Et même
si j’apprécie ses moments de repli sur soi, d’intériorisation, j’ai aussi une
langue, des mains un cœur pour échanger avec le monde extérieur.
Une
tendance à laisser penser que pour ne pas nourrir la dualité, il faille s’abstenir
de dire ce qui déplait, est une mode largement diffusée dans les sites "d'éveil".
Mais se taire n’est-ce pas aussi cautionner la misère, le
mensonge, le secret ?
Dénoncer
l’injustice est un acte nécessaire si on veut changer la société.
Le fait
d’être individualisé nous donne l’opportunité de dire notre point de vue.
De même
qu’à l’échelle de l’individu, savoir dire Non c’est faire preuve d’amour pour
soi même, de respect, tout autant que vis-à-vis de l’autre.
Dire ce qui n’est
pas amour dans notre société, est devenu une nécessité.
Derrière
le silence, bien souvent se cache la peur d’oser être soi-même et de
prendre le risque de déplaire. Attendre l’amour de l’extérieur amène à se
renier et à perdre sa propre saveur. Seul l’amour pour soi-même guérit toute
blessure et libère de tout. L’amour inconditionnel amène à voir ses
imperfections et ainsi à ne pas se sentir au dessus de quiconque.
Nous ne
sommes pas ici pour nous ressembler mais pour mieux nous connaître par le
reflet que l’autre nous renvoie de nous mêmes à travers sa propre individualité.
Le don de la parole n’est pas à négliger. Il est au contraire l’outil qui nous
permet de pouvoir exprimer notre vérité autrement que par la violence et la destruction.
Et même si le verbe peut devenir une arme, il est aussi créateur, permettant la
réforme, l’accord et l’entente.
Parce qu’il
faut être zen, il est recommandé de ne pas faire de vague. Mais comment peut-on
espérer que ça change si jamais on n’exprime notre volonté. Certes la
révolution intérieure est ce qui nous permet de réaliser ce que nous sommes en
vérité mais quand nous trouvons l’équilibre des forces qui sont en nous, notre
parole devient lumière porteuse de guérison.
Nous sommes faits pour être, pour
vivre et exprimer ce que notre cœur nous souffle et pour le diffuser en toute
authenticité, sœur de l’humilité.
Trouver
la paix et l’amour en soi appelle le partage et comme ce ne sont pas les anges de
l’astral qui vont tout réformer, il nous revient de trouver l’ange en nous et de définir avec lui ce que nous souhaitons
vivre. Puis naturellement il nous faut l’exprimer afin de poser les fondations de
la nouvelle société.
Il n’est
plus l’heure de limiter notre choix à qui sera le chef et de déléguer notre
pouvoir créateur, notre souveraineté à quelques entités qui se nomment élite qui en fait sont capable
uniquement de nous ranger dans des cases, et de nous diviser afin de faire
régner l’ordre. Il est temps de choisir dans quel monde nous voulons vivre.
L’intériorisation,
la focalisation sur soi, le fait de se savoir entier et autonome ne saurait
nous faire oublier que nous ne sommes pas seuls sur cette belle planète. Il
nous appartient de partager ses richesses afin que chacun soit honoré dignement,
simplement par le fait d’être vivant.
L’amour
n’est pas en nous pour y rester, nous n’avons pas à nous l’approprier. Puisque
nous sommes cet amour et que notre "mission" c’est d’aimer et d’être aimé,
il est plus que jamais l’heure de le rayonner, de le partager, et de s’émerveiller
de cette belle lumière dorée qui peut remplir la terre en un éclair.
Selon la
loi de l’UN, je suis toi, tu es moi.
Quand cette vérité pénètre la conscience
et le cœur, quand on aime tout en soi, l’autre est à honorer. Le besoin d’égalité
se fait pressant puisque pour s’élever il faille aimer toute vie.
On ne
perd pas son individualité en considérant que nous sommes tous égaux.
On y
trouve au contraire l’humilité du cœur qui nourrit et amplifie l’amour de soi à
travers l’amour que l’on offre.
L’amour
est une énergie en mouvement et notre gloire c’est de la faire circuler en
toute chose, là est notre richesse, là est notre grandeur.
Quand on
aime ses ombres elles ne grandissent pas, elles deviennent lumière.
De la même
manière, aimer l’ombre extérieure, ça n’est pas la nourrir mais reconnaitre en
elle une enseignante qui nous amène à voir ce que nous créons par la façon dont
nous nous aimons nous-mêmes.
La compassion pour soi même amène celle pour l’autre.
Les
"méchants" ne sont sur terre que pour faire grandir l’amour en nous même.
Nous
faire comprendre tout ce qui va nous permettre de savoir que l’amour est ce qui
compte vraiment. Quand on en est rempli, toute idée de vengeance et de punition
disparaît et nous amène à considérer chacun comme une part importante de soi.
Voici
une jeune lycéenne qui est remplie d’amour et de sagesse.
En exprimant ce qu’elle
ressent personnellement, elle amène chacun à se questionner. Son authenticité
est une lumière pour ce monde endormi dans son besoin d’ordre, d’aseptisation
qui le rend stérile.
Merci à
la jeunesse qui écoute son cœur et refuse de suivre la voix de la raison.
La
résignation c’est la mort du cœur et de l’âme.
Alma
Adilon Lonardoni, (je ne suis pas certaine de l'orthographe de son nom que je n'ai pas lu mais entendu. La moindre des choses aurait été de l'inscrire au générique...) lycéenne à St Symphorien, dans le Rhône.
Une belle leçon d'humanité, l'espoir est dans cette jeunesse éveillée qui ose refuser l'impensable et n'a pas honte de nous remémorer les droits de l'homme qui ne restent en vérité que des mots inscrits sur du papier.
Il nous revient de les rendre vivants. Nul besoin d'être jeune pour parler avec son cœur. Il suffit de l'écouter et de le suivre pour retrouver la vigueur de l'éternelle jeunesse qui ne saurait être représentée par une belle image mais bien par cet élan à aimer tout humain. En chacun vit un enfant qui ne demande qu'à s'exprimer.
Photos trouvées sur http://facebook.com/TransLight
Site de Marinette Lépine