Dans la série, je lâche prise, je libère, voici un
message qui m’a attendri tout en me redonnant
la motivation de persévérer dans mon désir de prendre soin de mon enfant
intérieur. On sent bien l’énergie maternelle qui en découle et le réconfort que
ça procure. Même quand on est adulte, c’est le genre de sentiment qu’on apprécie
particulièrement. Bien que cette canalisation a eu lieu en décembre 2007, c'est tout à fait d'actualité et ça le demeure tant qu'on veut guérir nos aspects fragiles, les autoriser à être et les accepter, afin qu'ils permettent au cœur de s'ouvrir, laissant l'amour inconditionnel nous remplir et nous vivifier.
Steve A. Roberts |
La
maternité spirituelle
Paroles
de Marie transmises par Pamela
Tilburg,
le 15 Décembre 2007
Chers
amis,
Je suis
ici aujourd'hui, pleine de joie et le cœur grand ouvert pour vous tous. Je suis
Marie. J'ai été la mère de Jeshua. Je représente l'aspect féminin de l'énergie
du Christ qui naît à présent sur terre dans une mesure de plus en plus grande.
L'énergie féminine a longtemps été réprimée dans votre société, ainsi que dans
vos cœurs.
L'énergie
féminine est une force primordiale de la création, une partie fondamentale de
Tout ce qui est. Elle donne naissance à la vie et s'écoule en chacun. Sans
elle, vous n'existeriez pas en tant qu'âme ni en tant qu'être humain. Le
courant d'énergie féminine apporte aussi une qualité magique à cette période et
veut éclairer l'obscurité de ce mois de décembre tout autant que vos combats
intérieurs et vos humeurs sombres.
Vous
vous demandez parfois à quoi sert tout cela, cette vie qui est la vôtre sur la
planète terre. Je vous dis qu'elle est précieuse et qu'elle est pertinente.
Vous accomplissez ici une œuvre importante. Votre présence a une influence sur
toute la vie autour de vous, vous apportez une transformation au monde. Mais il
n'est pas nécessaire que cela soit l'objet de votre attention. Vous n'avez pas
du tout besoin de vous focaliser sur les autres pour que cela se fasse. Le
secret est que vous avez juste besoin de vous focaliser sur vous et sur
l'intégrité de votre être. A mesure que votre conscience s'imprègne d'amour et
d'acceptation de ce que vous êtes dans toutes vos facettes, vous créez un canal
par lequel la lumière vient à vous aisément et s'écoule automatiquement vers
les autres aussi. En vérité, vous avez juste besoin de faire attention à
vous-même pour remplir votre mission sur terre.
Dans ce
contexte, j'aimerais vous parler aujourd'hui de la façon dont vous pouvez être une
mère spirituelle pour vous-même. Je représente l'énergie de la mère dans la
tradition chrétienne. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? La
maternité est un aspect essentiel de l'énergie féminine : la mère est
considérée comme l'aspect de la nature qui donne la vie, qui nourrit et
protège. Mais cette image est-elle complète ? Dans les évocations qui ont été
faites à mon sujet au cours de l'histoire, il y a eu beaucoup de distorsions et
d'erreurs. C'est pour cela que j'aimerais vous parler un peu plus de ma vie sur
terre, lorsque j'étais la mère de Jeshua.
Bien
souvent, j'ai été décrite comme une sainte, mais je n'en ai sûrement pas été
une dans cette vie là. J'ai été une femme ordinaire de chair et de sang, j'ai
connu de grands tourments émotionnels et j'ai vécu tout ce que vous traversez
dans vos vies. Dans ma famille de naissance, j'étais arrivée tardivement, la
dernière de sept enfants, avec de nombreux frères et sœurs plus âgés. J'étais
une forte tête. Toute petite, j'ai très vite appris qu'il me fallait prendre
soin de moi et ne pas faire confiance aux autres. Mes parents étaient là pour
moi, mais je n'étais pas le centre de leur attention. Ce qui convenait à ma
nature, jusqu'à un certain point, car j'aimais être dans mon monde imaginaire
et vivre à ma guise.
Pour une fille, j'étais plutôt robuste et audacieuse. J'avais aussi un solide sens des choses et je ne me laissais pas dévier facilement de cette conduite. Je ne me sentais pas trop concernée par ce que les autres pensaient de moi. J'avais des frères aînés qui me taquinaient de temps en temps et j'ai donc compris rapidement qu'il me fallait construire ma fierté et mon estime de soi, pour être moi-même. J'étais un peu différente des autres. Je percevais les énergies et j'avais tendance à « voir à travers » les gens. Souvent, lorsqu'ils bavardaient, je sentais bien qu'ils cachaient des choses, des émotions violentes ou sombres, alors que leur comportement était calme et lisse en surface. Enfant, cela me troublait. J'avais le sentiment qu'il y avait quelque chose de faux et je me demandais pourquoi, mais personne ne me l'expliquait. Parfois j'étais donc aussi très solitaire et je me sentais incomprise. J'aimais les animaux autour de chez moi et être dans la nature.
Pour une fille, j'étais plutôt robuste et audacieuse. J'avais aussi un solide sens des choses et je ne me laissais pas dévier facilement de cette conduite. Je ne me sentais pas trop concernée par ce que les autres pensaient de moi. J'avais des frères aînés qui me taquinaient de temps en temps et j'ai donc compris rapidement qu'il me fallait construire ma fierté et mon estime de soi, pour être moi-même. J'étais un peu différente des autres. Je percevais les énergies et j'avais tendance à « voir à travers » les gens. Souvent, lorsqu'ils bavardaient, je sentais bien qu'ils cachaient des choses, des émotions violentes ou sombres, alors que leur comportement était calme et lisse en surface. Enfant, cela me troublait. J'avais le sentiment qu'il y avait quelque chose de faux et je me demandais pourquoi, mais personne ne me l'expliquait. Parfois j'étais donc aussi très solitaire et je me sentais incomprise. J'aimais les animaux autour de chez moi et être dans la nature.
La pire
chose qui me soit arrivée dans mon enfance a été la mort de ma mère. Cela s'est
passé lorsque j'étais encore jeune, adolescente ; ma mère était relativement
âgée, puisque j'étais arrivée tardivement. Sa mort a été pour moi la première
confrontation avec la notion de perte. C'était une expérience profondément
douloureuse et je me suis sentie ébranlée et abandonnée. Assise à côté d'elle
sur son lit de mort, c'est comme si je perdais un morceau de moi. Une partie de
moi semblait disparaître irrévocablement. Et il m'était impossible de la
retenir, il me fallait lâcher prise. En fait, il s'est avéré que c'était la
plus grande leçon que j'avais à apprendre dans cette vie : lâcher prise.
Je fais
à présent un grand bond en avant au moment de la naissance de mon fils Jeshua.
Comme toutes les mamans, j'adorais mon bébé et voulais le préserver de tout
danger. Au début, je n'avais pas compris qu'il y avait quelque chose de spécial
au sujet de Jeshua. Ce que j'ai toujours su, toute ma vie, c'est qu'une main
invisible guidait nos vies. J'avais le sentiment que quelque chose de plus
vaste était à l'œuvre dans nos vies, quelque chose que nous ne pouvions
soumettre à notre volonté, à nos besoins et à nos désirs humains. Je savais
aussi que cette puissance supérieure était bienveillante et sage. Il y a en
elle une sagesse que nous ne saisissons pas avec notre mental humain. C'est
seulement après que nous réalisons que la vie nous donne exactement ce dont
nous avons besoin. Au moment où les choses arrivent, elles semblent parfois
injustes et cruelles.
Et telle
était mon impression en élevant Jeshua. A mesure qu'il grandissait, cela
devenait clair qu'il y avait quelque chose de spécial à son sujet. Il avait des
dons et des talents remarquables et c'était une forte tête, tout comme je
l'étais enfant. Je reconnaissais très bien cette énergie spéciale en lui mais
cela me semblait très difficile. Toute mère souhaite protéger son enfant des
forces mauvaises du monde. Mais mon fils ne voulait pas être protégé, il
voulait clamer et montrer sa lumière ouvertement au monde. Il était propulsé
par une mission intérieure, une énergie plus vaste qui le guidait à suivre son
chemin très personnel pour changer le monde. Cela m'a pris de nombreuses années
et beaucoup d'angoisses pour l'accepter. Car sa venue causait des soupçons
envers l'ordre établi et il courait des risques. Il violait des lois et des
limites et par conséquent, il recevait des provocations et même des menaces.
Graduellement, j'ai dû lâcher prise de ma peur et du besoin de le contrôler et
faire de la place pour la
Lumière unique qu'il était venu apporter.
Selon
vos termes terrestres, on pourrait dire que j'ai dû lâcher prise de ma
maternité. J'ai dû libérer la part de moi qui avait tendance à être inquiète,
surprotectrice et contrôlante. Jusqu'à ce que je réalise finalement qu'il
n'était pas mon enfant. Oui, il était né de moi, de mon corps, mais il n'était
pas mien. C'était une âme mûre de son plein droit qui voulait vivre et créer sa
vie selon ses propres voies. Bien plus, il était soutenu en cela par des
puissances célestes qui traçaient pour lui un chemin spécial. Mais n'est-ce pas
vrai pour tout le monde ? Pour chaque enfant qui vient sur la terre, il y a un
chemin spécial, le sien, choisi par son âme. En tant que mère, vous avez à
comprendre et respecter cela. Sitôt qu'un enfant sort de l’utérus, on doit
apprendre à le laisser vivre sa vie et à faire confiance en sa force intérieure
et en ses capacités à résoudre les difficultés qu'il va rencontrer au cours de
sa vie.
Finalement,
cela a été le choix de Jeshua de mourir sur la croix. Il a permis que cela
arrive. J'ai dû accepter le fait que c'était sa décision, que cela appartenait
au chemin de son âme et que c'était donc pertinent. J'ai versé des larmes
amères et mon cœur était plein d'obscurité et de désespoir en le regardant
mourir. Ne pensez pas que j'ai pu transcender facilement et être en paix avec
ce qu'il se passait. Je n'étais pas une sainte. J'étais effondrée et c'était
vraiment « ma sombre nuit de l'âme ». En même temps, cette expérience
m'a enseigné de grandes vérités et finalement, m'a apporté une immense
libération. Mais cela n'est venu qu'après. La présence de Jeshua dans ma vie
m'a élevée et à la fin, je me suis donnée la permission d'être élevée ; c'est
mon acte le plus courageux de cette vie. L'énergie du Christ au-travers de
Jeshua m'a mise au défi de le voir mourir aux mains de meurtriers brutaux et
néanmoins de garder confiance en cette puissance plus vaste, cette sagesse
supérieure qui nous guide tous.
M'abandonner
ainsi que mon chagrin à cette source de sagesse supérieure m'a éveillée à de
profonds niveaux. Cela a permis à mon Soi de s'éveiller et de venir au premier
plan pendant cette vie-là. J'ai commencé à réaliser vraiment que la paix
intérieure et la liberté que vous désirez tous si ardemment ne peuvent jamais
être atteintes en voulant prendre le contrôle sur la vie. Mais la maternité a
été associée dans votre culture au fait de s'accrocher et de contrôler. Une
bonne mère, dit-on, traverserait le feu et l'eau pour ses enfants et ne cesse
jamais de se battre pour eux. Même si l'amour inconditionnel prend parfois la
forme de la persévérance et de l'implacabilité, pour moi, la vraie maternité
signifiait que je lâche prise de mes attentes et de mes peurs au sujet de
Jeshua. Mon plus grand accomplissement a été que je libère Jeshua et que je le
laisse être ce qu'il était. Ce n'est qu'alors que j'ai pu percevoir la beauté
et la pureté submergeantes de ce qu'il était et représentait. Ce n'est qu'alors
que j'ai pu vraiment être là pour lui, en égale, en âme-sœur, en mère dans le
sens spirituel du terme. Cela a été mon assignation la plus difficile :
apprendre à être une mère spirituelle et lâcher prise des émotions de la mère
terrestre.
Lorsque
je suis morte dans cette vie et que je suis passée sur l'autre plan, j'étais
fatiguée et épuisée d'avoir vécu tant d'expériences, tant d'émotions extrêmes.
Mais en même temps, je m'étais profondément enrichie. Une grande lumière
m'avait touchée et, à travers elle, mon Soi a été capable de traverser et de se
manifester sur terre. J'avais lâché prise, j'avais finalement accepté que les
choses soient telles qu'elles étaient. J'ai lâché prise de ma maternité
terrestre (dans le sens d'une maternité inquiète, contrôlante) et suis devenue
une mère au sens spirituel.
Vous
êtes tous invités à devenir une mère spirituelle envers vous. Vous êtes tous
dans une lutte intense avec certains de vos aspects négatifs. Ce sont des
blocages émotionnels et des croyances négatives à votre sujet. Essayez de les
voir avec le regard d'une mère spirituelle : pas une mère qui veut tout
résoudre mais une mère qui vous voit, qui reconnaît votre énergie unique. Une
mère qui ne veut pas vous changer mais vous honore pour ce que vous êtes.
Ressentez un moment ce genre d'énergie maternelle. Vous pouvez avoir
l'impression que cette énergie émane de moi mais elle n'est pas mienne. Je ne
la possède pas. Cela ressemble plus à une vibration ou à un niveau de conscience
auquel j'ai dû m'élever pour me libérer. C'est universel et accessible à chacun
de vous. C'est votre héritage car vous êtes tous appelés à devenir des mères
spirituelles pour l'enfant Christ en vous.
Vous
pouvez avoir accès à l'énergie de la maternité spirituelle en cessant d'essayer
de résoudre vos problèmes pendant un instant et en les regardant simplement, en
les laissant être là un instant. Pouvez-vous réunir un sentiment d'amour et
d'appréciation envers vous, tout en ayant ces problèmes ? C'est un point de
départ.
Souvenez-vous
de la façon dont une mère prend soin de son nouveau-né. D'un côté, il y a
l'intimité d'être si proches physiquement et de l'autre, c'est comme si vous
regardiez l'enfant de très loin, parce que vous êtes pleine de vénération et de
respect pour le miracle de son existence. Une créature si petite et pourtant
entière et complète, non seulement physiquement mais spirituellement. Une âme
mûre qui est là pour suivre son chemin dans la vie. Quel miracle !
A
présent, osez vous regarder ainsi. Créez une certaine distance envers vous et
réalisez comment vous avez marché sur votre chemin, toute votre vie et comment
vous avez toujours essayé de créer une réalité satisfaisante pour vous. Même
lorsque vous avez commis des erreurs, comme vous dites, vous avez fait de votre
mieux pour créer du bonheur ou pour trouver une voie hors de la douleur et du
désespoir. Donnez-vous une pause pendant un moment et généreusement,
permettez-vous ces erreurs. Vous n'êtes pas ici pour être parfaits. Cela
deviendrait vite ennuyeux. Vous êtes ici pour vivre, pour expérimenter et
traverser vos expériences avec de l'émerveillement, même si elles sont
négatives.
La pire
chose qui puisse vous arriver, en tant qu'êtres humains, c'est de ne plus
bouger, quand vous n'êtes plus ouverts à de nouvelles expériences. Cela se
produit quand vous restez coincés dans un problème ou un système de croyances.
Chaque fois que vous vous sentez complètement coincés et que vous semblez ne
pas avoir d'autre choix que d'endurer passivement la misère de votre vie, alors
vous êtes spirituellement morts. Il n'y a plus d'espace, plus d'air à respirer,
plus d'émerveillement dans votre vie.
Si tel
est le cas, essayez de créer une distance par rapport à la situation ou le
problème. Essayez de respirer autour. Imaginez que le problème a une place dans
votre corps, par exemple là où c'est tendu ou douloureux et laissez votre
respiration s'écouler aisément vers cet endroit et entourez-le d'espace.
Ressentez la douce brise de l'air qui entoure l'énergie tendue et contractée et
reconnaissez en elle l'étincelle originelle de votre âme. Elle est conscience
pure et émerveillement. Souvenez-vous que votre séjour ici n'est que
temporaire, vous n'avez pas besoin de le prendre tant au sérieux ! C'est un
jeu, un magnifique jeu, et en un clignement d'œil, vous êtes de l'autre côté et
vous vous souvenez. Vous n'avez pas besoin d'en faire quelque chose de si
lourd, ce n'est qu'un instant dans le temps, respirez à nouveau dans l'espace
et élargissez-vous, ouvrez-vous et élevez-vous au-dessus de ce problème
particulier. Vous êtes beaucoup plus vaste que cela. Ressentez comment les
choses recommencent à bouger dans l'espace que vous créez avec votre souffle.
S'il vous semble impossible de trouver de l'espace en vous, essayez de bouger physiquement. Faites n'importe quoi sauf penser à votre problème. Sortez, marchez, portez votre attention sur autre chose, juste pour faire circuler l'énergie, vous reconnecter au souffle, à l'émerveillement, à la Lumière que vous êtes. En n'y pensant plus, vous aurez de nouvelles réponses, de nouvelles perspectives. Les réponses ne viennent jamais de votre volonté ni de votre mental. Si vous insistez, pour « trouver maintenant ce que je dois faire », alors vous vous mettez la pression et vous vous bloquez. La réponse vient toujours en élargissant votre conscience et en l'ouvrant, et non en la fermant et en vous concentrant. Et si votre mental est obsessionnel, inquiet et qu'il vous semble impossible de lâcher prise, bougez physiquement : allez courir, marcher ou nager, peu importe. Le mouvement physique calme l'énergie dans votre tête.
S'il vous semble impossible de trouver de l'espace en vous, essayez de bouger physiquement. Faites n'importe quoi sauf penser à votre problème. Sortez, marchez, portez votre attention sur autre chose, juste pour faire circuler l'énergie, vous reconnecter au souffle, à l'émerveillement, à la Lumière que vous êtes. En n'y pensant plus, vous aurez de nouvelles réponses, de nouvelles perspectives. Les réponses ne viennent jamais de votre volonté ni de votre mental. Si vous insistez, pour « trouver maintenant ce que je dois faire », alors vous vous mettez la pression et vous vous bloquez. La réponse vient toujours en élargissant votre conscience et en l'ouvrant, et non en la fermant et en vous concentrant. Et si votre mental est obsessionnel, inquiet et qu'il vous semble impossible de lâcher prise, bougez physiquement : allez courir, marcher ou nager, peu importe. Le mouvement physique calme l'énergie dans votre tête.
En vous
reliant à la mère spirituelle en vous, vous pouvez vous redonner de l'espace.
Vous faites un pas en arrière, vous lâchez prise de l'auto-jugement et cela
crée un nouvel espace pour Être. Vous laissez aussi de la place pour les choses
négatives car la mère en vous réalise qu'elles sont là pour une raison et
qu'elles ont une cause précise dans le passé. Lorsque vous vous sentez très
tristes et désabusés, imaginez la main d'une mère sur votre épaule. Ressentez
son contact léger mais réconfortant. Une vraie mère a juste besoin de vous
regarder et de vous envelopper d'un regard pour vous consoler. Laissez cette
consolation vous accompagner, venant du ciel et montant du fond de vous.
Rassurez-vous, sachez que vous allez bien : vous faites du mieux que vous
pouvez et c'est OK de faire des erreurs. Les erreurs font partie de ce jeu.
Donnez-vous une marge pour vivre : faire des choix, faire des erreurs puis
faire de nouveaux choix. C’est cela vivre. Un mouvement continuel, la
croissance, la découverte et l'émerveillement qui accompagne tout cela. L'art
de vivre consiste à trouver de la place pour choisir dans tout ce qu'il vous
arrive. Si vous trouvez cet espace dans lequel vous avez la liberté de choisir
votre manière d'expérimenter quelque chose, vous êtes un maître de vie
sur terre. Les choses vont se desserrer, même dans des circonstances affreuses
et vous aurez des réponses que vous (votre mental) n'attendiez pas. Vous
laissez la magie de la vie prendre le dessus.
Je
réside à présent dans une réalité de liberté et de joie créatrice. Les fardeaux
de la vie terrestre ne sont plus sur moi et je suis heureuse d'être ici en
visiteuse, en me reliant à vous à partir du cœur. Je souhaite vous donner
l'impression qu'il vous est possible de partager la même liberté et la même
joie, même sur terre, selon votre chemin unique. La liberté est disponible pour
chacun de vous maintenant, si vous osez lâcher prise et faire confiance dans la
main de l'amour qui vous guide. Il est temps à présent de célébrer la vie.
Accueillez la lumière, l'air et l'espace dans votre vie afin qu'elle s'écoule à
nouveau au rythme de votre âme divine.
Pamela
Kribbe, 2008