mardi 5 février 2013

Mardi 5 février, aller de l'avant, aprés avoir guéri le passé proche ou lointain




Pas facile de répondre aux appels de chacun des corps ! 
Vivement que je m’installe dans la voie du juste milieu définitivement ! 
Déjà, je ne suis plus sourde au besoin de sommeil et cette nuit a été la plus longue depuis le début de l’année. Il faut dire que les ronrons de mon chaton préféré (pas loin de 7 kilos, quand même !) m’ont bercés. 

Je n’en reviens pas du nombre de pages vues, hier ! 390 ! Je ne risque pas de « tomber » dans le piège de l’ego étant donné que j’étale ma vie, sous tous ces aspects, positifs, négatifs...Mon passé « glorieux » ! Pour ce qui est de l’inceste, la chose est tellement transmutée, et en plus tellement très courante, que je n’ai aucune « honte » à en parler ouvertement. 
Je ne le fais pas du tout pour attirer la pitié mais plus pour démystifier ce truc et montrer que ceux qui ont vécu ça, n’ont vraiment pas à se sentir coupable, honteux, ni à se dévaloriser.
Tout comme ceux qui se sont cherchés avec des substances illicites. Bien que ça puisse paraître extravagant, c’est aussi le signe de la perfection humaine qui cherche toujours l’équilibre entre souffrance et plaisir. Qui veut comprendre, connaitre, savoir, explorer. 
Heureusement que quand on connaît ses véritables origines, on finit par vouloir sortir de la dualité et aborder la vie par l’amour inconditionnel.

Pour ce qui est des visiteurs de plus en plus nombreux, c’est vraiment encourageant de constater que beaucoup de frères et sœurs sont en cours d’éveil à eux-mêmes, tout comme moi. Ce miroir que je tends à chacun de vous répond à l’appel de mon âme tout comme à l’appel de la votre. En cela, le mot ensemble prend tout son sens. Je suis heureuse de voir à quel point le fait d’échanger son amour et sa lumière, peut fortifier la foi mutuellement.
A chaque commentaire lu, je me dis que le fait de dire les choses, incite le lecteur a en faire de même. Et même une petite phrase est une façon d'exprimer ce que l'on est.

Plus nous serons nombreux à affirmer notre foi en l’humain divin, souverain qui n’a pas besoin de s’enfermer dans une église pour communier avec son âme et encore moins d’intermédiaire, et plus cette nouvelle approche du divin s’imprimera dans l’inconscient collectif. Ou plutôt formera un égrégore positif, nouveau, dont le poids finira par faire basculer l’ensemble vers l’élaboration de la nouvelle terre.Tout ça, de façon passive, simplement en retrouvant sa vraie nature, sans rien détruire d'autre que ses propres barrières.
Pas de quoi s’enorgueillir puisque chacun participe à sa façon, à cette élévation planétaire. Toutes les initiatives pour faire changer les relations humaines, sont tout autant inspirées. 

Dans tous les secteurs de la société, des êtres s’éveillent à eux-mêmes. Chacun participe dès lors qu’il se laisse guider par les énergies de la source que nous recevons maintenant. Comme nous sommes différents mais en même temps UN, la forme d’expression de chacun élève et fortifie l’ensemble.
A ce propos, je vous invite à visiter le site des colibris:

Tout le travail de prise en charge de ses peurs, de ses croyances limitantes, restrictives, participe de la même façon à l’élévation collective. 
Quand nous libérons des choses en nous, tout le monde en « profite ». 
C’est une motivation supplémentaire, qui met une grosse claque à l’idée que s’occuper de soi est égoïste. 
Même si l’introspection a des allures nombrilistes, c’est une étape nécessaire. 
Comme au bout du compte, ça amène tout naturellement à se tourner vers l’extérieur, 

TOUT EST BIEN

Il reste encore beaucoup de croyances communes rabaissantes, à libérer mais maintenant que nous connaissons le processus et l’appliquons, l’espoir peut renaître !
Je pense à l’idée qu’il faille souffrir, gagner son élévation, gagner sa vie, mériter l’amour de son âme ou de quiconque.
Les notions de bien et de mal, là, c’est un énorme dossier !
Je reviens particulièrement sur l’idée qu’il faille « mériter » l’amour des autres. La solution qui semble vraiment la plus adaptée, c’est de se reconnaître soi-même. On n’a pas à mériter quelque chose qui est la base de notre constitution.

Dès lors que l’on cesse de se comparer, on sort du jeu de la dualité, l’esprit de compétition perd son ampleur et les croyances de base de la société s’effondrent.

Également, on honore le choix d’incarnation de notre âme et en la reconnaissant, elle s’exprime plus ouvertement en nous ce qui nous donne la certitude de sa présence constante.
 Je dis âme, comme je pourrais dire présence divine. L’essentiel c’est de reconnaître la lumière divine en nous.

Avant de laisser l’énergie d’amour s’écouler librement en nous, il nous faut libérer l’idée que nous devons mériter la reconnaissance de ce divin en nous.
Les églises, les patriarches se sont acharnés et continuent de le faire, à nous convaincre qu’il nous fallait être digne, passer par une autorité quelconque pour avoir le privilège de contacter cet aspect de nous-mêmes.

Être digne ! Le fait d’être dans un corps physique, ici, maintenant, est la preuve que nous sommes dignes. 
Les « commandements » sont autant de barrières qui nous coupent du ressenti de la vibration amoureuse qui nous maintien en vie, tout autant qu'ils nient le libre arbitre.

Nous ne pourrions exister si la source de toute vie n’était pas notre constitution. 
Tout être vivant, sur cette planète est mû par la source. 
Nous sommes tous une forme d’expression du divin, sans exception.
C’est ce qui me permet de croire à l’obsolescence du bien et du mal.

Tout ce qui divise est le contraire de l’amour, de la source de vie qui est elle-même une danse entre les énergies « opposées ». 
La dynamique vient de là. Je ne sais pas bien l’exprimer mais d’autres le font très bien.

Kishori, par exemple dont vous pouvez visiter le site à cette adresse: http://kishori.org
Voici la vidéo où elle explique ces principes:



Bon je vous laisse cogiter là-dessus. Bien que je ressente fortement que c’est ça, je n’arrive pas bien à l’assimiler mais ça viendra ! Au passage, la vidéo, c'est une interview de Lilou Macé dont le site vaut vraiment la peine d'être connu: ""La télé de Lilou"

Je dois me préparer à aller en Espagne ! Comme je l’ai déjà dit, je trouille. 
Il me semble qu’une incarnation passée soit bloquée sur un trauma relatif à ce pays.
Tout comme j’avais senti une peur démesurée en allant en pays Cathare, ce que je ressens en passant la frontière espagnol est du même style.

Il faut dire que déjà, génétiquement, héréditairement, mes grands parents, anarchistes espagnols, ont souffert énormément dans ce pays, obligés de fuir pour ne pas être tués. Ils avaient vraiment du mérite à vouloir une société égalitaire, responsable d’elle-même, communautaire alors que tous deux été issus de familles bourgeoises. Ma grand-mère, fille unique de pâtissiers renommés, en Andalousie et mon grand père fils de pharmacien, dans les Asturies.
Ces deux là s’étaient rencontrés dans leur fuite et ne s’étaient jamais mariés malgré leurs quatre enfants ! 
La graine de l’anarchie est plantée en moi ! Mais l’anarchie espagnole, telle que vécue un temps concrètement et encore aujourd’hui, dans un village espagnol dont j’ai perdu le nom, est plus une communauté égalitaire, autonome où chacun a sa place et participe activement au bien être de l’ensemble selon ses dons, que le bordel qu’on s’imagine souvent à tort. 
Il est clair que les dirigeants ne vont pas en montrer les nombreux côtés positifs, ils perdraient leur pouvoir, leur hégémonie.

Bref, outre ces racines où la souffrance est réelle, puisque qu’à la fuite, s’est ajouté l’enfermement dans les camps de concentration prévus pour « accueillir » les réfugiés politiques à l’époque.  
J’avais dormi sur la plage d’Argelés sur mer, alors que je faisais « la route » et sans connaître ce passé douloureux de mes aïeux, j’avais senti un truc si négatif que ça m’avait vraiment troublé. 
Quand j’ai su l’histoire familiale, j’ai compris pourquoi je m’étais sentie si mal. J’avais été réveillée tôt le matin par un tracteur qui balayait la plage alors que ce n’était plus la saison touristique puisque c’était à la fin de l’automne. 
Pendant mon errance de l’époque, c’est la seule fois où je me suis sentie indésirable, chassée, agressée. D'autres fois je m'étais sentie mal à l'aise dans certains lieux, toujours dans la même région d'ailleurs, il n'y a pas de hasard! Mais pas comme cette fois là.

En plus de tout ça, il y a quelque chose qui semble lié à un passé lointain. 
Toute cette région m’a attirée d’une façon vraiment spéciale. Ce n’est pas le bord de mer puisque je ne vais jamais m’y baigner. Ni même le côté touristique puisque ça me gave plus qu’autre chose, ce flux soudain de personnes qui s’agglutinent dans les campings. Remarque comme le camping sauvage est interdit...

Bref, je vais me remuer un peu la couenne sinon je ne serais pas encore partie à midi. Au passage, merci au soutien de lecteurs qui par leurs commentaires, m’ont fait éclater de rire devant le ridicule de cette peur venue de nulle part mais que je vais tenter de traiter à ma façon.
Déjà, je vais commencer par demander à mon âme, son amour, son soutien et sa lumière puis m’adresser à une incarnation passée susceptible de solliciter la guérison, aujourd’hui.
Courage, Lydiouze ! Les ombres sont des aspects de ce que tu es, qui demande de l’attention, de la reconnaissance, de l’amour, rien de plus.

Tu sais que cet amour coule en toi alors laisse le se déverser où c’est nécessaire. Partout, en théorie et plus précisément là où ça manque le plus. Confiance. Toute expérience qui amène à guérir permet de faire un bond en avant, de se rapprocher du divin en toi.  

Photo trouvée sur la presse galactique qui pourrait s’appeler "le portail des couloirs du temps"