Poonz |
J’ai
remarqué que chaque fois qu’on s’élève, il se passe à peu près toujours le même
cycle, les mêmes phases. Rien de nouveau pour beaucoup de scientifiques, "initiés"
ou philosophes mais peu importe. Je suis encore à me justifier d’avoir une
opinion et de la dire !
On
commence par vivre quelque chose qui nous dérange on commence à réfléchir au "problème". Puis, quand on se rend compte que l’on tourne en rond
dans sa tête, qu’on est limité par le mental, on se fie à son cœur, son
instinct. Il y a cette phase importante de lâcher prise qui nous amène à être
plus éclairés. Mais ça n’est pas tout, suivre le cœur est une bonne chose mais
il faut aussi user de discernement. Quand on observe ses pensées, ses
réactions, on peut constater que ça n’est pas seulement le cœur qui nous parle.
L’ego est aussi de la fête ! Alors, l’ancrage, l’écoute de son ressenti
physique est aussi important. Un juste équilibre est alors nécessaire afin de
faire le bon choix.
Bien que
je m’observe, en reconnaissant mes schémas de pensées, en voyant ceux qui sont
répétitifs et m’amènent dans une impasse, ceux qui ne sont pas en accord avec
ma foi, je ne suis pas pour autant à l’abri des "erreurs" d’interprétation
et de l’incompréhension. La connaissance étant infinie, personne ne peut
prétendre savoir tout et même se connaître en totalité. De plus ce qui aussi essentiel, c’est de savoir
ce que l’on veut dans la vie afin de faire les choix appropriés. Faire un choix
n’est jamais aisé car on craint toujours de se planter. Pour cette raison,
réviser régulièrement ses priorités et le désir profond de notre cœur, peut
aider à avancer.
Perso,
je reviens à mes fondamentaux :
Je veux
être libre, et autonome facilement et avec joie.
Je suis
ici pour comprendre et avant tout, apprendre à aimer. Moi-même et par résonance, les autres.
La
confiance en soi et en la vie est indispensable dans ce parcours.
Pour
savoir si je suis sur Mon chemin, j’ai plusieurs panneaux indicateurs :
Le
ressenti, les sensations physiques, les émotions et les pensées.
Je peux
faire le tri dans mes émotions en reconnaissant leur source tout comme mes
pensées. Ainsi, tout ce qui me met mal à l’aise ne me procure pas de joie et
suscite le doute, m’indique que je fais fausse route.
Mon
chemin étant unique puisque tout comme la combinaison de mes différents corps, de
mes nombreuses vies passées et de mon vécu spécial de cette vie, il serait tout
à fait inutile et inapproprié de chercher à suivre un modèle et de me comparer.
Nul
besoin de se situer par rapport aux autres pour savoir qui on est. Dès que l’on
compare, on ne peut qu’être frustré et tomber dans le piège de se croire au
dessus ou en dessous.
On nous pousse dès l’enfance, à être le meilleur, le
premier. On plante en nous la graine de la discorde et de la conformité. Chacun
est unique et par ce fait n’a pas à justifier ce qu’il est ni à mériter le
droit d’exister et encore moins à gagner sa vie. Tout est fait pour nous
éloigner de nous-mêmes et de notre raison d’être. L’ensemble de l’humanité s’est
plongé corps et âme dans le jeu de la dualité, oubliant que ça n’était qu’un
jeu, un moyen de comprendre les opposés et de choisir quel genre de vie
adopter, soit l’unité, soit la division.
En
vivant l’effet de ce choix dans la chair, on comprend en profondeur l’importance
de choisir d’aimer et d’accepter ce qui est.
Tant que
l’on divise et avant tout soi-même, tant qu’on n’arrive pas à s’aimer complètement,
on reste coincé dans le cycle infernal de l’inconscience.
Toutes
ces vies passées à jouer des rôles divers et variés ont amenés tant de
souffrances qu’on a fini par se demander s’il n’y avait pas d’autres voies.
Parmi
toutes ces expériences, on a pu constater que l’amour était un moyen de
transcender la vie elle-même. Que ce sentiment avait un pouvoir immense de
changer la nuit en jour, d’ouvrir la conscience vers d’autres dimensions.
L’humain
qui aime accède à un aspect de lui-même qui le dépasse mais qui lui ouvre des
perspectives immenses. Quand on surmonte sa peur d’aimer, qu’on accepte de
changer son regard sur soi-même, quand on cesse de se critiquer, on s’engage
sur un chemin de lumière et de progression.
La vie
ne saurait être figée. Tout ce qui vit, s’expanse d’une manière ou d’une autre. Chacune
de nos cellules est programmée pour se régénérer. Seul notre refus d’aimer, de
lâcher prise, de se laisser porter par le courant de l’énergie de vie qui s’écoule
en nous, nous conduit à la mort.
J’ai
passé la journée avec ma sœur et j’ai constaté combien j’avais progressé.
Je ne me suis pas laissé envahir comme la dernière fois. Chacune, à notre
façon, intégrons les nouvelles énergies et l’effet qu’elle produit est
indubitable. Notre relation change à mesure que je change le regard que j’ai
sur moi-même et la paix s’installe entre nous de plus en plus. Il est
nécessaire de commencer par se connaître et s’aimer et il y a mil et un chemins
pour y arriver. Chacun possède en lui ses propres clefs d’ouverture du cœur.Elle suit son chemin qui l'amène aussi à comprendre que l'amour de soi est une clef de guérison essentielle. Même si la spiritualité telle que je la conçois, ne lui parle pas, il est clair que son étincelle divine l'éclaire tout autant. Là où je vois que je me libère du jeu de rôle triangulaire victime, bourreau, sauveur, c'est que pas une fois, je n'ai cherché à la convaincre de l'existence du divin.
Quand j’ai
cru sans aucun doute à l’existence de Jésus Christ et que je me suis faite
baptiser à 32 ans, chez les Mormons, pour le reste de la famille c’était une
folie mais pour moi, ça avait un sens profond.
C’est la première fois que je m’engageais,
que je faisais un choix, celui de la lumière et même si c’était dans une vision
dualiste, c’était un premier pas important vers la divinité intérieure. J’ai
soulé tout le monde à vouloir convertir jusqu’aux membres de ma famille décédée !
Heureusement que toute âme possède le libre arbitre ! J’avais eu besoin d’être
reconnue par la société comme ayant été une victime et cette position du côté des "saints",
des gens spirituels, me libérait en partie de mon passé. J’ai vécu des
guérisons, deux hépatites et la libération de la dépendance aux drogues, de
façon miraculeuse. Le problème, c’est que je passais du conditionnement de la
drogue à celui des rituels et n’était pas plus libre. J’étais plus proche de ma
propre lumière et mon cœur tout comme mon plexus solaire s’était ouvert mais je
restais soumise aux dures contraintes de la dualité. Je sortais du monde que je
me fabriquais à coup de montées et de redescentes sans jamais accéder à la paix,
pour entrer dans celui qui divise en bons et méchants, en bien et mal. Le
manque de liberté imposé par l’obéissance aux commandements et cette conception
étriquée de l’amour m’ont fait partir de l’église.
Cette vision d’un monde bien
rangé où chacun devait entrer dans la case qui correspondait à son âge
et son genre, ne répondait pas à ma soif de liberté et d’amour inconditionnel.
Certes,
c’était moins destructeur physiquement
qu’avec les drogues mais au niveau du mental, je restais prisonnière de
masques, de rôles et de la dualité.
En comprenant
que le Christ est un principe, une énergie spécifique, qu’il habite chaque
humain et que l’amour est l’énergie de la vie, mes perspectives se sont
grandement élargies mais il fallait me libérer de beaucoup de conditionnements,
de fausses croyances. La pire étant la notion de bien et de mal qui engendre
tout un comportement très éloigné de l’amour inconditionnel et de la liberté.
La
foi au christ sauveur telle qu’elle est enseignée dans les églises est une
vision totalement distorsionnée de la réalité.
Elle est
vraie dans la connaissance du christ intérieur et même si elle peut faire des
miracles, c’est seulement parce que le principe christique vit en chacun.
On est
tellement conditionné à croire que nous sommes impuissant et que par ce fait,
nous avons besoin d’être dirigé, qu’il faut une confiance en soi et surtout en
la vie, totale, pour retrouver sa souveraineté.
Ce qui est rassurant, c’est l’éveil progressif de l’humanité et
quand on voit qu’en soi-même, l’acceptation de ce que l’on est en totalité et de
tout ce qui est, a le pouvoir de guérir et d’amener la paix, tout espoir est
permis.
Bon je
me recolle à l’écoute de la vidéo du livre audio de Louise Hay
« Transformez
votre vie » (4h28mn) C'est long mais il y a beaucoup de répétition. Perso, je fais quelque chose en écoutant et je limite l'écoute à ma capacité de concentration. Dès que je trouve que c'est répétitif ou soulant, je passe à autre chose et y revient quand je le sens. Bien que tout ce qu'elle dit puisse paraître trop simple pour être vrai, j'adhère totalement à tout son propos. C'est tout à fait cohérent pour toute personne croyant aux lois universelles. Je le vis au jour le jour et j'en goûte la réalité. Ma vie est une perpétuelle métamorphose :)
Louise Hay: "Oui je peux"
Photo trouvée sur Google+: Cheval "Frison" par Poonz