Mercredi 6 février, canalisation, Marie Madeleine/Paméla Kribbe, Vivaldi "hiver"

Le plexus solaire est relié à ce jour, le mercredi. Jour des enfants aussi.

Je me demande si le nombre de pages vues dans ce blog, influence ma façon d’être. 

Il n’est pas question pour moi de plaire mais de relater le quotidien ordinaire de quelqu’un qui tente d’intégrer sa foi dans la vie de tous les jours, de nourrir la relation au divin intérieur, le tout de façon authentique. 

Ce qui implique que ce ne soit pas objectif puisque comme tout le monde, j’ai un ego qui est très souvent le dirigeant des mes pensées, de mes gestes...

Décrire ce cheminement au jour le jour, cette découverte de soi, cette expérience d'être humain divin, implique que je dise des choses fausses, erronées, puisque je suis loin de détenir la connaissance universelle. 

J’ai juste un point de vue, teinté de mes doutes, bien que je croie fermement à la lumière divine en chacun capable d’éclairer toutes les ombres. 

C’est une étape nécessaire, difficile qui demande de l’humilité, de l’acceptation et un amour inconditionnel pour soi-même. 

Bien que ce soit mon plus cher désir, force est de constater que je suis loin d’être sortie de l’auto-jugment, de la critique, la comparaison, la culpabilité...

Tous ces poisons qui doivent être acceptés afin d’intégrer les énergies opposées qui y sont nécessairement associées.

Je commence à douter de la technique de libération des peurs. Ou plutôt de ma façon de faire cet exercice. Bien que ça m'amène un genre d’allégement, il me semble que ça ne soit pas tout à concluant au niveau du résultat.

Là encore, je ne rejette rien, je m’interroge.

Si je considère que l’acceptation de ce qui est, c’est de l’amour, que l’amour, c’est La Solution à tous problèmes, libérer, c’est un peu rejeter. On va me dire que je chipote, que je joue sur les mots...

Peu importe, de toute façon, je n’oblige personne à adhérer à cette « hypothèse ».

Si je pense que toute pensée, émotion, positive ou négative, est associée à son contraire, énergétiquement, accepter serait un moyen de trouver le point zéro, le juste milieu plutôt que de libérer. Bien que le terme me plaise, j’ai comme une difficulté à le dire quand je pratique cet exercice. Je ne doute pas de l’efficacité de cette technique puisqu’elle me permet d’être moins parano. Mais je constate quand même que la peur est toujours présente bien que moindre.

Si j’accepte, laisse l’émotion s’exprimer sans chercher à intervenir, simplement en l’observant, en constant sa présence, sans plus, que se passera-t-il ?

Vouloir changer quelque chose c’est déjà lui accorder de l’importance puis nier l’intelligence de mon âme ou ma présence divine qui fait tout pour que j’arrive à avoir plus d’amour pour ce que je suis, pour ce qui est.

Si je me contente d’observer une pensée, une émotion, ne va-t-elle pas s’exprimer en totalité et finalement trouver un équilibre.

Si je veux être au-delà de la dualité, libérer, c’est juger que quelque chose n’est pas adéquate, n’a pas à être. Or tout a une raison d’être.

En même temps, cette phase d’observation est une partie de l’exercice de libération que j’ai peut-être un peu trop zappée dans ma volonté de voir une peur disparaître. D’ailleurs, quand je dis « je t’autorise à t’exprimer dans mes corps, par les moyens que tu veux, pensées, émotions, ressenti...je n’ai qu’une hâte, c’est de libérer la « chose », qu’elle s’en aille, et vite.

Je croie que je n’ai pas vraiment saisi le sens de cette technique.

Et que je vais tenter de le faire en étant plus focalisée sur l’acceptation que la libération. Histoire à expérimenter, en situation, donc à suivre...

J’ai constaté que lorsque quelque chose ne tourne pas rond, le simple fait d’appeler l’énergie d’amour ou la lumière dorée, à se diffuser, s’activer e moi, apportait le calme. Pas une paix totale mais au moins, ça diminuait le stress lié à la situation.

Je me rends compte aussi que le fait que de plus en plus de personnes visite ce blog, me fait tomber dans les filets de l’illusion  du « sauveur » de me croire en mission, avec tout ce que ça implique de pression, de souci de performance, d’efficacité.

Je commence à me soucier un peu trop de la façon dont mes mots seront perçus.

A propos de mission, j’avais tenté l’expérience suggérée par Joéliah, lors d’une vidéo conférence qu’elle avait donnée sur le Net, de contacter mes guides afin de savoir quelle était ma mission de vie. Elle a expliqué que tout le monde pouvait canaliser puisque chacun est doté d’une âme.

J’ai joué le jeu, allant même jusqu’à me filmer avec mon appareil photo qui a une fonction vidéo mais ça n’est pas terrible. Bref, le message a été clair. 

Ma voix a légèrement changé et je n’ai pas fait de cérémonie particulière. 

J’ai juste respiré profondément, fermé les yeux et laissé venir. 

Au bout d’une minute trente, voilà ce que j’ai dit.

« Tu es une enfant de la source, tu es venue sur cette terre pour apporter de la joie, de l’amour, dans toutes les situations de la vie, du quotidien. Tu es venue apporter la liberté. La liberté d’être, d’être dans l’amour, dans la joie. C’est la vie d’être, être soi-même, être authentique, être sincère, laisser parler son  cœur. D’accepter ce qui est, de vivifier ce qui est. »

Bien que ça puisse sembler banal, pour moi, ça n’est pas rien.

Déjà, la liberté, il faudrait que je comprenne ce que ça veut dire au juste et que je sois en mesure de la vivre.

Le doute que je pourrais avoir, c’est que ça ressemble beaucoup à ce que je crois. 

En même temps ça confirme les ressentis, inspirations qui viennent de mon âme qui me dis régulièrement les mêmes choses. Alors, âme, ou mental ?

De toute façon, dans ce genre d’expérience, seul l’ego s’attend à entendre des choses extraordinaires. Au niveau du cœur, il y a une seule vérité : AIMER.

Je dois dire que je ne comprends pas trop le sens de la dernière phrase: "vivifier ce qui est" mais je le note quand même par honnêteté. Rendre les choses vivantes?

J’ai tenté une autre expérience similaire, le 21 décembre après avoir lu le texte qui suit.

Éveillez votre faculté de canalisation

Pamela transmet Marie Madeleine.

Ce message a été reçu dans le contexte d'un atelier offert par Gerrit & Pamela sur le thème de la canalisation. La plupart des participants étaient des conseillers spirituels désireux de développer leurs talents de canalisation et de surmonter leur manque de confiance en eux dans cette matière.

Chères sœurs, chers frères, je vous accueille tous cordialement. 

Je suis Marie Madeleine et je ne suis pas venue seule. Je suis ici en compagnie de beaucoup d'autres. Aujourd'hui, nous allons parler de l'art de canaliser. 

Beaucoup d'entre vous désirent canaliser mais se sentent enfermés dans le doute et l'anxiété à ce propos. Certains d'entre vous canalisent déjà mais n'osent pas l'exprimer en public. Aujourd'hui, j'aimerais offrir une perspective différente sur la question de savoir si vous pouvez ou devriez canaliser. 

Je vous dis que le fait de canaliser n'est pas du tout quelque chose de nouveau pour vous. Vous l'avez déjà pratiqué sous diverses appellations dans de nombreuses vies avant celle-ci. Ce n'est pas très difficile ! 

S'ouvrir à la canalisation ne consiste pas à apprendre quelque chose de nouveau pour vous, mais plutôt à réveiller des talents qui vous sont familiers, voire même innés.

Vous avez tous vécu sur cette planète auparavant et avez exprimé vos talents sur Terre dans différentes vies : les dons de l'intuition, de la canalisation, du troisième œil. 

Vos vies précédentes ont souvent été marquées par ces dons et ils sont encore là aujourd'hui. 

Chacun-e de vous est entouré-e des personnalités que vous avez été autrefois et qui, sous une forme ou une autre ont écouté cette voix intérieure, la voix de l'âme, et l'ont transmise à d'autres personnes sur terre. Vous avez été un pont entre ce monde et l'autre, le monde de l'âme dont vous êtes originaires. Longtemps, cela a été l'appel de votre âme. 

Essayez de percevoir, si vous le pouvez, ces personnalités autour de vous. 

Elles font partie de votre âme, comme un rayon de soleil fait partie du soleil. 

Elles n'en sont pas la totalité, mais une partie inaliénable. 

Peut-être voyez-vous ou ressentez-vous certaines de ces silhouettes de vies passées autour de vous. 

Prenez le temps de les ressentir calmement et clairement.

Ce n'est pas nouveau pour vous de canaliser. Vous avez déjà fait cela auparavant, de différentes façons et sous différentes formes. 

C'est quelque chose de familier, qui vous est venu naturellement. 

Je vous demande maintenant de vous relier à cette manière de canaliser familière et naturelle que vous connaissiez dans ces vies précédentes, ou plutôt, appelons-les ces "autres vies". 

Ces choses ne sont pas limitées dans le temps, comme vous pourriez le penser. 

Permettez à chacune de ces personnes que vous avez été de s'approcher et de se couler en vous, observez simplement qui s'avance et n'intellectualisez pas trop. 

Laissez simplement cela se faire à partir de votre ressenti. 

Vous n'avez pas besoin de voir une personne, vous pouvez en avoir une simple impression. 

Et parfois, ça prend juste un peu de temps avant que vous ne ressentiez quelque chose. 

Cette femme ou cet homme que vous sentez près de vous et qui fait partie de votre âme veut vous donner quelque chose maintenant.

Les vies précédentes, les autres vies, sont comme toutes les vies, un mélange de beau et de moins beau : lumière et ombre, bien et mal, si vous voulez. 

Cette personne qui est maintenant avec vous vient vous donner sa Lumière et cette belle partie fluide d'elle-même qui ressentait une connexion et formait un pont avec l'autre monde depuis lequel elle canalisait de l'amour, de l'encouragement et de l'espoir pour les gens de son entourage. 

Souvenez-vous de cette connexion, pas mentalement, mais dans vos cellules et vos ressentis. Retrouvez l'impression, à quoi ressemblait ce pont vers l'autre monde.

Permettez-vous de recevoir de l'aide dans ce processus en considérant cette personnalité d'une autre vie comme un guide. 

Imaginez un temps où la canalisation se passait bien et où vous étiez capable de partager le courant de votre âme avec d'autres personnes. 

Vous n'avez pas besoin d'imaginer les détails. 

Il s'agit du courant et du sentiment de sécurité que vous aviez, ainsi que de son évidence et de son caractère familier. 

En fait, aucun d'entre vous ne doit apprendre à canaliser, car c'est quelque chose que vous savez déjà faire. La clé est de rétablir la manière de le faire : vous reconnecter à cette partie de vous qui fait cela avec facilité. 

Bien qu'il existe des peurs et des souffrances qui résistent en vous, en vous souvenant de la facilité avec laquelle la canalisation se faisait, vous enlevez un morceau de cette résistance.

Le temps est venu maintenant, il y a une réelle opportunité sur Terre pour accueillir ce que vous avez à offrir. Il y a des gens qui attendent que cette énergie vous traverse, vous et vos frères et sœurs artisans de Lumière. Le monde vous attend ! Alors que dans d'autres vies et en des temps anciens, vous avez souvent dû être circonspects et agir presque subrepticement et en secret, il y a actuellement un besoin, une opportunité et une réceptivité pour vos dons. 

La puissance féminine du troisième œil et de l'intuition est de nouveau bienvenue. 

En réalité, c'est une sous-estimation : elle est non seulement bienvenue mais on en a désespérément besoin ! L'humanité est en détresse. Il y a une crise dans le monde entier, une crise économique et écologique. C'est une crise profonde dans son questionnement : 

"Quelle est notre relation à nous-mêmes, au monde et à la Terre ? " 

Tout le fondement de notre future relation à nous-mêmes et aux autres tourne autour de cette question.

Beaucoup de gens sont pris dans les peurs, les conflits, l'illusion. Certains se sentent perdus et il y a une solitude profonde dans le cœur des êtres humains. De cette solitude émerge la recherche désespérée d'une balise externe à laquelle se raccrocher.

Mais cette Lumière guidante n'est pas extérieure. 

Vous ne la trouverez en personne d'autre, ni dans une institution ni dans une organisation. 

Actuellement, il est clair qu'il n'y a plus aucune certitude en-dehors de soi : pas dans un emploi, ni une maison, ni même dans une relation personnelle, ni dans un cercle d'amis. 

Vous êtes amenés toujours plus au fond de vous, à l'intérieur, par tout ce qu'il se passe au-dehors. Cela peut effrayer beaucoup de gens. Vous avez pu ressentir cela lors de la méditation tout à l'heure, en vous connectant à l'énergie collective. (Avant la transmission, Gerrit a offert une méditation guidée au groupe). Vous avez pu observer la peur et le stress que vivent beaucoup de gens actuellement.

Quel est votre rôle dans tout cela ? Votre tâche, votre chemin ? 

La réponse se trouve dans votre réalité intérieure. 

Cela revient toujours à rester proche de soi-même, car vous savez que le "chemin" est en vous. Vous êtes déjà familiers avec ce monde intérieur, avec la paix et le calme que vous pouvez y trouver. 

C'est pour cette raison que vous êtes là actuellement, pour être les guides ou les enseignants, dans le sens le plus large et le plus libre de ces termes. 

Non pas comme des chefs, au sens traditionnel, mais pour être des exemples vivants d'une connexion profonde avec ce qui transcende la vie terrestre, avec ce qui transcende les certitudes externes, et avec ce qui est indépendant de celles-ci. 

Une connexion avec votre âme. En un sens, votre mission de vie consiste à laisser rayonner cette connexion envers les autres. Cela vous amène directement au cœur de ce que vous êtes, et ainsi, vous touchez aussi les autres et les invitez à faire de même.

Ramenez votre attention sur ce petit cercle de personnalités d'autres vies qui vous entourent et qui font partie de vous. Vous partagez avec elles des qualités et des traits de caractère, même si elles ont vécu à des époques et dans des circonstances différentes. 

Mais dans leur essence, c'est le même cœur. 

Dites-leur, à celles qui ont dû agir dans l'ombre et le secret, que la voie est libre maintenant : 

"J'ai la permission maintenant de révéler toutes les qualités que vous avez développées par le passé. Je peux maintenant laisser rayonner ma Lumière, je suis bienvenue sur Terre."

Chez certaines de ces personnalités, vous pouvez ressentir qu'il y a des mémoires douloureuses de rejet, de condamnation, de n'avoir eu aucune opportunité de partager la réalité qu'elles avaient à donner. 

Il est temps à présent de guérir toutes ces vieilles souffrances. 

Elles doivent être vues, rappelées et honorées, afin qu'elles puissent être libérées et laisser la place à une joie, une légèreté nouvelles, une manière d'être soi-même sans effort.

Ces personnalités anciennes peuvent vous rappeler vos dons, vos connexions naturelles, votre âme. C'est le cadeau qu'elles vous apportent : des qualités que vous avez toujours élaborées et cultivées très soigneusement en d'autres temps, par l'expérience, la pratique et l'entraînement. 

Mais vous avez aussi un cadeau pour elles en retour : Dites-leur qu'elles peuvent maintenant lâcher prise de leurs anciens fardeaux, et qu'elles peuvent s'affranchir du sentiment de ne pas être bienvenues, de cette souffrance passée. 

Ne pas vous sentir bienvenus et  ne pas vivre ce qui vous était naturel ont été une grande souffrance pour vous. 

Malgré cela, votre sagesse a grandi à cause de cette expérience ainsi que votre compréhension de la nature humaine, de la lumière et de l'ombre. 

Acceptez ce passé et laissez vos autres vies retourner à leur liberté, libérées de leurs vieilles souffrances et de leurs traumas, laissez-les aller leur chemin. 

Prenez dans votre cœur ce qu'il y a de sage et de beau en elles. 

Remerciez-les pour cela. Faites-le vraiment du fond du cœur. 

Remerciez-les pour les cadeaux qu'elles vous laissent, puis libérez-les, afin qu'elles puissent enfin se reposer de leur connexion douloureuse avec la Terre. 

C'est ainsi que le passé se guérit.

Tout ce qui est bon et durable venant du passé reste avec vous. Ce n'est pas perdu même si cela a longtemps été entouré de souffrances, d'incertitudes, de peurs et de frustrations. 

Vous pouvez le libérer et récolter un diamant de ce passé. 

C'est maintenant, dans cette vie, que ce diamant peut briller et rayonner dans le monde et vous donner du bonheur, le bonheur d'être simplement vous-même et de ne plus devoir vous cacher. 

C'est la clé pour tout. 

S'il vous est possible de faire l'expérience de ce merveilleux diamant qui est en vous, alors tout le reste arrive presque tout seul dans votre vie. 

Vous attirez les relations, les circonstances de vie et d'activité professionnelle qui appartiennent au diamant. 

Ressentez la présence de cette énergie resplendissante en vous. 

Tant de force et de sagesse emprisonnées depuis des siècles et chez toutes ces personnes que vous avez été. Ressentez-en la profondeur, le mystère et la merveille.

Ayez du respect pour ce que vous êtes et cessez de vous mépriser et de vous critiquer.

Ressentez que vous êtes un canal, ici et maintenant, ressentez le diamant que vous êtes. Regardez simplement cet espace de votre corps où vous percevez ce joyau et permettez à son énergie radieuse de circuler dans tout votre corps de façon à baigner dans sa Lumière.

Je suis ici en égale, je ne suis pas un maître qui se tient au-dessus de vous. Je suis exactement comme vous et je me sens très proche de vous, votre égale dans mon cœur. Quand vous avez des doutes, ce qui est fréquent dans la réalité humaine, Je suis avec vous pour vous aider à mobiliser vos forces et vous rappeler qui vous êtes. 

Pour vous rappeler de croire vraiment en vous, et de rester en contact avec le diamant éblouissant que vous êtes déjà, ici et maintenant.

©Pamela Kribbe www.jeshua.net/fr

Traduction Christelle Schœttel

Je recopie ici, ce que j’ai écris, ce jour là, de cette expérience que je n’ai pas retentée depuis.

"Je suis en  train de lire un message de Marie Madeleine qui parle de la canalisation et du fait que nous sommes entouré de ceux que nous avons été avant. Elle suggère de ressentir ces êtres, ce que j’ai fait. 

La première « image qui m’est venue, c’est celle d’un homme grand, mince, aux cheveux noirs foncés, avec une barbe et un bouc de la même couleur, vêtu entièrement de noir. Il semble qu’il soit du côté "obscur" de la source. 

Peut-être même un Illuminati. 

Pas plus effrayée que ça, je suis même arrivée à me dire qu’au moyen âge, ou même maintenant, ceux qui abordent la source, autrement que par les églises établies, sont taxés d’occultes, de diaboliques... 

C’est peut-être ça l’origine de ma peur du feu. Elle est peut-être là, pour me pousser à contacter cet être méconnu mais qui pourtant doit avoir aussi beaucoup à apprendre sur la voie de la conscience unitaire. 

De plus la fusion des contraires, en soi, nécessite la compréhension de ces deux énergies opposées. Pour fusionner, il faut savoir de quoi il s’agit et connaître les êtres qui portent ces énergies. Piste à explorer.

Un autre personnage a fait son apparition, si on peut dire, sous la forme d’un moine du style de ceux du film, « au nom de la rose ». 

Il était capuchonné et chantait tête baissée. Je n’ai donc pas pu voir son visage. Ce qui m’est venu, c’est qu’il a été emprisonné et j’ai repensé à la fois où je me suis vue avec des chaînes aux pieds, dans une cellule, alors qu’Emilia, une amie qui a fait du Reiki, m’imposait les mains sur les chevilles. 

J’ai eu le réflexe de lui envoyer la lumière et l’amour de mon être pour le délivrer de son fardeau, l’aider à guérir cette injustice vécue et dont il me semblait encore prisonnier.

Puis j’ai vu une femme, un genre sorcière comme dans le film « les visiteurs » et là, je me suis dit que c’était mon mental qui me faisait une farce ! 

 (rajouté aujourd'hui: ma peur du feu vient peut-être aussi d'un bûcher. C'est ce que, j'ai senti depuis cette expérience)

Tout de suite après, j’ai vu une femme, assez jolie, aux cheveux longs, châtains roux, près d’une maison et d’une rivière, dans une forêt qui vivait un peu isolée mais qui m’a semblé appartenir plus au futur qu’au passé.

J’ai jugé que c’était assez pour aujourd’hui, ne voulant pas être envahie par quelqu’un d’autre que celle que je suis, aujourd’hui, ici.

Ce n’est pas tout. J’ai fait l’exercice au milieu de ma lecture du texte et j’ai pu constater que j’avais bien fait d’envoyer de l’amour au moine. 

J’ai repris contact pour envoyer aussi de l’amour et de la lumière au deux autres personnages qui avaient aussi vécu de l’isolement, de l’incompréhension et en avait souffert.

Quand j’ai voulu les quitter, j'ai eu des pointes dans la nuque en même temps que l’apparition d’un gnome et d’un genre de bouffon du roi. 

J’ai rigolé en me disant que le bouffon était très souvent près de moi et qu’il était la part de moi qui ouvre facilement sa bouche. 

J’ai même remercié pour la claque que je m’était mangée quand j’avais osé tenir tête à un « mauvais » garçon, d’un un bar. C’était un dealer de poudre qui se la pétait avec tous les gens du bar et qui m’avait ordonné de jouer de l’accordéon. 

Je lui avais répondu que je ne jouais pas pour les cons, à la surprise générale de l’assistance. Il m’a évidemment envoyé une claque qui m’a permise de persister sur ma voie en ne chialant pas et au contraire en ramenant ma tête face à lui, les yeux dans les yeux, continuant ainsi de lui tenir tête. Il a fini par s’en aller sans broncher. 

Cet épisode de ma vie m’avait renforcée et je dois dire que j’étais fière de moi d’autant plus que le bouche à oreille m’avait donné un certain crédit parmi les gens des bistrots. 

Merci monsieur le bouffon, d’être si présent dans ma vie et d’amener ainsi de l’humour dans mes mots. Garantie de ne pas se prendre au sérieux et ton spécifique, signature spéciale de ce que je suis, aujourd’hui.

Quand au gnome, je lui ai demandé si il se baladait dans mon jardin aujourd’hui et que j’aimerais l’y voir. Je comprends mieux mon goût pour le jardin, l’impression de me sentir chez moi et d’avoir un lien familial à cet endroit, dans cette activité.

Je me demande si les pointes à la nuque ne sont pas le signe de leur « passage » en moi. Si c’est le cas, il me reste à découvrir d’autres mois et il semble qu’ils soient nombreux à vouloir se manifester.

 Je suis heureuse d’avoir pu envoyer de l’amour et de la lumière au moine qui me semblait vraiment mal et dont le sentiment d’injustice restait très marqué en moi. 

Si je considère que l’âme choisit une incarnation relativement à celles du passé, tout est cohérent. 

Voilà donc les énergies merveilleuses de ce jour exceptionnel !

Tout ceci reste secret, pour le moment, dans le sens d’intime. 

Je vais continuer de reconnaître ce contact et me délecter de tout ce que je suis. 

Me contentant d’envoyer de l’amour, de faire circuler cette magnifique énergie d’expansion de conscience et de cœur de façon à guérir définitivement toutes ces parties de tout ce que je suis. 

"Bienvenue, la famille", et quelle famille, une smala joyeuse qui va pouvoir danser, chanter la vie et se réunir souvent pour se faire. J’ai hâte de partager toutes les expériences passées et présentes. 

Merci Marie Madeleine, sœur de cœur, je t’aime, je nous aime !

Décidément, j’ai bien du mal à les quitter ! Je me demande si mon aspect physique ne serait un genre de mémoire de ce que je fus ? Les moustaches aux beaux ténébreux, le nez à la sorcière qui me fait penser que j’ai peut-être eu tort de considérer ma vision comme une blague de mon mental, vu la forme de mon nez. 

Ce qui me dérange c’est le côté cliché et c’est ce qu me fait douter de l’origine de cette image. Une chouette apparue sur l’écran de veille m’a poussée à reconsidérer la question d’autant que cette sorcière a peut-être beaucoup à me transmettre sans oublier qu’elle peut être l’origine de mon sentiment d’indignité, de rejet et d’exclusion. 

Du fait d’avoir eu longtemps du mal à accepter mon corps physique. 

Alors à toi, la « moche » sorcière, j’envoie tout mon amour et ma reconnaissance pour qui tu es. 

Finalement, je te trouve jolie et j’aimerais te connaître mieux. Je suis sûre qu’en ton cœur brille le plus beau des diamants. Peut-être même es-tu celle qui a eu un contact directe avec la mère divine.

 Je te bénie de pur amour, d’acceptation et te dis : « tu es la bienvenue dans mon monde d’aujourd’hui ».

 Toi qui as dû apprendre et comprendre la compassion, qui expliquerait ma compassion d’aujourd’hui pour les êtres difformes. 

Aujourd’hui que j’ai compris l’importance d’aimer ce corps, de le chouchouter, je t’envoie cette énergie d’acceptation de ce qui est, avec une immense joie, sachant le caractère magique de cet état d’esprit, je t’offre ce cadeau inestimable, ce point de vue amoureux. 

Cet amour inconditionnel de soi et de toute vie. Reçois une vague d’amour immense, de guérison de tes souffrances et soit élevée dans les hautes sphères d’amour et de lumière, amen.

Peut-être que la vision de la jolie femme près de la maison dans la forêt, est notre soi futur, née de cet acte de guérison posé aujourd’hui, alors réjouissons nous ensemble et recevons les bénédictions du féminin sacré.  Que chacun de vous vive en paix, dans l’amour et la lumière les plus purs.

Je voulais garder ça en mon cœur mais après tout, pourquoi pas l’exprimer. Je ne l'avais pas relu mais je sens que je vais devoir y revenir. 

J'ai tenté de recontacter ces personnages mais sans succès. Je leur ai juste envoyé de l'amour et demandé s'ils m'autorisaient à rendre public cette expérience de connexion.

Déjà 10h! Je dois aller à la bibliothèque du village apporter les DVD que le frère du voisin décédé voulait jeter. Bien que ce soient des films que je n'aime pas, c'est dommage de les balancer.

12h30
J'ajoute que ce que je n'ai pas partagé ça avec vous pour me la "péter", faire mon intéressante...Je continue dans mon style à vouloir montrer que tout le monde peut accéder facilement à lui-même. Nous sommes multidimensionnels et ce n'est pas qu'un mot. Seul notre mental limité peut trouver à redire. Il suffit d'y croire et le vouloir sincèrement, sans craindre quoi que ce soit. Comme ferait un enfant qui parle à des amis "imaginaires". Sans chercher quelque chose d'extraordinaire, juste vouloir se connaître. Nos vies passées font partie de nous, elles sont en nous et cette incarnation en est la somme, si on peut dire. 

Ce qui compte le plus, c'est qui je suis, ici, maintenant.

Vivaldi "Hiver"

Photo de ma collection "microcosmos"