vendredi 21 juin 2013

« Accueillir » et « étreindre » ; deux verbes magiques ! "Sintel" vidéo d'animation


Josephine Wall


La nuit fut mouvementée et le fait de m’être réveillée une heure après être allée me coucher m’a stupéfaite. J’ai encore eu la sensation de m’étouffer mais cette fois-ci je vomissais un genre de truc monstrueux. J’ai tout de suite connecté mon chakra racine à la terre mère et appelé le soutien de la source pour trouver l’équilibre et libérer les peurs qui montaient. Celle d’être habitée par des entités sombres, manipulée par mes propres « démons ». Mais malgré la peur, j'ai aussi eu la forte impression d’avoir libéré quelque chose qui ne m’appartenait pas. Du moins pas depuis cette vie, cette incarnation. J’étais avec des « médiums » ou des genres de druides, un groupe de gens qui recevait des informations et des enveloppes remplies de graines, chacun la sienne. Bien que l’ambiance était lumineuse et sereine, il y a avait un genre de pression, comme une « urgence » à se préparer. Nous étions dans la nature, un paysage de montagne féérique et il semble que nous étions dans un genre de bulle. Nous étions dehors mais en même temps, dedans. C’est assez difficile à décrire. Une des personnes à côté de moi m’expliquait que je me laissais envahir trop facilement et que je devais apprendre à me "blinder". Est-ce que ce rêve est l’expression de ce que je vis inconsciemment dans la journée ou est-ce un « voyage » dans une autre dimension ? 
Peu importe, ce qui compte, c’est la sensation d’avoir libéré quelque chose de très pensant et par cet acte, d'avoir gagné en force.
J’ai commencé à me coller sur Facebook et j’avoue que le premier truc qui me vient en tête, c’est : « face de bouc ». Je ne sais pas si c’est ma paranoïa qui s’exprime où si c’est le fait d’avoir vu des vidéos sur la personne qui a créé ce réseau, (il est fortement soupçonné de travailler pour les Illuminatis), qui a amplifié ma méfiance, mais je dois dire que je ne le sens pas trop. Il y a un côté fichier qui me dérange. D’un autre côté, le fait de m'être inscrite, c’est un moyen de gagner en puissance, en confiance en soi et d’agir selon mon choix de « servir » l’amour et la lumière plutôt que de me laisser impressionner par la peur, qu’elle soit fondée ou pas. Un choix doit être suivi d’actes concrets. 
Au niveau de l’âme, les expériences passées m'ont permis de voir et de sentir combien l’illusion de la séparation pouvait créer de souffrance et je pense être mûre pour assumer ce choix mais je sens bien que mon esprit garde encore des idées « guerrières », rentre dedans. De toute façon, comme la pensée est vibration et que l’interaction est naturelle, il vaut mieux savoir ce que l’on émet et choisir consciemment quelles genres de vibrations on veut maintenir en soi, plutôt que se laisser envahir et diminuer son taux vibratoire en se fiant uniquement à son cœur. Le cœur sans l’ego se fait manger. L’ego sans le cœur écrase tout sur son passage et pour cette raison par la nature même de ces deux aspects, l’union est indispensable. Unifier le corps, le cœur et l’esprit permet de vivre sur cette terre avec la conscience que l’amour est la vibration créatrice de toute chose et de matérialiser sa vie selon cette connaissance. Comme il est dit dans le message de la terre reçu par Paméla Kribbe, l’âme veut s’ancrer jusque dans la matière.


Le dragon de feu que j’ai mis juste avant la visualisation suggéré dans ce même message est l’image qui m’est venue. J’ai la forte sensation que cet été va être chaud dans tous les sens du terme. L’invitation à regarder ses propres démons et à y voir le côté « positif » m’est clairement donnée. Le feu est un élément essentiel à la création, il est la puissance, la force. Je vois en tout ça, l’occasion d’accepter les aspects flamboyants de ma personnalité. J’ai trop souvent tendance à rejeter mon côté explosif mais c’est tout simplement parce que je juge cet aspect de qui je suis, qu’il se manifeste violemment par moments. Si j’accepte d’être traversée par ce feu intérieur, il n’aura plus besoin de s’extérioriser en force. C’est un élément essentiel à la matérialisation, à la concrétisation et en même temps, il est purificateur. La première chose, c’est d’accepter les pulsions de vie intérieures. J’ai regardé une vidéo d’animation, il y a quelques jours qui m’a interpelée. Le graphisme est joli mais en plus, le message est assez fort, bien qu’amené de façon implicite. J'ai trouvé une version sous-titrée en Français mais je pense que vous devrez cliquer sur le lien en dessous pour aller sur la page YouTube afin de les activer. De toute façon, l’image peut se passer de commentaires. C’est peut-être aussi ce qui m’a amenée à cogiter sur cet animal mythique très symbolique. Apparemment, beaucoup de gens ont été touchés par cette vidéo. Il y a beaucoup de vues et d'options de sous-titrage.


"Sintel"14mn48
 



J'ai vu cinq fois cette vidéo avant d'en comprendre la finesse du message. Je vous laisse en saisir les détails. Il m'a extrêmement touchée tant il rejoint ma foi en la nécessité de regarder ses "démons" intérieurs avec bienveillance puisqu'ils sont aussi notre puissance divine. Cette représentation est à l'image de la façon dont un humain interprète la dualité intérieure, l'amour et la haine, le divin et l'humain, le beau et le laid...

Je suis allée faire des courses avec une assurance encore plus évidente que la dernière fois. Je sens que je gagne en confiance en soi et à mesure que je cesse de juger mes côtés provocateurs, je me sens de plus en plus à l’aise. Le côté masculin est assez marqué chez moi mais il commence à trouver un équilibre qui m’amène à plus de tempérance. C’est vraiment cette qualité qui me fait défaut mais en libérant la tendance à suivre l’ego spirituel, à m’identifier à lui, elle s’invite en moi.
J’insiste beaucoup sur l’importance de libérer la notion de bien et de mal parce que c’est encore bien présent en moi tout comme en chacun. Non plus de façon nette et catégorique au niveau du mental, mais au niveau spirituel. Quand je m’impose des façons d’être, je peux me dire que je m’identifie au guerrier de lumière. Il n’est pas question non plus de le renier, de le faire taire ou de l’éliminer mais de le pacifier. Je me rends compte que j’ai toujours tendance à accuser un de mes aspects, d’être responsable de mes états émotionnels désagréables mais là encore, je ne tombe pas dans le piège de l’auto-jugement ou de la critique, je me contente d’observer. 


Dans la dualité, goûter l’ombre et la lumière, passer par les hauts et les bas, se balader entre hauteurs et profondeurs et juste « normal ». Nous sommes venus expérimenter l’immensité, la diversité des émotions, des pensées, afin de connaître la nature des forces qui constituent l’univers. Mais je ne pense pas qu’il nous faille choisir là où nous voulons être. Il est plutôt question d’apprendre à accepter ce qui est, afin de pouvoir créer comme le fait la source. Afin d’être capable d’aimer tout sans conditions, d’être UN. Evidemment, dans l’idéal, ce serait de pouvoir dire comme Jésus : « que ta volonté soit faite ». Mais je sens bien que tant que je suis sur cette terre, avec une vision dualiste des choses, j’ai plus souvent tendance à vouloir choisir la lumière et l’amour plutôt que d’être en mesure d’accepter l’ensemble de la création.
En considérant cette incarnation comme l’occasion d’apprendre et de jouer avec les énergies, je passe de l’obligation, du devoir, à quelque chose de ludique, agréable. Arriver à ne plus être dans le conflit intérieur me semble une étape déjà bien suffisante, pour le moment. Le mental a besoin de se projeter, de prévoir, d’anticiper et ça peut tout autant être un piège qu’un moteur. En lâchant toute attente et en essayant d’être présente, je peux me libérer de ce flot incessant de questions. Je vais me faire une petite séance de relaxation.

Je viens de vivre une expérience très enrichissante et en même temps stupéfiante. Alors que je commençais à me focaliser sur mon corps physique tout en respirant profondément pour me relaxer, j’ai entendu le voisin qui vadrouillait juste au-dessus de moi. Comme d’habitude, j’ai directement anticipé : ça y’est, il va se remettre à gueuler dans son micro, ses chansons pourries ! Il en fait exprès, juste au moment où je commençais à me détendre...
Puis, comme inspirée, après m’être dit, « tu es à côté de la plaque », (enfin pour résumer), ces mots me sont venus naturellement :
« J’accueille et j'étreints » en y ajoutant tout ce que je me reproche régulièrement, relativement à ma volonté de m’éveiller, de progresser spirituellement. J’ai passé près d’une heure à établir une liste interminable. "J’accueille et j’étreints ma difficulté à lâcher prise", j’accueille et j’étreints le fait de me juger de ne pas arriver à lâcher prise, j’accueille et j’étreints mon acharnement à vouloir arriver à être meilleure, j’accueille et j’étreints le fait de me reprocher de ne pas y arriver...tout ce qui me gonfle dans la vie, tout ce qui bloque, tout ce que je fais « de travers », le fait de me critiquer, de me juger. Et ça a marché, pas de musique, pas de chansons ringarde, à mon goût, hurlée dan le micro ! Pourtant il était là puisque j’entendais les portes s’ouvrir et se fermer et des pas aller et venir. Je ne sais pas si ses appareils sont en panne ou s’il est partit et si c’est sa mère qui est venue faire le ménage, mais j’ai pu faire ma séance de relaxation sans être dérangée. 

Le fait de ramener à moi, tout ce que je vivais dans cette expérience récurrente, le fait de tout mettre à plat, d’énumérer tout ce qui créait un conflit intérieur, m’a plongé dans une paix, un bien-être, malgré les bruits d’en haut et le flot incessant de phrases que je prononçais intérieurement.
Les verbes « accueillir » et « étreindre » sont l’expression d’une forme de reddition, de lâcher prise. Ce n’est plus : Pourquoi il continue de m’agresser, pourquoi je dois vivre ça ?, Comment je dois réagir ?, Qu’est-ce que je peux faire ?
Je suis loin du silence, de l’illumination mais en même temps, je me trouve exactement dans ce que je souhaitais : ne plus être affectée par ce qui se passe en dedans et en dehors. 
J’ai passé en revue tous les sujets qui me pourrissent la vie, des plus insignifiants aux plus importants, de la même façon, sans juger mais en constatant honnêtement. Sans non plus me flageller, sans arrière pensée bien ou mal. Juste un état des lieux objectif, sans émotions, mais avec foi, conviction. Au début, j’étais un peu en colère par le fait d’avoir anticipé mais peu à peu le bien-être, la détente et la joie ont émergé. Tout sortait sans que j’y réfléchisse avant. Parfois, c’était la joie que j’accueillais et que j’étreignais.
Le message de Marie, « Que la joie soit votre guide », transmis par Paméla Kribbe, que j’aie lue juste avant, a dû influencer mon comportement, m’inspirer à trouver cet angle. Tout comme les vidéos d’Isabelle Padovani que j’ai regardées hier. Bien que par moment, je me dis en l’écoutant, qu’elle complique les choses, il est clair que ce qu’elle dit tient la route. Evidemment, il faut les regarder dans un certain ordre pour comprendre son point de vue. J’essaie de les grouper afin que vous puissiez comprendre le thème abordé.
Nous sommes multidimensionnels et avant de pouvoir réunir tous nos aspects, il est utile de les connaître, de les identifier afin de ressentir la présence qui observe, de pouvoir s’en détacher, pour réaliser l’union en conscience, en connaissance de cause. On peut se passer de tout ce questionnement, de cette recherche mais nous avons, bien souvent, une telle soif de quête existentielle, que le fait de comprendre est essentiel. Si nous sommes sensibles aux énergies reçues, c’est que nous sommes prêts à nous éveiller. Notre âme est arrivée à un stade de maturité qui la pousse à vouloir s’incarner en totalité et naturellement notre esprit, notre conscience vont aussi dans ce sens. Les énergies que nous recevons amplifient ce processus, elles ont pour but de nous libérer de tout ce qui nous maintient dans l’illusion de la séparation afin que nous trouvions l’unité intérieure. Il est logique de voir s’écrouler les certitudes basées sur la notion de bien et de mal. C’est précisément cette vision étriquée qui cause la division intérieure qui se manifeste à l’extérieur, créant le monde infernal dans lequel nous vivons. 
Mais si on choisi de se laisser porter par cette lumière divine émanant de la source, en même temps du ciel et de la terre, si on choisi consciemment de se libérer du carcan de la dualité, il s’en suit une expansion de cœur et de conscience inévitable. Il ne peut pas en être autrement puisque l’unité est notre véritable nature, notre héritage de la source, notre union avec la source.