dans
la pièce d’à côté et là encore, mon regard sur la société avait été très
négatif. Je me disais quelque chose comme tout est vain ! Ce n’est qu’une
énorme mascarade ! Ce qui n’est pas faux mais en même temps, ça ne m’a pas
aidé à aimer mon corps et ma vie.
Enfin, tout ça c’est derrière et si j’en
parle c’est au cas où des jeunes tomberaient sur ces mots. Inutile de vous
détruire physiquement pour accéder à d’autres dimensions, en vous aimant
sincèrement, en acceptant tout ce qui vous dérange en vous, votre aspect
physique, vos défauts, enfin ce que les autres qualifient comme tel, vous
pouvez accéder à la dimension de l’amour qui procure un état de félicité sans
aucune violence. Idem pour l’herbe, oui ça peut amener à s’ouvrir sur une
dimension plus éthérée mais comme ça vous éloigne de votre raison d’être ici,
de l‘instant présent, tout en vous rendant dépendant d’un dealer, vous êtes finalement
perdant.
Ces états d’amour, de félicité peuvent être trouvés naturellement,
simplement par la foi en la source de vie qui est en vous en permanence et par l'amour véritable de soi.
* Je ne suis pas certaine de l'orthographe de ce mot. C'est une plante hallucinogène que l'on trouve en Amérique du sud.
**Émission de radio qui doit exister depuis près de 50 ans, où des humoristes ou personnalités connues du grand public, se regroupent pour dire des conneries autour de Philippe Bouvard lui même qualifié d'amuseur public. C'est plutôt médiocre mais on peut y entendre des citations d'auteurs valables. Je préfère l'émission de Laurent Ruquier du même genre dans le principe mais en plus jeune. Remarque il y a bien longtemps que je ne l'ai pas écouté. Je le faisait au moment où j'avais donné ma téloche, certainement pour effectuer un "sevrage" en douceur! C'est une grande part de liberté retrouvée que de se débarrasser de tous les médias conventionnels. Entre les messages axés sur la peur, les publicités permanentes et les messages subliminaux, il y a de quoi se perdre...
Photos de fleur de ma confection