Josephine Wall |
La nuit
fut mouvementée et le fait de m’être réveillée une heure après être allée me
coucher m’a stupéfaite. J’ai encore eu la sensation de m’étouffer mais cette
fois-ci je vomissais un genre de truc monstrueux. J’ai tout de suite connecté
mon chakra racine à la terre mère et appelé le soutien de la source pour
trouver l’équilibre et libérer les peurs qui montaient. Celle d’être habitée
par des entités sombres, manipulée par mes propres « démons ». Mais malgré la peur, j'ai aussi
eu la forte impression d’avoir libéré quelque chose qui ne m’appartenait pas. Du moins pas depuis
cette vie, cette incarnation. J’étais avec des « médiums » ou des
genres de druides, un groupe de gens qui recevait des informations et des
enveloppes remplies de graines, chacun la sienne. Bien que l’ambiance était
lumineuse et sereine, il y a avait un genre de pression, comme une « urgence »
à se préparer. Nous étions dans la nature, un paysage de montagne féérique et
il semble que nous étions dans un genre de bulle. Nous étions dehors mais en même
temps, dedans. C’est assez difficile à décrire. Une des personnes à côté de moi m’expliquait
que je me laissais envahir trop facilement et que je devais apprendre à me "blinder". Est-ce que ce rêve est l’expression
de ce que je vis inconsciemment dans la journée ou est-ce un « voyage »
dans une autre dimension ?
Peu importe, ce qui compte, c’est la sensation d’avoir libéré quelque chose de très pensant et par cet acte, d'avoir gagné en force.
J’ai
commencé à me coller sur Facebook et j’avoue que le premier truc qui me vient
en tête, c’est : « face de bouc ». Je ne sais pas si c’est ma
paranoïa qui s’exprime où si c’est le fait d’avoir vu des vidéos sur la
personne qui a créé ce réseau, (il est fortement soupçonné de travailler pour les Illuminatis), qui a amplifié ma méfiance, mais je dois dire que
je ne le sens pas trop. Il y a un côté fichier qui me dérange. D’un autre côté,
le fait de m'être inscrite, c’est un moyen de gagner en puissance, en confiance en soi et d’agir selon mon
choix de « servir » l’amour et la lumière plutôt que de me laisser impressionner par la peur, qu’elle soit fondée ou pas. Un choix doit
être suivi d’actes concrets.
Au niveau de l’âme, les expériences passées m'ont
permis de voir et de sentir combien l’illusion de la séparation pouvait créer
de souffrance et je pense être mûre pour assumer ce choix mais je sens bien que
mon esprit garde encore des idées « guerrières », rentre dedans. De
toute façon, comme la pensée est vibration et que l’interaction est naturelle, il
vaut mieux savoir ce que l’on émet et choisir consciemment quelles genres de
vibrations on veut maintenir en soi, plutôt que se laisser envahir et diminuer
son taux vibratoire en se fiant uniquement à son cœur. Le cœur sans l’ego se
fait manger. L’ego sans le cœur écrase tout sur son passage et pour cette
raison par la nature même de ces deux aspects, l’union est indispensable. Unifier
le corps, le cœur et l’esprit permet de vivre sur cette terre avec la
conscience que l’amour est la vibration créatrice de toute chose et de
matérialiser sa vie selon cette connaissance. Comme il est dit dans le message
de la terre reçu par Paméla Kribbe, l’âme veut s’ancrer jusque dans la matière.
Le
dragon de feu que j’ai mis juste avant la visualisation suggéré dans ce même
message est l’image qui m’est venue. J’ai la forte sensation que cet été va être
chaud dans tous les sens du terme. L’invitation à regarder ses propres démons
et à y voir le côté « positif » m’est clairement donnée. Le feu est
un élément essentiel à la création, il est la puissance, la force. Je vois en
tout ça, l’occasion d’accepter les aspects flamboyants de ma personnalité. J’ai
trop souvent tendance à rejeter mon côté explosif mais c’est tout simplement
parce que je juge cet aspect de qui je suis, qu’il se manifeste violemment par
moments. Si j’accepte d’être traversée par ce feu intérieur, il n’aura plus
besoin de s’extérioriser en force. C’est un élément essentiel à la
matérialisation, à la concrétisation et en même temps, il est purificateur. La première
chose, c’est d’accepter les pulsions de vie intérieures. J’ai regardé une vidéo
d’animation, il y a quelques jours qui m’a interpelée. Le graphisme est joli
mais en plus, le message est assez fort, bien qu’amené de façon implicite. J'ai trouvé une version sous-titrée en Français mais je pense que vous devrez cliquer sur le lien en dessous pour aller sur la page YouTube afin de les activer. De
toute façon, l’image peut se passer de commentaires. C’est peut-être aussi ce
qui m’a amenée à cogiter sur cet animal mythique très symbolique. Apparemment, beaucoup de gens ont été touchés par cette vidéo. Il y a beaucoup de vues et d'options de sous-titrage.
"Sintel"14mn48
J'ai vu cinq fois cette vidéo avant d'en comprendre la finesse du message. Je vous laisse en saisir les détails. Il m'a extrêmement touchée tant il rejoint ma foi en la nécessité de regarder ses "démons" intérieurs avec bienveillance puisqu'ils sont aussi notre puissance divine. Cette représentation est à l'image de la façon dont un humain interprète la dualité intérieure, l'amour et la haine, le divin et l'humain, le beau et le laid...
Je suis
allée faire des courses avec une assurance encore plus évidente que la dernière
fois. Je sens que je gagne en confiance en soi et à mesure que je cesse de
juger mes côtés provocateurs, je me sens de plus en plus à l’aise. Le côté
masculin est assez marqué chez moi mais il commence à trouver un équilibre qui
m’amène à plus de tempérance. C’est vraiment cette qualité qui me fait défaut
mais en libérant la tendance à suivre l’ego spirituel, à m’identifier à lui, elle
s’invite en moi.
J’insiste
beaucoup sur l’importance de libérer la notion de bien et de mal parce que c’est
encore bien présent en moi tout comme en chacun. Non plus de façon nette et
catégorique au niveau du mental, mais au niveau spirituel. Quand je m’impose
des façons d’être, je peux me dire que je m’identifie au guerrier de lumière. Il
n’est pas question non plus de le renier, de le faire taire ou de l’éliminer mais de
le pacifier. Je me rends compte que j’ai toujours tendance à accuser un de mes
aspects, d’être responsable de mes états émotionnels désagréables mais là
encore, je ne tombe pas dans le piège de l’auto-jugement ou de la critique, je
me contente d’observer.
Dans la
dualité, goûter l’ombre et la lumière, passer par les hauts et les bas, se balader
entre hauteurs et profondeurs et juste « normal ». Nous sommes venus
expérimenter l’immensité, la diversité des émotions, des pensées, afin de connaître
la nature des forces qui constituent l’univers. Mais je ne pense pas qu’il nous
faille choisir là où nous voulons être. Il est plutôt question d’apprendre à
accepter ce qui est, afin de pouvoir créer comme le fait la source. Afin d’être
capable d’aimer tout sans conditions, d’être UN. Evidemment, dans l’idéal, ce
serait de pouvoir dire comme Jésus : « que ta volonté soit faite ».
Mais je sens bien que tant que je suis sur cette terre, avec une vision
dualiste des choses, j’ai plus souvent tendance à vouloir choisir la lumière et
l’amour plutôt que d’être en mesure d’accepter l’ensemble de la création.
En
considérant cette incarnation comme l’occasion d’apprendre et de jouer avec les
énergies, je passe de l’obligation, du devoir, à quelque chose de ludique,
agréable. Arriver à ne plus être dans le conflit intérieur me semble une étape
déjà bien suffisante, pour le moment. Le mental a besoin de se projeter, de
prévoir, d’anticiper et ça peut tout autant être un piège qu’un moteur. En lâchant
toute attente et en essayant d’être présente, je peux me libérer de ce flot
incessant de questions. Je vais me faire une petite séance de relaxation.
Je viens
de vivre une expérience très enrichissante et en même temps stupéfiante. Alors
que je commençais à me focaliser sur mon corps physique tout en respirant
profondément pour me relaxer, j’ai entendu le voisin qui vadrouillait juste au-dessus
de moi. Comme d’habitude, j’ai directement anticipé : ça y’est, il va se
remettre à gueuler dans son micro, ses chansons pourries ! Il en fait
exprès, juste au moment où je commençais à me détendre...
Puis, comme inspirée, après
m’être dit, « tu es à côté de la plaque », (enfin pour résumer), ces
mots me sont venus naturellement :
« J’accueille
et j'étreints » en y ajoutant tout ce que je me reproche régulièrement,
relativement à ma volonté de m’éveiller, de progresser spirituellement. J’ai
passé près d’une heure à établir une liste interminable. "J’accueille et j’étreints
ma difficulté à lâcher prise", j’accueille et j’étreints le fait de me juger de
ne pas arriver à lâcher prise, j’accueille et j’étreints mon acharnement à
vouloir arriver à être meilleure, j’accueille et j’étreints le fait de me
reprocher de ne pas y arriver...tout ce qui me gonfle dans la vie, tout ce qui
bloque, tout ce que je fais « de travers », le fait de me critiquer,
de me juger. Et ça a marché, pas de musique, pas de chansons ringarde, à mon goût,
hurlée dan le micro ! Pourtant il était là puisque j’entendais les portes
s’ouvrir et se fermer et des pas aller et venir. Je ne sais pas si ses
appareils sont en panne ou s’il est partit et si c’est sa mère qui est venue
faire le ménage, mais j’ai pu faire ma séance de relaxation sans être dérangée.
Le fait de ramener à moi, tout ce que je vivais dans cette expérience récurrente,
le fait de tout mettre à plat, d’énumérer tout ce qui créait un conflit
intérieur, m’a plongé dans une paix, un bien-être, malgré les bruits d’en haut et
le flot incessant de phrases que je prononçais intérieurement.
Les
verbes « accueillir » et « étreindre » sont l’expression d’une forme de reddition, de lâcher
prise. Ce n’est plus : Pourquoi il continue de m’agresser, pourquoi je
dois vivre ça ?, Comment je dois réagir ?, Qu’est-ce que je peux
faire ?
Je suis
loin du silence, de l’illumination mais en même temps, je me trouve exactement
dans ce que je souhaitais : ne plus être affectée par ce qui se passe en
dedans et en dehors.
J’ai passé en revue tous les sujets qui me pourrissent la
vie, des plus insignifiants aux plus importants, de la même façon, sans juger
mais en constatant honnêtement. Sans non plus me flageller, sans arrière pensée
bien ou mal. Juste un état des lieux objectif, sans émotions, mais avec foi,
conviction. Au début, j’étais un peu en colère par le fait d’avoir anticipé mais
peu à peu le bien-être, la détente et la joie ont émergé. Tout sortait sans que
j’y réfléchisse avant. Parfois, c’était la joie que j’accueillais et que j’étreignais.
Le
message de Marie, « Que la joie soit votre guide », transmis par
Paméla Kribbe, que j’aie lue juste avant, a dû influencer mon comportement, m’inspirer
à trouver cet angle. Tout comme les vidéos d’Isabelle Padovani que j’ai
regardées hier. Bien que par moment, je me dis en l’écoutant, qu’elle complique
les choses, il est clair que ce qu’elle dit tient la route. Evidemment, il faut
les regarder dans un certain ordre pour comprendre son point de vue. J’essaie
de les grouper afin que vous puissiez comprendre le thème abordé.
Nous
sommes multidimensionnels et avant de pouvoir réunir tous nos aspects, il est
utile de les connaître, de les identifier afin de ressentir la présence qui
observe, de pouvoir s’en détacher, pour réaliser l’union en conscience, en connaissance
de cause. On peut se passer de tout ce questionnement, de cette recherche mais
nous avons, bien souvent, une telle soif de quête existentielle, que le fait de
comprendre est essentiel. Si nous sommes sensibles aux énergies reçues, c’est
que nous sommes prêts à nous éveiller. Notre âme est arrivée à un stade de
maturité qui la pousse à vouloir s’incarner en totalité et naturellement notre
esprit, notre conscience vont aussi dans ce sens. Les énergies que nous
recevons amplifient ce processus, elles ont pour but de nous libérer de tout ce
qui nous maintient dans l’illusion de la séparation afin que nous trouvions l’unité
intérieure. Il est logique de voir s’écrouler les certitudes basées sur la
notion de bien et de mal. C’est précisément cette vision étriquée qui cause la
division intérieure qui se manifeste à l’extérieur, créant le monde infernal
dans lequel nous vivons.
Mais si on choisi de se laisser porter par cette
lumière divine émanant de la source, en même temps du ciel et de la terre, si
on choisi consciemment de se libérer du carcan de la dualité, il s’en suit une
expansion de cœur et de conscience inévitable. Il ne peut pas en être autrement
puisque l’unité est notre véritable nature, notre héritage de la source, notre
union avec la source.