C'est pas un regard amoureux ça! |
Dernier
jour du mois, Jour relié au chakra du cœur.
Je dois dire
que ça fait du bien de retrouver l’unité en soi.
L’éparpillement, le conflit
ego/cœur, la séparation apparente, créé une fatigue généralisée.
Je suis
contente de retrouver la patate, la passion de vivre, la joie d’être tout
simplement.
La
connaissance, la foi en l’humain divin, sont loin de garantir le positionnement
dans le cœur !...
Au contraire, on dirait que plus je comprends, plus j’appréhende
la foi par le mental et plus ça m’éloigne du cœur.
La
vigilance reste de mise quoi qu’il arrive, que je me sente en phase avec moi-même
ou que je me croie divisée. Pour ce faire, être dans le moment présent
constitue une clef essentielle, merci Eckhart !
J’aime
sa façon simple d’aborder la spiritualité bien qu’il me semble tout de même un
peu tristounet, par moments.
J’avais rigolé quand en lisant son livre, « le
pouvoir du moment présent ».
J’étais tombée sur une phrase où il disait qu’un
chat avait été un maître enseignant, dans sa vie. Je me
suis tellement retrouvée en cela.
Mon chat préféré, je sais je ne devrais pas
dire ça, c’est con et injuste mais c’est la vérité. Bref, ce Féliz, que j’appelle
tour à tour mon « amoureux » parce que mon cœur s’ouvre dès que je le
voie, que l’on s’envoie des regards d’amour et qu’il est toujours présent quand
j’ai besoin de câlins. Il reflète mon cœur.
Elle est pas belle la vie! |
Je l’appelle aussi « Rabouni », maître, en je
ne sais plus quelle langue, parce qu’il m’enseigne l’être, le fait d’oser exprimer
sa vraie nature et de se réjouir de la vie, tout simplement sans complexe.
Il
porte aussi le nom de « docteur Poupoute » puisque par ses ronronnements,
il amplifie l’énergie d’amour en moi et en rétablit la circulation.
De même que
selon sa réaction, si je l’effraie ou s’il se rapproche de moi, je sais où j’en
suis au niveau du cœur.
Si je suis en conflit intérieur, il le sent et se casse.
Une fois même, alors que j’avais invité ma mère, sa sœur et ma sœur pour Noël,
j’avais dû partager le lit avec ma frangine et on s’était un peu engueulées
dans la journée.
Il est venu se coucher entre nous deux et m’a mordu, chose
qu’il ne fait jamais, comme pour me dire : allez, fais la paix !
Une
autre fois, alors que j’étais à jouer la victime lésée, dans la relation de
couple chaotique que je vivais alors, il était passé en speed à côté de moi et
m’avait collé une claque. Résultat, j’ai éclaté de rire.
Pareil dans le même
registre, quand je suis bougon, renfermée, il se fait clown !
Si jeune et pourtant déjà très présent |
Par
moment, je me demande si je ne l’ai pas appelé à la rescousse à un moment
difficile de ma vie. Il est si plein d’amour.
Pas l’amour exprimé par les
humains à travers le romantisme, les violons, le miel qui au passage est des
plus collant. Non l’amour pur, inconditionnel.
Il s’en fout si je suis mal
coiffée, mal habillée, pas lavée, ce qu’il voit, c’est la vibration de mon cœur.
Il m’apprend
aussi à aimer sans être envahissante, sans forcer, manipuler, obliger.
Il me
montre comment poser des limites.
Tout
comme la vie de tous les jours, enseigne, mes animaux de compagnie, aussi.
La
chienne est un peu le reflet de mon corps mental, goinfre, gueularde, jamais
satisfaite de ce qu’elle a, brutasse mais aussi spontanée, qui se régale des
merdes de chat, comme je me régale des médocs.
Tout ce que je lui reproche me
revient en pleine figure !
Maya, la
chatte « Isabelle » handicapée de naissance, qui se fait pipi dessus, reflète mon inconscient. Dès que des peurs refont surface, elle se pisse
dessus ! Elle est bavarde et miaule beaucoup. Elle réagit à la musique, la flute et quand je siffle. Elle est mélomane!
Dès que le trouble se manifeste en moi, elle part en speed, se
paye une crise de « folie ».
Je suis
convaincue qu’ils absorbent une partie de nos énergies négatives, en plus.
Qu’ils
réagissent à notre circulation énergétique et voient les mondes invisibles à
nos yeux humains, l’éther, l’énergie, la couleur de notre aura...
La
troisième chatte, Bilou, la plus sauvage d’entre tous, que je ne voie qu’au
moment de lui donner à manger, reflète mon corps émotionnel. Instable,
imprévisible, sauvage, qui mord facilement autant qu’elle peut jouer. Image de
tout ce qui est de l’ordre de l’impulsion, la sexualité...Pas étonnant qu’elle
se fasse rare !
Pendant
ma dernière tentative amoureuse, elle m’a fait 25 chatons en 3 ans ! J’ai
fini par la faire opérer. Chaque naissance était un cadeau, une compensation du
fait de ne pas être mère et elle me laissait m’occuper de ses petits, à partir
d’un mois.
Pendant le premier mois, je l’observais, l’accompagnait puis
ensuite, je prenais le relais.
Je jouais avec eux, leur apprenait quelques
règles de vie dans une maison...
On formait une belle équipe ! Je n’ai
jamais été capable de les faire tuer à la naissance. J’arrivais à les donner à
chaque fois. J’allais sur le marché et après avoir discuté avec les personnes intéressées,
je les donnais. J’essayais de cerner les gens pour être sûr qu’ils seraient
respectés. Puis, je me suis vite rendue compte que c’était aléatoire.
J’en ai
revu quelques uns.
Bon,
déjà 10h20 et bien que je me sois levée à 7h, je suis encore en robe de chambre et je n'ai toujours pas déjeuné!
Il ne me manque plus que les bigoudis !
Que me
réserve cette journée ? Surprise on verra au fur et à mesure.
Pour
commencer, un peu de musique. Je vais pouvoir monter le volume parce qu’il
semble que le voisin du dessus ne soit pas là. La machine à laver tourne et en
général, ça veut dire qu’il est partit.
J’ai été
tranquille pendant deux ans puis, cet été, le fils de la voisine est venu loger
au-dessus de chez moi. Je n’ai pas trop à me plaindre parce qu’il se lève tard
et ne fait pas trop de bruit. Il se met à chanter par moments. Je dois dire que
ce qu’il interprète n’est pas le style de musique que j’aime mais chacun ses goûts.
Ce qui est chiant, c’est quand il chante des chansons tristes, d’amour déçu,
sur un ton plaintif !
Dans ces
cas là, soit je vais au jardin, soit je console mon enfant intérieur.
Je crois
qu’il est hypnotiseur, illusionniste, bref, il a plusieurs casquettes, se
cherche.
Sa mère a tendance à raconter sa vie, facilement et à se plaindre que
ses fils sont de grands enfants. Je lui dis qu’ils sont comme elle les a
élevés.
Elle continue de les materner, de lui faire le ménage, la bouffe, le
repassage !
Je lui dis qu’elle ferait mieux de le laisser se débrouiller,
qu’elle n’a pas à se sacrifier, d’autant qu’elle s’en plaint mais n’ose
pas le lui dire !
Ce qui fait que quand elle est en colère, elle claque
les portes ! Combien de fois j’ai gueulé : « Les portes, merde !».
La dernière fois qu’elle est venue me raconter ses misères, je le lui ai dit.
Plutôt
que de claquer les portes et que tout le monde en profite, dites à votre fils,
ce qui ne vous plait pas dans son comportement.
Il est vrai qu’il est difficile
de communiquer avec les proches. On a toujours peur de les vexer, on croit à
tort, qu’ils vont penser qu’on ne les aime pas si on est sincère avec eux. On
craint de se fâcher. C’est un peu con parce qu’on se fait du mal et les choses
ne risquent pas de changer. Je sais de quoi je parle, je le vis avec ma mère et
ma sœur.
Avec mon père, c’est autre chose. Comme il se sait imparfait, il ne s’autorise
pas à me critiquer, comme le fait ma mère, il m’accepte comme je suis, même s’il
ne me comprend pas toujours.
Comme il n’a jamais été présent, et que je n’attends
pas de reconnaissance de sa part, je me permets de lui parler sincèrement sans
craindre que l’on s’engueule. C’est un peu facile de ma part mais au moins ça
me permet d’être franche. Du coup il l’est aussi, enfin à sa façon.
Bon,
action, musique !
Photo de mes "bébés"