mardi 29 janvier 2013

Mardi 29 janvier, 13h le divin et le corps physique




Depuis que je me suis rendue compte que j’ai oublié de prendre le justificatif de ma situation pour acheter du bois aux services sociaux d’Arles, ça va de travers !
Tout bloque, déconne. J’en viens à me dire que le fait de m’être critiquée d’avoir fait l’erreur d’oublier le papier, a pu abaisser mon taux vibratoire et attirer des situations un peu déstabilisantes.
C’est un processus qui a vite fait de monter en mayonnaise ! J’ai tendance à ajouter à la critique initiale, d’autres pensées dévalorisantes, du doute et tout ça fait dégringoler encore plus ma fréquence vibratoire.
La solution que je vais appliquer de suite, plutôt que de continuer à amplifier le phénomène par le fait de constater que les choses ne tournent pas rond, c’est de me poser, de lâcher prise.

Déjà, en ramenant mes pensées à ce que je suis en train d’écrire, à revenir au principe de la loi d’attraction plutôt que de chercher encore, où j’ai merdé.
Le lâcher prise peut se vivre de plusieurs manières, chacun se le fait à sa façon. Moi, je m’allonge, je me détends et tente de calmer le jeu par la respiration consciente. Par le fait de me contenter, de me focaliser sur ma respiration. Même si des pensées viennent me perturber, je les laisse passer. 
Je me rempli aussi de rayon rose et de rayon doré. Celui-là, je me le suis inventé par déduction. Enfin je visualise des paillettes dorées avec les autres couleurs.
Puisque la couleur, la fréquence christique,  c’est l’or, je me dis que le rayon doré doit porter en lui, les vertus christiques, l’unité, ou non dualité, la paix, l’amour inconditionnel...Bref, tout ce dont j’ai besoin pour revenir à l’essentiel, le plus important, être dans son cœur, penser et agir à partir de cet espace sacré.
Application !

Mi sommeil, mi éveil, le résultat est encourageant. Je n’ai pas vu d’anges, d’êtres lumineux...Mais, je me sens reposée, claire avec moi-même.
J’ai senti une vive douleur dans le bas ventre qui m’a amenée à penser aux douleurs de la femme universelle et j’ai rempli tous mes chakras du bas, de rose, de lumière dorée, envoyé de l’amour au féminin en moi. Puis j’ai somnolé.

Dans mes pensées négatives de tout à l’heure, il y avait le doute à propos de ma façon de témoigner ouvertement de mon vécu qui pourrait m’attirer des ennuis, déplaire à ma mère, bien qu’elle n’ait pas Internet, la crainte des réactions des lecteurs, la peur d’être jugée, taxée de débile, de droguée...Voire de vicieuse à parler de mon enfance.

Ce que m’inspire mon âme, depuis deux ans, c’est de témoigner de la foi qui guérit de tout. Par moments, et ce, bien avant de croire en Jésus christ, j’ai l’impression d’avoir vécu tout ça uniquement pour en témoigner, Je voulais d’ailleurs appeler les rubriques où je parle de l’inceste et de la toxicomanie, « j’ai testé pour vous ». Combien de fois je l’ai dit en rigolant, je suis une « j’ai testé pour vous ». Lors d’entretien avec des personnes des services sociaux ou encore avec des gens qui font un bilan de vos compétences.
On va me dire que c’est une stratégie du mental pour dédramatiser, pour ne pas s’identifier à la victime, et bien je dis je m’en fous, d’autant que c’est justement ça qui compte maintenant pour moi, m’identifier à ma vraie nature et non au personnage crée par les circonstances de la vie, formaté dans un rôle, la fille de , la femme de, la copine de !
Non seulement c’est réducteur mais en plus ça donne une société faite de mouton qui n’attendent qu’une chose, c’est d’être guidés par un berger. Ceux qui se refusent à jouer le rôle de mouton docile, sont marginalisés et se positionnent soit en bourreau, pour y échapper, soit s’improvisent bergers, chefs, leaders de parti politique, soit encore clochard pour ne rien voir, ne rien faire et ne rien savoir.
Là encore, je suis radicale mais ça n’est que mon point de vue qui rejoint celui des « éveillés », ceux qui savent qu’ils ne sont pas des moutons, ceux qui sentent dans leur cœur, qu’il y a une autre dimension d’eux-mêmes qui les titille.
Je ne parle pas des gens qui se disent éveillés parce qu’ils suivent un gourou plutôt qu’un parti politique ou obéissent à leurs conjoints, leurs parents, leurs enfants, au nom de l’amour.
Je ne vais pas me faire des amis, sur ce coup là. Mais à vrai dire, ça n’est pas mon but bien que s’il arrive que je rencontre des personnes en résonance, dans ce contexte, des gens qui ont envie de s’affranchir en suivant leur véritable nature, c’est un plus non négligeable.
Je me sens plus à l’aise avec les animaux parce qu’ils ne trichent pas. Ils sont directs. Même si les animaux de compagnie sont fortement influencés par les humains, ils ont une façon d’être qui me correspond.
Quand je parle de ça à ma mère, elle me dit : évidemment, c’est facile, ils ne peuvent pas te répondre. Dans ces cas là, je n’insiste pas mais je pourrais lui répondre : mais ils me parlent ! Le chat, quand il ne veut pas se laisser caresser, se barre ou me le fait savoir. La chienne, quand elle me trouve injuste, me l’indique par un regard particulier...

Je pense à une personne qui a un site sur Internet, qui aborde la question de l’humain divin et de l’éveil, d’une façon très terre à terre, directe. Je le connais depuis peu, c’est sur la presse galactique que j’ai eu l’occasion de lire ces messages. Je dois dire qu’on se ressemble !Il s'appelle Laurent Dureau et son site: 345d.fr

Bon, voyons si je peux me connecter à la CAF pour obtenir l’attestation de revenu pour que je puisse aller acheter le bois.
C’est débloqué ! J’ai pu imprimer le truc.

Je viens d’aller fendre du bois, ça réchauffe. Ce petit exercice me permet de prendre l’air d’être au contact avec l’extérieur, la nature, le monde réel.

Allez, le poêle qui se met à craquer ! je m’en vais libérer ma peur du feu. C’est délirant comme il se manifeste quand je suis en train de m’affirmer, de dire ce que je pense à des gens qui compte pour moi, que ce soit au niveau affectif ou par rapport à des personnes qui font figure d’enseignants. je viens d'écrire à Joéliah que j'ai mis mon blog en ligne.
La peur du feu, la peur d’oser dire, la peur de la passion qui brûle en soi. Peur d’être consumée, punie...
On n’est pourtant plus à l’époque où on brûlait les sorcières, toutes ces femmes qui osaient être différentes, sortir du rang, qui parlaient du de la puissance des cieux.

Je reviens sur la façon de parler du divin. Je suis un peu déçue de voir que ceux qui en parlent, le font en se cachant derrière des êtres de lumière, des anges, des extra-terrestres...
Je ne les critique pas puisque moi-même, j’ai eu besoin d’entendre un discours rempli d’amour, venu d'êtres non humains qui me permette de retrouver un regard positif, amoureux sur mon aspect humain. 
Mais je me dis qu’il serait temps d’aborder la foi autrement qu’à travers le rêve, les clichés, les contes de fées. 
Oui le divin réside dans des sphères éthériques mais en tant qu’humain, nous sommes sur une planète constituée de matière, dans un corps physique dont le fonctionnement arrive encore à nous faire rougir. 
Sommes nous si immature qu’il nous faille enrober tout de miel, de belles images oniriques, poétiques.
Le corps physique est une merveille de perfection, il n’y a aucune honte à l’habiter.
Il faudrait pouvoir trouver le juste milieu. Longtemps, on l’a considéré comme tabou et la façon que nous avons d’oser le montrer, maintenant, c’est de l’exhiber, de le monnayer à travers les films pornos, les pubs où des femmes nues nous vantent les mérites d’un yaourt, de le valoriser par la vente de ses organes...

Ne pourrait on pas simplement l’accepter tel qu’il est, le respecter pour ce qu’il est, le temple de notre esprit, un formidable moyen de s’exprimer, de bouger, de chanter, de rire, de parler, un véhicule qui nous permet d’expérimenter toutes sortes d’émotions.
Un cerveau qui mous permet de réfléchir, de concevoir, d’imaginer, de rêver...

Quand on aborde la spiritualité, il nous faut des rites, des cérémonies, une attitude « sage », un sérieux à la limite du morbide, du mystère, de l’extraordinaire, du magique !
Mais la source de toute vie, n‘est-elle pas tout le contraire ? 
Dieu, l’intelligence supérieure aurait créé un monde pour y tenir des rôles, pour faire semblant d’exister, pour souffrir, pour être frustrés de ne pas pouvoir exprimer tout ce que nous sommes ? 
Il me semble qu’au contraire, si on part du principe qu’une intelligence supérieure a créé l’univers, s’il est vraiment intelligent, pourquoi aurait-il créé l’humain avec un corps de chair. Pourquoi ne nous a-t-il pas créés parfaits, selon l’idée générale de la perfection, sans tube digestif et son système, beaux, comme dans les films où les rôles principaux sont toujours des canons ?
Selon notre idée du divin, les anges n’ont pas de sexe !   
Tout ce que nous avons du mal à gérer devient tabou, voire diabolisé.

Bon, j’arrête là mes élucubrations et je m’en vais voir ce qu’il y a à lire d’intéressant sur la presse galactique.

 Photo: peuple Chipaya, désert de Bolivie, une autre façon de vivre