dimanche 31 mars 2013

Avancer, Louise Hay, livre audio "Oui, je peux"



Poonz
J’ai remarqué que chaque fois qu’on s’élève, il se passe à peu près toujours le même cycle, les mêmes phases. Rien de nouveau pour beaucoup de scientifiques, "initiés" ou philosophes mais peu importe. Je suis encore à me justifier d’avoir une opinion et de la dire !
On commence par vivre quelque chose qui nous dérange on commence à réfléchir au "problème". Puis, quand on se rend compte que l’on tourne en rond dans sa tête, qu’on est limité par le mental, on se fie à son cœur, son instinct. Il y a cette phase importante de lâcher prise qui nous amène à être plus éclairés. Mais ça n’est pas tout, suivre le cœur est une bonne chose mais il faut aussi user de discernement. Quand on observe ses pensées, ses réactions, on peut constater que ça n’est pas seulement le cœur qui nous parle. L’ego est aussi de la fête ! Alors, l’ancrage, l’écoute de son ressenti physique est aussi important. Un juste équilibre est alors nécessaire afin de faire le bon choix.

 Bien que je m’observe, en reconnaissant mes schémas de pensées, en voyant ceux qui sont répétitifs et m’amènent dans une impasse, ceux qui ne sont pas en accord avec ma foi, je ne suis pas pour autant à l’abri des "erreurs" d’interprétation et de l’incompréhension. La connaissance étant infinie, personne ne peut prétendre savoir tout et même se connaître en totalité. De plus ce qui aussi essentiel, c’est de savoir ce que l’on veut dans la vie afin de faire les choix appropriés. Faire un choix n’est jamais aisé car on craint toujours de se planter. Pour cette raison, réviser régulièrement ses priorités et le désir profond de notre cœur, peut aider à avancer.
Perso, je reviens à mes fondamentaux :
Je veux être libre, et autonome facilement et avec joie.
Je suis ici pour comprendre et avant tout, apprendre à aimer. Moi-même et par résonance, les autres.
La confiance en soi et en la vie est indispensable dans ce parcours.

Pour savoir si je suis sur Mon chemin, j’ai plusieurs panneaux indicateurs :
Le ressenti, les sensations physiques, les émotions et les pensées.
Je peux faire le tri dans mes émotions en reconnaissant leur source tout comme mes pensées. Ainsi, tout ce qui me met mal à l’aise ne me procure pas de joie et suscite le doute, m’indique que je fais fausse route.
Mon chemin étant unique puisque tout comme la combinaison de mes différents corps, de mes nombreuses vies passées et de mon vécu spécial de cette vie, il serait tout à fait inutile et inapproprié de chercher à suivre un modèle et de me comparer.
Nul besoin de se situer par rapport aux autres pour savoir qui on est. Dès que l’on compare, on ne peut qu’être frustré et tomber dans le piège de se croire au dessus ou en dessous. 
On nous pousse dès l’enfance, à être le meilleur, le premier. On plante en nous la graine de la discorde et de la conformité. Chacun est unique et par ce fait n’a pas à justifier ce qu’il est ni à mériter le droit d’exister et encore moins à gagner sa vie. Tout est fait pour nous éloigner de nous-mêmes et de notre raison d’être. L’ensemble de l’humanité s’est plongé corps et âme dans le jeu de la dualité, oubliant que ça n’était qu’un jeu, un moyen de comprendre les opposés et de choisir quel genre de vie adopter, soit l’unité, soit la division.
En vivant l’effet de ce choix dans la chair, on comprend en profondeur l’importance de choisir d’aimer et d’accepter ce qui est.
Tant que l’on divise et avant tout soi-même, tant qu’on n’arrive pas à s’aimer complètement, on reste coincé dans le cycle infernal de l’inconscience.
Toutes ces vies passées à jouer des rôles divers et variés ont amenés tant de souffrances qu’on a fini par se demander s’il n’y avait pas d’autres voies. 
Parmi toutes ces expériences, on a pu constater que l’amour était un moyen de transcender la vie elle-même. Que ce sentiment avait un pouvoir immense de changer la nuit en jour, d’ouvrir la conscience vers d’autres dimensions.
L’humain qui aime accède à un aspect de lui-même qui le dépasse mais qui lui ouvre des perspectives immenses. Quand on surmonte sa peur d’aimer, qu’on accepte de changer son regard sur soi-même, quand on cesse de se critiquer, on s’engage sur un chemin de lumière et de progression.
La vie ne saurait être figée. Tout ce qui vit, s’expanse d’une manière ou d’une autre. Chacune de nos cellules est programmée pour se régénérer. Seul notre refus d’aimer, de lâcher prise, de se laisser porter par le courant de l’énergie de vie qui s’écoule en nous, nous conduit à la mort.

J’ai passé la journée avec ma sœur et j’ai constaté combien j’avais progressé. Je ne me suis pas laissé envahir comme la dernière fois. Chacune, à notre façon, intégrons les nouvelles énergies et l’effet qu’elle produit est indubitable. Notre relation change à mesure que je change le regard que j’ai sur moi-même et la paix s’installe entre nous de plus en plus. Il est nécessaire de commencer par se connaître et s’aimer et il y a mil et un chemins pour y arriver. Chacun possède en lui ses propres clefs d’ouverture du cœur.Elle suit son chemin qui l'amène aussi à comprendre que l'amour de soi est une clef de guérison essentielle. Même si la spiritualité telle que je la conçois, ne lui parle pas, il est clair que son étincelle divine l'éclaire tout autant. Là où je vois que je me libère du jeu de rôle triangulaire victime, bourreau, sauveur, c'est que pas une fois, je n'ai cherché à la convaincre de l'existence du divin.
Quand j’ai cru sans aucun doute à l’existence de Jésus Christ et que je me suis faite baptiser à 32 ans, chez les Mormons, pour le reste de la famille c’était une folie mais pour moi, ça avait un sens profond. 
C’est la première fois que je m’engageais, que je faisais un choix, celui de la lumière et même si c’était dans une vision dualiste, c’était un premier pas important vers la divinité intérieure. J’ai soulé tout le monde à vouloir convertir jusqu’aux membres de ma famille décédée ! Heureusement que toute âme possède le libre arbitre ! J’avais eu besoin d’être reconnue par la société comme ayant été une victime et cette position du côté des "saints", des gens spirituels, me libérait en partie de mon passé. J’ai vécu des guérisons, deux hépatites et la libération de la dépendance aux drogues, de façon miraculeuse. Le problème, c’est que je passais du conditionnement de la drogue à celui des rituels et n’était pas plus libre. J’étais plus proche de ma propre lumière et mon cœur tout comme mon plexus solaire s’était ouvert mais je restais soumise aux dures contraintes de la dualité. Je sortais du monde que je me fabriquais à coup de montées et de redescentes sans jamais accéder à la paix, pour entrer dans celui qui divise en bons et méchants, en bien et mal. Le manque de liberté imposé par l’obéissance aux commandements et cette conception étriquée de l’amour m’ont fait partir de l’église. 
Cette vision d’un monde bien rangé où chacun devait entrer dans la case qui correspondait à son âge et son genre, ne répondait pas à ma soif de liberté et d’amour inconditionnel.
Certes, c’était moins destructeur  physiquement qu’avec les drogues mais au niveau du mental, je restais prisonnière de masques, de rôles et de la dualité.
En comprenant que le Christ est un principe, une énergie spécifique, qu’il habite chaque humain et que l’amour est l’énergie de la vie, mes perspectives se sont grandement élargies mais il fallait me libérer de beaucoup de conditionnements, de fausses croyances. La pire étant la notion de bien et de mal qui engendre tout un comportement très éloigné de l’amour inconditionnel et de la liberté. 
La foi au christ sauveur telle qu’elle est enseignée dans les églises est une vision totalement distorsionnée de la réalité.
Elle est vraie dans la connaissance du christ intérieur et même si elle peut faire des miracles, c’est seulement parce que le principe christique vit en chacun.
On est tellement conditionné à croire que nous sommes impuissant et que par ce fait, nous avons besoin d’être dirigé, qu’il faut une confiance en soi et surtout en la vie, totale, pour retrouver sa souveraineté. 
Ce qui est rassurant, c’est l’éveil progressif de l’humanité et quand on voit qu’en soi-même, l’acceptation de ce que l’on est en totalité et de tout ce qui est, a le pouvoir de guérir et d’amener la paix, tout espoir est permis.

Bon je me recolle à l’écoute de la vidéo du livre audio de Louise Hay
« Transformez votre vie » (4h28mn) C'est long mais il y a beaucoup de répétition. Perso, je fais quelque chose en écoutant et je limite l'écoute à ma capacité de concentration. Dès que je trouve que c'est répétitif ou soulant, je passe à autre chose et y revient quand je le sens. Bien que tout ce qu'elle dit puisse paraître trop simple pour être vrai, j'adhère totalement à tout son propos. C'est tout à fait cohérent pour toute personne croyant aux lois universelles. Je le vis au jour le jour et j'en goûte la réalité. Ma vie est une perpétuelle métamorphose :) 
Louise Hay: "Oui je peux"

 


 Photo trouvée sur Google+: Cheval "Frison" par Poonz